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Suisse

La rébellion climatique s'étend aux scientifiques suisses

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La police est rapidement intervenue et a interpellé les protestataires. (© Scientist Rebellion CH)

Dix-sept scientifiques suisses se sont rendus mercredi sur la Place Fédérale à Berne et ont collé des parties du rapport des experts climatiques de l'ONU (GIEC), ainsi que d’autres extraits de recherches, sur les murs du Palais fédéral. La police veillait au grain.

Cette action s’inscrit dans une campagne mondiale mise sur pied par “Scientist Rebellion”, à laquelle plus de 1200 scientifiques de par le monde prennent actuellement part, indique un communiqué de l'organisation.

L'action a été accueillie par une forte présence policière dès que les scientifiques se sont rendus sur la Place fédérale avec leurs bannières. Tous ont été détenus pendant une heure et interdits de séjour dans la capitale pendant une journée.

Pour la docteure en biologie de l’évolution Sanja Hakala, de l’Université de Fribourg, “si nous ne stoppons pas immédiatement l’industrie des énergies fossiles, nous allons tout perdre. Le temps d’écrire des rapports est fini et le temps de la résistance civile a commencé", affirme-t-elle, citée dans le communiqué.

Actions dans vingt pays

Depuis cette semaine, après la publication lundi du troisième volet du sixième rapport du GIEC, des scientifiques d'une vingtaine de pays réunis au sein de Scientist Rebellion prévoient des actions de désobéissance civile pour souligner l'urgence à agir pour le climat.

Des actions non violentes sont prévues contre des universités, des centres de recherche et des revues scientifiques de premier plan, pour encourager tout leur personnel à s'exprimer plus fortement et à se battre contre ce que le groupe décrit comme une menace existentielle pour l'humanité.

Le groupe Scientist Rebellion a été créé en 2020 par deux doctorants en physique du St Andrews College en Ecosse, sur le modèle des militants climat d'Extinction Rebellion qui font parler d'eux depuis quelques années.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Marc Porchet revient sur les "vraies raisons" d'un "immense gâchis"

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Dans une interview accordée à 24 heures, l'ancien secrétaire général de la Fondation de Beaulieu revient sur l'affaire et son appréciation des faits (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Poursuivi en justice durant plus de sept ans et complètement blanchi, l’ex-secrétaire général de l'ancienne Fondation Beaulieu Marc Porchet s'exprime pour la première fois dans la presse. Dans une interview à 24 heures vendredi, il évoque les "vraies raisons" d'un "immense gâchis" dans l'affaire de la débâcle de Beaulieu à Lausanne.

Il avait été accusé nommément dans un communiqué de presse du Conseil d'Etat vaudois, malgré la présomption d'innocence, de malversations, surfacturation, opacité dans les comptes et conflits d'intérêts en décembre 2017 à la suite du dépôt d'une plainte pénale. Un montant de 27 millions avait été articulé. M. Porchet avait été licencié sur le champ après seize ans en poste.

Depuis, son innocence a été prononcée par trois fois: un premier classement du Ministère public en 2029, un acquittement du Tribunal d'arrondissement de La Côte, confirmé ensuite par le Tribunal cantonal. Un recours au Tribunal fédéral est encore possible.

Changement de Municipalité: un tournant

L'impression qui prédomine chez Marc Porchet est celle d'un "immense gâchis". "Cette histoire a pris une énergie folle à un nombre incalculable de personnes, consommé tellement de ressources. Moi, j'ai perdu mon entreprise, j'ai perdu mes employés", confie-t-il au quotidien vaudois. "Je me suis endetté auprès de mes proches à hauteur de 700’000 francs, afin de payer tous les fournisseurs et mes collaborateurs."

Quand a-t-il senti le vent tourner? "A posteriori, je dirais qu'il y a vraiment eu un tournant après le changement de Municipalité à Lausanne, en 2016. A l'époque, à la Fondation de Beaulieu, on avait trois personnes qui faisaient vraiment avancer le bateau", dont le syndic et le municipal lausannois Daniel Brélaz et Olivier Français.

"Quand MM. Brélaz et Français sont partis (remplacés par Grégoire Junod et Natacha Litzistorf, ndlr), les choses ont commencé à flotter. Mais sur le moment, je ne m'en suis pas rendu compte. J'étais tellement pris par le travail du quotidien", relève-t-il.

M. Porhcet tient à préciser que la situation de la Fondation de Beaulieu et sa double casquette (secrétaire général de la fondation et patron de la fiduciaire mandatée pour la gestion opérationnelle du site) était "connue du conseil de fondation depuis plus de dix ans".

"Aucun pouvoir bancaire"

"Les mandataires sont engagés par la délégation du conseil de fondation, pas par moi. Je n'avais d'ailleurs pas la signature au Registre du commerce, ni de pouvoir bancaire", insiste-t-il. Mais de reconnaître aussi que, "évidemment que la photographie instantanée peut questionner. On se dit: 'Il y a un problème...' Et c'est vrai".

"La Fondation n'a jamais voulu internaliser le moindre poste, alors que moi-même je le recommandais en 2015 déjà, car toute l'équipe était au bout du rouleau". "Au bout du compte, je n'ai toujours pas compris pourquoi on a dû me passer par la fenêtre plutôt que de faire les choses proprement: 'Ecoutez, M. Porchet, on a choisi de changer de stratégie et on va mettre un terme à votre mandat'. J'aurais très bien compris", assure-t-il.

Il revient aussi sur l'audit du Contrôle des finances de la Ville de Lausanne de 2017 qui a précipité sa chute et son déshonneur. "La personne qui réalise l'audit et qui le signe se trouve être l'ancienne directrice financière de MCH Beaulieu. Le conflit d'intérêts est évident, d'autant que MCH a fini par quitter le site dans un contexte conflictuel", affirme-t-il. Il précise n'avoir "jamais été auditionner directement".

Rabais de loyer fatals?

"La conclusion de son audit est qu'il manque 20 millions et, en gros, cet argent a été englouti par les sociétés mandataires que l'on a trop payées. En revanche, il n'y a pas un mot sur les vraies raisons pour lesquelles la caisse de Beaulieu avait des problèmes croissants de liquidités", regrette-t-il.

Les vraies raisons? "C'était le loyer des exploitants qui manquait en partie, et depuis des années et des années. MCH a toujours pu négocier avec le conseil de fondation des rabais de loyers en invoquant la marche des affaires, le déclin des foires commerciales, etc. Sur plus de dix ans, cela représente des millions de francs".

"C'était un choix politique que de tout faire pour conserver à Lausanne cet acteur majeur des congrès. Il n'y a pas un commentaire là-dessus, dans le rapport d'audit. Forcément, puisqu'il a été rédigé par l'ancienne directrice de MCH Beaulieu...".

Pour terminer, Marc Porchet dit s'être senti "trahi", en raison de "l'absence de soutien, fin 2017, de ceux qui ont pris ces décisions, au sein du conseil de fondation". Et d'ajouter. "Parce que finalement, ce sont ces décisions-là qui ont eu des conséquences majeures sur le plan financier. Et je me serais attendu à ce que ceux qui les ont prises les assument".

Pour la suite, sur le plan civil, Marc Pochet compte sans doute réclamer des "centaines de milliers de francs" d'argent non payé et perdu. Il dit aussi attendre une "forme de réparation" publique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Repli de la production et des ventes du secondaire au 1er trimestre

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Dans l'industrie, le tassement s'est étalé sur tous les mois. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le secteur secondaire a connu un début d'année poussif, sa production et ses chiffres d'affaires ayant tous deux reculé au premier trimestre. Selon l'Office fédéral de la statistique (OFS), il s'agit de la plus forte baisse de la production depuis l'été 2020.

Dans l'industrie, le tassement s'est étalé sur tous les mois, précise le communiqué de l'OFS. Le repli de la production a ainsi atteint 2,1% sur un an en janvier, 1,9% en février et 3,8% en mars, pour se fixer à -3,1% au 1er trimestre. Du côté de la construction, la production a diminué de 1,8% en rythme annuel. Elle s'est étiolée de 3,4% dans le bâtiment, de 3,5% dans le génie civil et de 0,8% dans les travaux de construction spécialisés.

Les ventes de l'industrie ont augmenté de 1,5% en janvier avant de fléchir de 0,6% en février et de 2,7% en mars. Sur l'ensemble de la période, les statisticiens fédéraux constatent une contraction de 0,6%.

Du côté de la construction, les recettes ont reculé de 0,9%, alors que la baisse s'est affiche à 3,3% dans le bâtiment et à 2,2% dans le génie civil. Léger mieux pour les travaux de construction spécialisés, dont les revenus ont augmenté de 0,9% de janvier à mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Football

Une première liste de 38 joueurs, avec Embolo et Monteiro

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Murat Yakin a dévoilé une première liste élargie comportant 38 noms (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Murat Yakin n'a pas vraiment tranché.

Le sélectionneur de l'équipe de Suisse a dévoilé une première liste élargie de 38 sélectionnés pour le pré-camp d'entraînement en vue de l'Euro, liste qui comprend cinq gardiens. Breel Embolo et Joël Monteiro en font partie, mais pas Haris Seferovic ou Eray Cömert.

Avec un rassemblement qui débutera le 27 mai en l'absence notamment des trois gardiens qui iront à l'Euro (Yann Sommer, Gregor Kobel et Yvon Mvogo) ou de Xherdan Shaqiri, Murat Yakin a voulu s'offrir un maximum de possibilités. Les blessures de Breel Embolo et de Denis Zakaria laissent aussi quelques questions ouvertes.

Joel Monteiro, qui vient de recevoir son passeport, Kwadwo Duah, qui évolue en Bulgarie au Ludogorets Razgrad, ou Bryan Okoh font partie des heureux élus de cette liste élargie. Cedric Itten, Haris Seferovic, Eray Cömert, Dereck Kutesa, Jordan Lotombo, Djibril Sow et Edimilson Fernandes peuvent en revanche tirer un trait sur l'Euro.

Tous les joueurs présents à ce rassemblement ont sur le papier une chance de disputer l'Euro, a assuré Murat Yakin en conférence de presse, à l'exception des deux gardiens Marvin Keller et Pascal Loretz. Le sélectionneur a jusqu'au 7 juin pour annoncer sa liste définitive, qui comprendra 24 noms.

La Suisse disputera deux matches de préparation le 4 et le 8 juin, face à l'Estonie puis à l'Autriche. Elle entamera la phase finale de l'Euro le 15 juin à Cologne face à la Hongrie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Perchoir entièrement féminin pour le Parlement valaisan

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Le Grand conseil valaisan a élu vendredi matin son collège présidentiel. (Archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Muriel Favre-Torelloz a été élue vendredi présidente du Grand Conseil valaisan. La députée centriste a obtenu 124 voix sur 124 bulletins valables. Elle succède à Mathias Delaloye (UDC). Le collège présidentiel sera exclusivement féminin, une première dans le canton.

Muriel Favre-Torelloz, 61 ans, seule candidate à la présidence, a été élue députée-suppléante au Grand Conseil en 2009, puis députée dès 2017. Comptable de formation, elle préside la commune de Vérossaz depuis 2013.

Nathan Bender, chef de groupe du Centre Valais romand au Grand conseil, a notamment loué le "dynamisme, l'esprit consensuel et le sens pragmatique" de Muriel Favre-Torelloz. "Avec ces qualités, tu sauras brillamment mener cette assemblée", a-t-il déclaré.

Durant son année de présidence, la nouvelle élue souhaite notamment "mettre en lumière des femmes actives politiquement, qui permettront peut-être de favoriser de nouvelles vocations". "Que cette année soit marquée par le dialogue, la collaboration et la détermination à faire progresser le Valais vers un avenir meilleur pour tous", a-t-elle ajouté.

Candidat surprise

Patricia Constantin (PS/Gauche Citoyenne) a accédé à la première vice-présidence par 112 voix sur 112 bulletins valables. Quant à la deuxième vice-présidence, briguée par Céline Dessimoz (Les Vert.e.s), elle a été disputée, avec dans le rôle du candidat surprise le député indépendant et ex-Vert Frédéric Carron.

Avant le vote, tous les groupes ont affirmé leur soutien à Céline Dessimoz. Au final, elle l'a emporté largement par 93 voix contre 18 pour Frédéric Carron, devenant ainsi la première membre du parti des Vert.e.s valaisans à accéder au perchoir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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