Suisse
La loi sur le CO2, compromis solide, selon un comité interpartis
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La loi sur le CO2 est faisable, raisonnable et nécessaire. Ne rien faire pour protéger le climat serait plus coûteux et risqué, a défendu mardi une large alliance réunissant parlementaires et associations, répondant aux détracteurs de l'objet en votation le 13 juin.
La loi sur le CO2 appliquera le principe du pollueur-payeur. Ceux qui consomment davantage de ressources doivent en payer le prix, a indiqué mardi le comité de plus de 160 parlementaires, associations professionnelles et organisations de la société civile. Le bien commun doit primer sur les intérêts particuliers.
Le projet qui sera soumis au vote est le résultat d'un long travail, a expliqué le conseiller aux Etats Damian Müller (PLR/LU) devant la presse. Il s'agit d'un compromis solide soutenu à la fois par la gauche et par la droite qui permettra à la Suisse de respecter l'engagement de l'Accord de Paris sur le climat et de participer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les taxes incitatives ne finiront pas dans les caisses de l’Etat, argumente-t-il. Elles iront directement ou indirectement à la population et à l'économie. Ainsi, deux tiers de la taxe sur le CO2 sur les combustibles et plus de la moitié de la taxe sur les billets d’avion leur seront redistribués.
Et grâce au fonds pour le climat, ménages et entreprises bénéficieront aussi du reste. Des arguments qui répondent aux opposants du projet, pour qui la nouvelle loi impliquera des charges supplémentaires pouvant atteindre 1000 francs pour les familles.
Avantages
Il faut s'engager sur cette voie sans attendre et en tirer les avantages, a renchéri la conseillère nationale Delphine Klopfenstein (Verts/GE). Sortir du pétrole, du gaz et du charbon permettra aussi de réduire la dépendance de la Suisse aux importations d’énergie et de créer des places de travail.
L'industrie de la construction, le secteur des services de construction et l’industrie de l’approvisionnement en véhicules profiteront d'incitations et de soutiens ciblés, a ajouté le président des Vert'libéraux Jürg Grossen. Ils pourront se tourner vers des technologies modernes à faibles émissions.
La lutte contre le réchauffement climatique concerne aussi les régions de montagne, a relevé la conseillère nationale Christine Bulliard (Centre/FR). Le fonds pour le climat vise par des mesures spécifiques à faire face aux conséquences du changement climatique dans ces zones. Il compense par exemple ces effets par des programmes de rénovation des bâtiments, selon la présidente du Groupement suisse pour les régions de montagne.
Large soutien
La loi sur le CO2 est défendue par le Conseil fédéral, les cantons, les communes et tous les partis sauf l'UDC. Elle peut également compter sur le soutien des associations environnementales, du TCS, de l'ATE, ainsi que de nombreuses organisations économiques.
Un comité référendaire issu des milieux économiques, comme Commerce Suisse, Gastro Suisse, l'Association des propriétaires fonciers HEV, le Centre patronal ou des associations de la branche automobile et du chauffage au mazout, juge la loi "coûteuse et inefficace". Une partie des activistes de la Grève du climat sont également dans le camp du "non", estimant que le projet manque d'ambition.
Culture
Le Chat Noir fait vibrer Genève depuis 40 ans
En décembre 1985, quatre amis d'enfance fondent un lieu de vie nocturne à Carouge. Devenu un club à rayonnement international, le Chat Noir célèbre son 40e anniversaire tout au long du mois de décembre, en rendant hommage aux différents formats qui ont fait sa patte.
Les artistes prévus pour décembre ont été choisis pour faire résonner les formats qui ont façonné le Chat Noir. Moncef Genoud y a déjà rappelé les premières années jazz samedi. Jean, nouvelle voix francophone, représentera les découvertes du Chat Noir vendredi, comme indiqué dans un communiqué. Enfin le groupe Blackats fera résonner ce lieu où il est né, à la suite de jam sessions carougeoises, le 19 décembre.
D'autres formats qui "racontent l'ouverture du Chat" sont également au programme: des open mic, des spectacles d'humour et des Drag shows, entre autres. Les Troubadours du Chaos y fêteront aussi leurs quinze ans, avec "40 impros pour les 40 ans".
Histoire de famille
Le club, connu internationalement, est fondé le 7 décembre 1985 par quatre amis d'enfance: Alain Gilliand, sa femme Catherine et son frère Pierre-Edmond, ainsi que Roland le Blévennec. Le lieu a ensuite été transformé tel qu'on le connaît aujourd'hui par Nathaniel Gilliand, fils du couple fondateur, Guillaume Noyer et Priscille Alber, qui avaient repris la programmation.
L'Association de Soutien à la Musique Vivante gère la partie artistique et promotionnelle depuis 1995 et organise 250 à 300 évènements par an. Le club se revendique comme une scène incontournable pour les artistes émergents, avec 80% des artistes programmés qui viennent du Grand Genève, et 90% qui sont en développement.
Louise Attaque, Clara Luciani, Gäel Faye ou encore Gad Elmaleh font partie des figures qui sont passées sur la scène du Chat Noir. Des artistes qui témoignent de la renommée et de l'éclectisme du lieu, à la fois restaurant, bar et club.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Régler la certification des formateurs de chiens d'assistance
La Confédération doit encadrer la formation et la certification des organisations formatrices de chiens d'assistance et d'alerte médicale. Le Conseil des Etats a tacitement adopté lundi une motion de Pascal Broulis (PLR/VD) en ce sens.
Actuellement, la Suisse ne dispose pas de cadre réglementaire spécifique en la matière, regrette le Vaudois. Comme la demande pour ces chiens augmente, de plus en plus de personnes se tournent vers cette spécialisation, souvent sans disposer des qualifications et de l'expertise requises.
Ainsi, l'absence de standards officiels permet à toute personne ou organisation de se proclamer "formatrice de chiens d'assistance" sans contrôle de compétences, de méthodes ou de résultats, selon M. Broulis. Cette situation génère une hétérogénéité préoccupante dans la qualité des prestations.
Le motionnaire critique aussi la sélection des bénéficiaires. Certaines organisations attribuent des chiens d'assistance à des personnes dont les besoins ne sont pas justifiés ou dont la capacité à gérer un chien de travail n'a pas été correctement évaluée.
Risques sécuritaires
Tout cela fait craindre des risques sécuritaires alors que ces chiens sont destinés à accompagner des personnes souffrant d'épilepsie, de diabète, de maladies neurodégénératives, de handicap physique ou de troubles du développement. C'est pourquoi M. Broulis demande une certification des organisations formatrices et des titres protégés pour les chiens d'assistance et d'alerte médicale.
Les critères devraient couvrir le processus dans son entier, selon le Vaudois. Et de citer sélection et formation des chiens, méthodes d'éducation respectueuses du bien-être animal, formation des éducateurs canins, évaluation et sélection des bénéficiaires ou encore suivi post-placement. Des sanctions doivent être envisagées en cas de non-respect.
Le Conseil fédéral était d'accord avec le texte. Le National doit encore se prononcer.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le National rallonge à son tour le budget de l'armée de 70 millions
Le National s'est montré plus généreux que prévu en rallongeant non pas de 50 mais de 70 millions de francs le budget pour l'armement. Il suit ainsi le Conseil des Etats. L'enveloppe totale s'élève à 2,78 milliards.
Le Conseil national a suivi la proposition du député Reto Nause (C/BE), de s'aligner sur la volonté du Conseil des Etats. Il a en revanche refusé de suivre la gauche qui voulait interrompre le financement des avions de combat F-35 et des munitions données aux sociétés de tirs.
Les députés sont par contre unanimes sur la cybersécurité: il faut investir davantage dans ce domaine clé. Ils ont, tout comme les Etats, voté pour une rallonge de 10 millions, faisant passer le budget pour la cybersécurité à 26 millions.
Pas moins d'1,8 million a aussi été ajouté à l'enveloppe dédiée à l'Office fédéral de la police (Fedpol), actuellement sous pression. Le fonds doit permettre d'engager dix enquêteurs supplémentaires. Seule l'UDC était contre.
Transfert de l'aide aux Ukrainiens
Le National a également accepté d'entamer le transfert du fonds extraordinaire dédié à l'aide aux Ukrainiens dans le budget ordinaire. Pas moins de 130 millions ont été déplacés sur ce compte.
Une coupe de 130 millions a été dans la foulée effectuée dans le budget de l'aide sociale aux requérants d'asile et réfugiés. La gauche ne voulait pas de ce transfert comptable. L'UDC souhaitait elle tailler encore davantage dans le domaine de l'asile. Elle n'a pas été suivie.
Les députés avaient jeudi dernier déjà, à l'instar du Conseil des Etats, coupé dans le budget pour le personnel de l'administration fédérale. Les débats se poursuivent.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Les Chambres fédérales soutiennent la Genève internationale
La Suisse pourra renforcer sa position d'Etat hôte, dans un contexte de crises. Suivant le National, le Conseil des Etats a approuvé lundi un plafond de dépenses de 122,6 millions de francs pour 2026-2029, principalement en faveur de la Genève internationale.
Le Conseil fédéral a adopté en juin un paquet de mesures urgentes ainsi que ce crédit-cadre. Celui-ci est augmenté de 5% par rapport à la période précédente pour renforcer l'accueil, les infrastructures, les partenariats et la gouvernance des nouvelles technologies.
Avançant des arguments d'économies budgétaires, l'UDC ainsi que quelques élus du PLR et du Centre ont tenté de réduire l'enveloppe de moitié, avec un plafond fixé à 61,3 millions. A l'opposé, la gauche souhaitait aller plus loin que le Conseil fédéral et demandait un crédit d'engagement de 152,6 millions de francs.
Au final, la proposition du gouvernement n'a pas été modifiée. Au vote sur l'ensemble, elle a été validée par 36 voix contre 3.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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