Suisse
Les règles pour les exportations d'armes devraient être durcies
Les critères pour exporter du matériel de guerre devraient être durcis. S'il ne veut pas de l'initiative dite correctrice, le Conseil des Etats a toutefois soutenu jeudi, par 30 voix contre 11, un contre-projet indirect.
L'initiative populaire "contre les exportations d’armes dans des pays en proie à la guerre civile" entend revenir sur des assouplissements décidés à partir de 2014. Elle veut interdire les exportations de matériel de guerre vers les pays impliqués dans un conflit armé. Les pays violant les droits humains ou qui pourraient agir comme intermédiaire ne pourraient pas non plus acquérir d'armes.
Les critères d'autorisation des exportations seraient inscrits dans la Constitution. Le Conseil fédéral et le Parlement ne pourraient donc plus les modifier. Toute adaptation devrait être soumise à l'approbation du peuple et des cantons.
Economie affaiblie
Une telle réglementation au niveau de la Constitution ne serait pas pertinente, a pointé Brigitte Häberli-Koller (Centre/TG) pour la commission. "La marge de manœuvre du Conseil fédéral et du Parlement en serait excessivement restreinte."
"Les entreprises d'armement et leur chaine d'approvisionnement, constituée principalement de PME, seraient affaiblies", a quant à lui mis en garde Thierry Burkart (PLR/AG). Il est important de maintenir le savoir-faire en Suisse pour éviter de faire courir de risque au pays et d'accroitre sa dépendance envers l'étranger.
"Le texte créerait des insécurités juridiques. Les termes utilisés sont flous", a également critiqué le ministre de l'économie Guy Parmelin. Et de donner en exemple la remise en question des livraisons de pièces de rechange. "La confiance de nos partenaires en serait affaiblie."
Assurer le dialogue démocratique
La gauche s'est retrouvée bien seule à soutenir l'initiative. "Le potentiel d'abus existe", a pointé Daniel Jositsch (PS/ZH). Du matériel de guerre suisse se retrouve régulièrement entre de mauvaises mains, comme le montrent plusieurs rapports.
"Le dialogue démocratique doit pouvoir avoir lieu sur la question", a complété Lisa Mazzone (Verts/GE). Le Conseil fédéral ne doit pas être le seul à décider en modifiant les ordonnances. Le Parlement et la population doivent pouvoir s'exprimer.
La sensibilité sur le sujet augmente au sein de la population, a souligné de son côté Carlo Sommargua (PS/GE). "Les citoyennes et les citoyens souhaitent de plus en plus une cohérence entre les intérêts économiques et les valeurs du pays, à savoir la défense des droits humains et la promotion de la paix."
Objectifs quasi remplis
Les sénateurs ont toutefois préféré le contre-projet indirect concocté par le gouvernement. "Il remplit presque intégralement les objectifs de l'initiative", a salué Brigitte Häberli-Koller.
Le texte prévoit de supprimer l’exception pour les pays qui violent gravement et systématiquement les droits humains. Les exportations dans les pays en proie à la guerre civile demeureront exclues.
Les critères d'autorisation seront en outre inscrits dans la loi et non plus dans une ordonnance. Le Parlement pourrait les adapter et le peuple aurait le dernier mot par le biais du référendum facultatif.
Dérogations en question
Le gouvernement pourrait s'écarter de ces critères d'autorisation lorsque des circonstances exceptionnelles le justifient. Cette mesure doit cependant être nécessaire à la sauvegarde des intérêts du pays en matière de politique extérieure ou de politique de sécurité.
La disposition a été particulièrement critiquée et finalement rejetée par 22 voix contre 20 et deux abstentions, contre l'avis de la commission. "La clause dérogatoire annule l'efficacité de la loi", a dénoncé Lisa Mazzone. Elle permet au Conseil fédéral de contourner les exigences. Et Daniel Jositsch de faire une comparaison avec un conducteur autorisé à dépasser la limite de 120 km/h sur une autoroute s'il le doit.
"La formulation est vague et ouverte", a relevé Andrea Gmür-Schönenbergger (Centre/LU). En cas d'urgence absolue, le Conseil fédéral pourrait toujours recourir au droit de nécessité, comme il l'a fait lors de la pandémie de coronavirus.
Réagir rapidement
Guy Parmelin a tenté de balayer ces critiques. "Les dérogations ne pourront être accordées que pour des cas très limités et bien définis. Elles sont primordiales pour permettre au Conseil fédéral de réagir rapidement lors de situations imprévisibles." Il est par ailleurs délicat de recourir au droit de nécessité.
Pour Werner Salzmann (UDC/BE), il faut faire confiance au Conseil fédéral. Le Bernois a encore souligné ne pas avoir besoin d'initiative ou de contre-projet. "La Suisse a déjà les règlementations d'exportation les plus strictes au monde."
Deux autres propositions, issues du camp rose-vert, ont en revanche été largement refusées. Les exportations ne seront interdites que s'il y a un risque que le matériel de guerre soit utilisé contre des civils dans le pays de destination. La livraison de pièces de rechange pour le matériel déjà autorisé sera elle possible.
Les deux textes passent au Conseil national.
Exportations record en 2020
Les exportations de matériel de guerre ont atteint des records en 2020, selon les données du Secrétariat d’Etat à l’économie. Elles ont augmenté de 24% par rapport à l'année précédente. Au total, les entreprises suisses ont exporté pour 901,2 millions de francs de matériel de guerre vers 62 pays.
L'Europe reste le plus grand acheteur d'armes suisses. Mais l'Arabie Saoudite et le Bahreïn, impliqués dans la guerre du Yémen, figurent également parmi les clients de Berne. Tout comme l'Indonésie et le Brésil, où les droits humains sont régulièrement remis en question.
Suisse
Les dépenses de Noël devraient rester stables
Les Suisses ne prévoient pas cette année de dépenser plus pour les cadeaux de Noël que l'an dernier. Ils pourraient même réduire le montant de leurs achats en raison du coût élevé de la vie porté par la hausse des loyers et des primes d'assurance maladie.
Quelque 282 francs par personne devraient être déboursés cette année pour les célébrations de Noël, un montant stable par rapport à 2023, selon une étude du cabinet d'audit et de conseil EY et la faîtière Swiss Retail Federation.
Ce montant est inférieur de 20% aux 343 francs qui avaient été payés en 2022, un niveau "record", selon les auteurs de l'étude publiée jeudi.
Parmi les cadeaux les plus recherchés figurent les bons d'achat, les jouets et les vêtements.
Cette année, ils sont 51% à déclarer vouloir "légèrement" ou "considérablement" réduire leurs dépenses à l'approche des fêtes de Noël, invoquant le niveau élevé des prix. Environ 18% des sondés veulent même "significativement" abaisser leur budget à cette occasion. Et 45% veulent dépenser autant qu'en fin d'année 2023, tandis que 4% veulent être plus dépensiers.
"Malgré une inflation en baisse en Suisse, les consommateurs perçoivent les prix des biens de consommation comme élevés, probablement en raison du budget global stagnant qui est grevé par des coûts de santé et de logement plus élevés", a estimé André Bieri, responsable des marchés chez EY en Suisse.
Selon ce dernier, "l'incertitude géopolitique", avec la guerre en Ukraine, l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche et les remous politiques en Europe, "a également un effet négatif supplémentaire sur le comportement des consommateurs".
Cette situation a un impact plus général sur les dépenses, relèvent les auteurs de l'étude. En effet, 47% des personnes interrogées disent ressentir des "effets forts ou très forts de l'inflation" et de la hausse des coûts de la santé et du logement. Un consommateur sur dix (10%) n'achète du coup que le strict nécessaire et 17% restreignent "considérablement" leurs achats.
Pour 36% des sondés, les hausses de prix n'ont qu'un effet "modéré" et pour 22% un effet "mineur".
En Suisse, l'inflation a marginalement rebondi en novembre à 0,7% sur un an, reculant nettement par rapport à l'envolée des prix à la consommation l'année dernière. Les tarifs des marchandises et services restent cependant à leurs niveaux élevés et ne reculent pas.
Pour l'année prochaine, les économistes tablent sur un inflation entre 0,4% et 1,0%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
Axpo prolonge la vie de la plus vieille centrale nucléaire du monde
Axpo reste fidèle à l'atome. L'énergéticien argovien entend poursuivre jusqu'en 2033 l'exploitation de la centrale nucléaire de Beznau. Il injectera à cet effet 350 millions de francs dans la plus ancienne infrastructure de ce type encore en activité sur la planète.
L'équipement et la modernisation des deux réacteurs de la centrale nucléaire argovienne ont déjà nécessité quelque 2,5 milliards de francs depuis leur mise en service, en 1969 et 1972 respectivement, rappelle un communiqué diffusé jeudi.
Conjointement avec sa filiale BKW et ses homologues AEW, Alpiq, ainsi que BKW, Axpo prévoit en outre de débourser encore un milliard de francs additionnels dans la maintenance et la modernisation de la centrale de Leibstadt, en Argovie toujours, en plus du milliard et demi déjà concédé depuis son raccordement au réseau en 1984.
Mise en service en 1979, la centrale soleuroise de Gösgen, dans laquelle Axpo détient plus ou moins directement 37,5%, a nécessité 2,0 milliards de francs d'investissements depuis son inauguration en 1979.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Vaud
5 objets dans des cartons de Noël pour les sans-abris
5 objets pour apporter un peu de baume au cœur. C’est le projet "Carton de Noël". Une action organisée par Caritas Vaud à l’approche des fêtes. L’idée est de préparer une boite avec 5 objets et de la déposer ou l'envoyer à la centrale alimentaire de la région lausannoise. Les cartons de Noël sont ensuite distribuées à plusieurs centres d’hébergement d’urgence et offerts aux personnes sans logement.
La cinquième saison de « Carton de Noël » a démarré ce lundi 2 décembre. Son but: réunir des cadeaux pour les personnes sans-abri accueillies dans les hébergements d’urgence. Chaque année, entre 1'000 et 2'000 cartons sont distribués dans les centres vaudois d’urgence. Marine Gasser, l'initiatrice du projet qui est également directrice de "Lausanne à Table" fait la liste des objets que doivent contenir la boîte.
Les cartons doivent contenir 5 objets : un bon repas ou café, quelque chose de chaud comme des bonnets ou des gants, un produit d’hygiène, un mot doux et un objet utile comme une lampe de poche ou une chaufferette.
Depuis 2020, l’association distribue les cartons à plusieurs centres d’hébergements d’urgence. Ces centres les redistribuent ensuite aux personnes sans logement pour Noël.
En quatre ans, Caritas Vaud a affiné le contenu des boîtes pour qu’il soit le plus adapté possible aux besoins des personnes sans-abris. Des objets qui rappellent les difficultés des sans-abris auxquelles ils sont confrontés au quotidien. On retrouve Marine Gasser.
Distribution
Chaque année, entre mille et deux-mille cartons sont distribués dans les centres vaudois d’urgence.
Marine Gasser nous raconte comment s’organise la distribution.
Si le but de l’action est d’apporter un peu de baume au cœur, les distributions de cadeaux sont aussi synonymes de moments de partages.
Pour participer, il suffit de déposer les cartons à CA-RL, la centrale alimentaire de la région lausannoise ou envoyer le carton par la poste jusqu'au 16 décembre. Sur le carton, il faut mentionner s’il est destiné à un homme ou à une femme. Actuellement, 80% des personnes hébergées sont des hommes. Toutes les informations sont à retrouver sur le site de l'association.
Elle mentionne aussi qu’une contribution financière peut se faire sur le site www.caritas-regio.ch pour financer les repas chaudsdes sans-abris.
Football
Des occasions à saisir pour Lausanne et Carouge
Deux clubs romands seront en lice ce jeudi lors des 1/8 de finale de la Coupe de Suisse. Lausanne se déplace à Winterthour alors qu’Etoile Carouge se rend à Aarau dans un duel de Challenge League.
A la Schützenwiese, Lausanne entend prendre sa revanche sur la défaite 1-0 concédée le 9 novembre en championnat. Brillante samedi à Bâle, la formation de Ludovic Magnin ne devrait pas se prendre les pieds dans le tapis une seconde fois. Malgré l’appui de son public, le FC Winterthour semble, en effet, à court d’arguments pour s’opposer une seconde fois à la jouerie des Lausannnois cette fois avertis.
Au Brügglifeld face à un adversaire qui a éliminé le FC Lucerne au tour précédent et qui amorce un redressement intéressant en championnat, Etoile Carouge aura une belle carte à jouer. Le néo-promu n’arrête pas de surprendre cette saison avec une deuxième place en championnat. Le style de jeu prôné par Adrian Ursea fait merveille dans cette Challenge que les Carougeois ont très vite apprivoisée.
Les deux équipes ont déjà été opposées à deux reprises cette saison. Le 24 août, Aarau s’était imposé 1-0 au Brügglifeld avant de s’incliner 2-1 à Carouge le 1er novembre. A qui la belle ?
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
À gagner en écoutant LFMIl y a 3 jours
Gagnez votre bon d'achat Outlet Aubonne pour faire plaisir à Noël
-
ÉmissionsIl y a 2 jours
LFM vous invite à offrir vos jouets à des enfants défavorisés
-
VaudIl y a 1 jour
Baisse d’impôt en passe d’être validée dans le canton de Vaud
-
VaudIl y a 2 jours
"Lettre de Noël": le geste solidaire d'une fille et sa mère
-
Le 6/9 LFMIl y a 2 jours
LFM partenaire du Téléthon 2024 qui a lieu dès ce vendredi
-
PeopleIl y a 3 jours
Daniel Craig explique pourquoi il a d'abord refusé le rôle de 007
-
Double FaceIl y a 2 jours
Double Face : Alejandro Reyes, le latin lover lausannois
-
PeopleIl y a 3 jours
John Legend : son bel hommage à sa femme Chrissy Teigen pour ses 39 ans