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Économie

La reprise se poursuit dans l'industrie en début d'année

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Les carnets de commandes de l'industrie suisse sont bien remplis et sur le front de l'emploi, l'optimisme est de mise (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'optimisme de fin d'année s'est poursuivi en 2022: les perspectives des responsables d'achats des entreprises industrielles suisses sont restées quasiment inchangées et continuent d'illustrer une solide reprise.

Le pic des problèmes d'approvisionnement semble avoir été atteint, mais les absences du personnel pèsent sur les activités.

L'indice des directeurs d'achat (PMI) manufacturier s'est ainsi fixé à 63,8 points en janvier, en légère baisse de 0,4 point sur un mois et en hausse de 3,7 points en rythme annuel, selon les indications publiées mardi par la grande banque Credit Suisse et la faîtière helvétique de l'approvisionnement Procure.ch.

Dans l'ensemble, la reprise se poursuit dans l'industrie, mais à un rythme moins soutenu que l'année dernière. Les carnets de commandes sont bien remplis et sur le front de l'emploi, l'optimisme est de mise. Mais dans les pays ayant adopté une stratégie zéro Covid, comme la Chine, l'offre pourrait se réduire encore avec la fermeture de certains ports ou sites de production.

Par ailleurs, l'inflation des prix de l'énergie met les entreprises industrielles sous pression. Les coûts énergétiques pèsent désormais pour deux tiers des coûts de production.

Renchérissement de l'électricité

Beaucoup d'entreprises anticipent un phénomène de "greenflation", soit une augmentation des coûts en raison de la transition énergétique. En tout, 82% des sondés anticipent une hausse des prix de l'électricité au cours des trois prochaines années, et pour le gaz et le pétrole, ils sont respectivement 73% et 65% à s'attendre à la même chose.

De son côté, l'indice des directeurs d'achat pour le secteur des services a reculé de 3,5 points sur un mois à 56,4 points. En rythme annuel, il est toutefois en hausse de 5,6 points, selon le communiqué. Les activités des entreprises actives dans les services ont été freinées par la vague Omicron, mais semblent toutefois se reprendre.

Qu'il s'agisse des services ou de l'industrie, les absences du personnel en raison des quarantaines et des mises à l'isolement mettent en difficulté les entreprises. En conséquence, 41% des entreprises industrielles tablent sur des interruptions dans la production. Grâce au télétravail, le pourcentage est moins élevé dans les services, à 25%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

UBS: Sergio Ermotti a perçu 14,4 millions pour neuf mois en 2023

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Le patron d'UBS, Sergio Ermotti a gagné 1,8 million de plus que son prédécesseur l'an dernier. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le directeur général d'UBS Sergio Ermotti, débauché en urgence de la présidence de Swiss Re en avril 2023 pour piloter l'intégration de Credit Suisse, a perçu l'an dernier un total de 14,4 millions de francs entre salaire fixe et boni divers.

Son prédécesseur Ralph Hamers avait, à titre de comparaison, encaissé 12,6 millions pour l'ensemble de 2022, indique jeudi le rapport annuel de la banque aux trois clés. Du côté de l'organe de surveillance, le président Colm Kelleher a touché 4,7 millions, soit à peine moins que les 4,8 millions de l'an dernier. Le cénacle dans son ensemble s'est partagé une enveloppe de 12,6 millions, contre 12,5 millions, hors frais annexes.

Le numéro un bancaire helvétique retoque au passage ses résultats 2023 suite à une réévaluation de l'écart d'acquisition pour Credit Suisse. Le bénéfice net s'inscrit ainsi désormais à 27,8 milliards de dollars, en lieu et place des 29,0 milliards précédemment annoncés.

Le ratio de fonds propres durs a été modéré d'une dizaine de points de base à 14,4%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Accord salarial à Lufthansa, grève évitée à Pâques

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La compagnie aérienne allemande Lufthansa a annoncé mercredi être parvenue à un accord avec son personnel au sol, écartant ainsi des menaces de grève durant la pause pascale. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/EPA/ANDRE PAIN)

La compagnie aérienne allemande Lufthansa et un syndicat représentant le personnel au sol ont annoncé mercredi être parvenus à un accord sur les salaires après un long conflit. La menace de grève pendant les vacances de Pâques est ainsi écartée.

L'accord entre le transporteur et le puissant syndicat des services Verdi est intervenu après que le personnel au sol a organisé des débrayages au cours des derniers mois, causant de nombreuses perturbations du trafic aérien.

Après l'échec d'une série de négociations directes sur les salaires, Lufthansa et Verdi sont entrés dans une procédure d'arbitrage cette semaine, ce qui a permis de trouver un compromis.

Hausse salariale "substantielle"

Les détails de l'accord n'ont pas été immédiatement rendus publics, mais le directeur du personnel de Lufthansa, Michael Niggemann, a déclaré qu'il s'agissait d'un "bon compromis avec des augmentations de salaire substantielles sur la durée de l'accord".

Verdi réclamait des augmentations de salaire de 12,5% pour les quelque 25'000 employés au sol de Lufthansa qu'il représente.

Le personnel au sol a cessé le travail à plusieurs reprises. Sa dernière grève, pendant deux jours début mars, a conduit la compagnie allemande à annuler jusqu'à 90% de ses vols.

Le personnel de cabine de Lufthansa, également en grève début mars, n'est toujours pas parvenu à un accord salarial avec la direction. Le magazine Der Spiegel a rapporté que le groupe aérien et le syndicat UFO, qui le représente, devraient entamer une procédure d'arbitrage après les vacances de Pâques.

Le groupe aérien avait dit début mars redouter que le bras de fer engagé avec les syndicats sur les salaires ait des répercussions "dommageables", après une année 2023 où ses bénéfices se sont envolés.

Accord aussi dans le secteur ferroviaire

Le groupe - qui compte parmi ses compagnies aériennes Lufthansa, Swiss, Eurowings, Austrian et Brussels Airlines - a dû être renfloué par le gouvernement allemand pendant la pandémie de Covid-19. Mais elle a fortement rebondi depuis grâce au retour des voyageurs, ce qui a incité les syndicats à réclamer une meilleure redistribution des profits.

Une vague de grèves, en 2022, avait déjà obligé la direction à augmenter fortement les salaires.

Le secteur des transports a été agité par de nombreuses grèves sur les salaires en Allemagne depuis le début de l'année. La compagnie ferroviaire Deutsche Bahn est parvenue lundi à un accord avec le syndicat GDL, qui permettra aux conducteurs de train d'obtenir une réduction progressive de leur temps de travail de 38 à 35 heures par semaine d'ici 2029.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le Valais ne développera pas davantage l'aéroport civil de Sion

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L'objectif visant à transformer l'aéroport de Sion en un outil stratégique pour l'économie et le tourisme est abandonné (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'Etat du Valais ne développera pas davantage l'aéroport civil de Sion. L'objectif visant à transformer l'aéroport en un outil stratégique pour l'économie et le tourisme est abandonné.

Au terme de la période de consultation, le canton a décidé de ne pas poursuivre les démarches concernant l'avant-projet de loi portant sur la stratégie aéronautique cantonale et sur la création d'une société de gestion et d'exploitation de l'aéroport de Sion, indique-t-il mercredi dans un communiqué.

Les retours de la consultation montrent que la stratégie proposée n'obtient pas le soutien nécessaire à la poursuite d'un projet de cette ampleur, explique l'Etat du Valais. Si la stratégie a été saluée par une partie des participants, des critiques ont été émises sur le développement même de l'aéroport et sur son impact environnemental. Les communes ont également remis en question leur participation financière au projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

SMG envisage la suppression de 80 équivalents plein temps

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Cofondé par TX Group notamment, Swiss Marketplace Group (SMG) pourrait procéder à près de 40 licenciements dès le mois d'avril. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'exploitant de plateformes de petites annonces Swiss Marketplace Group (SMG), cofondé par TX Group, Ringier, La Mobilière et General Atlantic, envisage de biffer 80 équivalents plein temps de ses effectifs d'ici 2026.

Ces réflexions s'inscrivent dans le cadre d'une batterie de mesures destinées à économiser des dizaines de millions de francs, indique la firme dans un communiqué mercredi.

Près de 40 licenciements pourraient être prononcés dès le mois d'avril, nonobstant une préférence affichée du groupe pour des fluctuations naturelles. Un plan social facultatif sera proposé à chaque collaborateur concerné.

Les économies doivent par la suite être réinvesties dans des "initiatives de croissance définies", non détaillées dans la publication.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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