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Suisse

80 secouristes suisses et 18 tonnes de matériel pour la Turquie

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18 tonnes de matériel ont été emmenées. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Suisse a envoyé lundi 80 secouristes de la Chaîne de sauvetage, des chiens de recherche et de sauvetage et 18 tonnes de matériel pour aller aider les victimes du séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie. Les premières heures seront décisives pour sauver des vies.

La mission helvétique s'est envolée avec Swiss vers 21h30 de Zurich-Kloten à destination d'Adana, en Turquie. "Son but sera de dégager des personnes des décombres et de sauver des vies", a déclaré le responsable de la Chaîne de sauvetage Sebastian Eugster. Les secouristes suisses, parmi lesquels se trouvent des spécialistes du génie et du sauvetage de l'armée suisse, devraient rester sur place entre sept et dix jours.

Une heure plus tôt, un appareil de la Rega s'était envolé, avec à son bord une dizaine de spécialistes de Redog, la Société suisse des chiens de recherche et de sauvetage. Ces spécialistes uniront leurs efforts à ceux des sauveteurs turcs, a précisé un porte-parole à Keystone-ATS. Au total, avec la Redog et la Chaîne de sauvetage, la Suisse a acheminé une quinzaine de chiens.

Eclaireurs

Dans l'après-midi déjà, la Direction du développement et de la coopération (DDC) avait envoyé en éclaireurs dix spécialistes du Corps suisse d'aide humanitaire pour préparer l'arrivée des secouristes et évaluer les besoins sur place.

Le président de la Confédération Alain Berset a exprimé sa sympathie aux victimes sur Twitter. "Nos pensées vont aux populations de la Turquie et de la Syrie frappées par le tragique séisme. Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes et souhaitons un bon rétablissement à tous les blessés", a-t-il écrit.

Le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis a également présenté à son homologue turc Mevlut Cavusoglu les sincères condoléances de la Suisse à son pays et à son peuple.

Offre d'aide à la Syrie

Parallèlement, la DDC étudie les possibilités d'aide pour la Syrie, via ses bureaux dans la région. "L'aide humanitaire a fait une offre d'assistance à la Syrie", a précisé au TJ de la RTS Olivier Hagon, chef du groupe "médecine" du Corps suisse d'aide humanitaire.

Ce spécialiste a souligné l'importance du défi sur place, en raison des nombreuses routes et aéroports détruits, en Turquie en particulier.

Outre l'urgence absolue, décisive dans les 50 premières heures après le sinistre, les secouristes veilleront à fournir des soins pour suppléer les structures de santé locales qui ont été détruites lors des répliques.

Le DFAE ne dispose actuellement d'aucune information concernant d'éventuelles victimes suisses, que ce soit en Syrie ou en Turquie, a-t-il précisé. Des clarifications à ce sujet étaient en cours.

Appel aux dons

Face à l'ampleur de la catastrophe, la Chaîne du Bonheur a ouvert un compte et lancé un appel aux dons. Elle est en contact avec ses organisations partenaires présentes à proximité des régions sinistrées en Syrie, qui ½uvrent déjà depuis des années pour soutenir la population touchée par la guerre, précise-t-elle. Quant à la Turquie, c’est essentiellement le mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui se déploie actuellement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Vetropack à Saint-Prex fermera bel et bien ses portes

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Début mars, Johann Reiter, CEO du groupe Vetropack, à gauche, et Claude R. Cornaz, à droite, président du conseil d'administration avaient annoncé l'ouverture d'une procédure de consultation sur l'avenir du site de production suisse de St-Prex (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

En dépit des propositions mises sur la table par les représentants du personnel, le site Vetropack de St-Prex, n'était plus rentable, ont soutenu ses responsables lors d'une conférence de presse mardi.

"Nous avons eu de nombreux entretiens avec les personnes concernées, ainsi que les pouvoirs politiques, tout cela afin de nous faire une idée aussi claire que possible pour voir si l'usine pouvait continuer à fonctionner. Toutefois, même après un examen approfondi et détaillé nous ne voyons plus de possibilité de continuer l'exploitation de manière rentable, et nous avons décidé de l'arrêter d'ici fin août", a déclaré le directeur général de Vetropack Johann Reiter, devant les médias réunis à St-Prex.

Le CEO a précisé que 182 emplois seraient supprimés par étapes, dont 50% d'ici fin août. "Les premiers licenciements auront lieu ces prochains jours", a-t-il précisé. Seuls garderont leur poste, une douzaine d'employés, environ, du secteur du recyclage.

Selon le responsable, le souhait des employés d'adopter une technologie de fusion de verre par oxy-combustion connectée à un générateur d'oxygène, n'était pas rentable, requérant à elle seule un investissement de 60 millions de francs.

Johann ReiterCEO de Vetropack

La décision de Vetropack déçoit et même étonne le syndicat Unia, dont une délégation du personnel était présente lors de la conférence de presse.

Nicole VassalliResponsable Industrie à Unia Vaud

Unia s'est aussi dite "offensée par le manque de respect avec lequel les employés avaient été traités". "Ceux-ci ont appris par la presse ce matin, ce qu'il allait advenir du site, alors qu'il avait été convenu que les travailleurs seraient informés en premier", a dénoncé la syndicaliste d'Unia, Nicole Vassalli.

"En outre, durant les négociations nous n'avons ni pu rencontrer le CEO du groupe, ni le président du Conseil d'administration Claude Cornaz", a-t-elle souligné.

M. Reiter a regretté le manque de communication avec le comité du personnel. "Nous sommes cotés en bourse, nous avons donc dû informer les médias vers 08h00. Auparavant, la responsable des ressources humaines a essayé de joindre le représentant du comité du personnel", a-t-il justifié.

Le canton de Vaud déplore cette fermeture

"C'est dur et amer. Nous regrettons vraiment les suppressions et cela n'a rien à voir avec les performances des travailleurs. Nous voulons leur offrir le plus de soutien possible. Un plan social prévoyant des mesures d'assistance sera mis en place prochainement", a assuré le CEO de Vetropack.

La situation est extrêmement regrettable pour le Conseil d’Etat vaudois, qui avait lancé une task-force pour sauver la verrerie de St-Prex. 

Isabelle MoretConseillère d'Etat vaudoise de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine

Le Canton a annoncé que ces préoccupations seront abordées lors d'une rencontre sous forme de table ronde avec des entrepreneurs et représentants de l’industrie vaudoise organisée par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI) dans les jours à venir.

Lena Vulliamy avec Keystone ats / awp

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Suisse Romande

Conseil d'Etat: le socialiste Mathias Reynard prêt à se représenter

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"Très motivé à continuer", le socialiste Mathias Reynard est "à la disposition de son parti" pour briguer un deuxième mandat au sein du gouvernement valaisan (archives). (© KEYSTONE/ETIENNE BORNET)

Le conseiller d'Etat Mathias Reynard est motivé à rempiler pour un deuxième mandat au sein du gouvernement valaisan lors des élections cantonales en 2025. Il l'a dit lors d'une émission de Canal9 qui sera diffusée dans son intégralité mercredi soir.

A la question de savoir s'il va se représenter, Mathias Reynard répond: "je pense que oui, j'ai vraiment beaucoup de plaisir dans cette fonction, où on peut vraiment faire changer les choses et améliorer le quotidien des gens".

Contacté par Keystone-ATS, Mathias Reynard précise "être effectivement à la disposition de son parti. Je suis très motivé à continuer".

Questions inhabituelles

Le socialiste était interviewé dans l'émission "La parole est à nous" menée par des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. Le projet est le fruit d'une collaboration entre la Fovahm (fondation valaisanne en faveur des personnes avec un handicap mental) et la télévision Canal9.

Mathias Reynard avoue avoir été surpris par des questions auxquelles il n'avait pas l'habitude de répondre. Il se dit aussi touché par l'implication des personnes qui ont participé à l'émission.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Soutien en commission à l'adhésion au European Sky Shield

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L'été passé, en présence de ses homologues allemand et autrichien, la ministre de la défense Viola Amherd (au centre) avait signé une déclaration d'intention pour adhérer à l'European Sky Shield Initiative (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La Suisse devrait adhérer au bouclier antimissile européen. La commission compétente du National a rendu de justesse un avis positif au Conseil fédéral. Mais elle veut que le Parlement se prononce formellement.

L'initiative European Sky Shield (ESSI) a été lancée par l'Allemagne en août 2022 peu après l'agression russe en Ukraine. Elle a pour objectif de mieux coordonner et de regrouper les projets d'acquisition de matériel de défense aérienne en Europe.

La commission de la politique de sécurité du National est en faveur de l'adhésion de la Suisse à l'ESSI, par 12 voix contre 11 et 1 abstention, écrivent mardi les services du Parlement. L'adhésion de la Suisse est compatible avec sa neutralité, estime la courte majorité, contrairement à la minorité.

Mais en raison de la grande portée qu'aurait une adhésion à l'ESSI, le Conseil fédéral doit soumettre l'accord au feu vert du Parlement. Par 13 voix contre 11, la commission a adopté une motion en ce sens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Peu de retouche à la nouvelle péréquation intercommunale

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La nouvelle péréquation intercommunale a longuement occupé les députés vaudois mardi (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La nouvelle péréquation intercommunale vaudoise (NPIV) est presque sous toit. Le Grand Conseil n'a quasiment pas touché au projet initial mardi lors de son examen en premier débat.

Sans surprise, le projet concocté par le Conseil d'Etat et les faîtières de communes a globalement convaincu les députés, du moins ceux de la majorité de droite. A gauche néanmoins, des voix se sont élevées pour souligner "des insuffisances" en matière de solidarité intercommunale, certains qualifiant cette NPIV de "deal entre communes riches".

Plusieurs députés de gauche sont montés au front, à commencer par les deux auteurs d'un rapport de minorité en commission, Vincent Keller (Ensemble à gauche - POP) et Didier Lohri (Vert-e-s). Le premier a notamment milité pour une "solidarité intégrale" avec une compensation des différences de ressources entre les communes à hauteur de 100%, contre 80% jusqu'ici.

Son amendement a été écarté, tout comme celui de M. Lohri, qui voulait faire passer ce taux à 82,5%. Tableaux à l'appui, le député écologiste a défendu plusieurs autres amendements, afin là aussi de "tenter de modifier un peu les facteurs de solidarité", a-t-il plaidé, sans davantage de succès.

"Equilibres subtils"

Sur ce taux de 80%, la conseillère d'Etat en charge du dossier, Christelle Luisier, a assuré qu'il était déjà "l'un des plus hauts" du pays et qu'il convenait à "une très large majorité" des communes vaudoises. Elle a relevé qu'une péréquation visait à "atténuer" les différences entre communes, et non pas "à les mettre toutes au même niveau." Il en va de l'autonomie communale, a-t-elle dit.

A plusieurs reprises, la ministre PLR a aussi mis en garde contre des modifications trop importantes de la NPIV. Celle-ci repose "sur des équilibres subtils" dont dépend "la paix institutionnelle" entre le canton et les communes, a-t-elle affirmé.

Mme Luisier a été entendue par une majorité des membres du Grand Conseil et les autres amendements de la gauche ont été refusés, suscitant la résignation de certains. "On a bien compris que pas une virgule ne serait enlevée par ce plénum", a regretté M. Keller.

Communes de montagne

Par rapport au projet initial, quelques modifications ont, malgré tout, été adoptées. Un amendement, porté celui-ci par la majorité de la commission, a permis d'adapter la définition de la compensation accordée aux communes dites "de montagne", en raison de leur altitude et déclivité.

Plutôt que l'altitude du centre de la commune, il a été décidé de calculer la compensation selon le lieu de résidence des habitants. Si elle vit à 730 mètres ou plus, une personne doit être considérée comme "résidant en altitude", a expliqué le rapporteur de la majorité de la commission, Pierre Dessemontet (PS).

Le Conseil d'Etat ne s'est pas opposé à cet amendement, qui ne modifie pas les équilibres financiers généraux du projet.

Après presque quatre heures de débats, souvent très techniques, les députés n'ont pas encore complètement bouclé le premier débat. Ils devront s'y remettre lors d'une prochaine séance, sachant qu'un second débat sera ensuite encore nécessaire.

Contre-projet à SOS Communes

Pour mémoire, la NPIV prévoit une nouvelle péréquation intercommunale, tout en intégrant une nouvelle répartition de certaines factures cantonales (sociale et policière), sources de tensions récurrentes entre le canton et les communes. Elle prévoit aussi un renforcement du rééquilibrage financier en faveur des communes.

La NPIV fait office de contre-projet à l'initiative populaire "SOS Communes", qui demande que l'entier de la facture sociale soit repris par le canton. Les initiants veulent attendre la fin des débats au Grand Conseil avant de se prononcer pour la suite. S'ils devaient maintenir leur texte, une votation populaire aurait lieu en septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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