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Suisse

La Suisse sanctionne le Groupe Wagner et un média de Prigojine

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Le groupe Wagner, dirigé par Evgueni Prigojine, est sanctionné par la Suisse, dans le sillage des mesures prises par l'UE (archives) (© KEYSTONE/AP Prigozhin Press Service)

La Suisse ajoute le groupe paramilitaire Wagner à la liste des sanctions prises dans le cadre de la guerre en Ukraine. Elle inclut aussi l'agence de presse russe RIA FAN. Le Département fédéral de l'Economie s'est associé aux mesures prises par l'Union européenne.

Les sanctions à l'encontre de ces deux entités entrent en vigueur jeudi à 18h, indique le DEFR. Le Groupe Wagner est visé en raison de sa participation à l'agression militaire de la Russie contre l'Ukraine. Il sert d'instrument dans la guerre hybride menée par la Russie.

Le groupe, dirigé par Evgueni Prigojine, fait partie d'un réseau complexe d'entreprises actives dans le monde entier et dans de nombreux secteurs comme l'aviation, la sécurité, le négoce de matières premières ou les services financiers. L'UE a décidé la semaine dernière de cibler cette entité. Mais sa nature juridique est peu claire.

Quant à l'agence de presse russe RIA FAN, elle est visée en raison de la diffusion de la propagande et de la désinformation sur la guerre. Ce média appartient au groupe médiatique Patriot, dont le conseil d'administration est dirigé par Evgueni Prigojine.

Listé depuis 2020

"Les sanctions à l'égard du Groupe Wagner sont un signal politique", a indiqué le Secrétariat d'Etat à l'Economie (Seco) à Keystone-ATS. Plus de 20 personnes liées à cette organisation ont été sanctionnées, comme son fondateur Dimitri Utkin, responsable des opérations de mercenaires en Ukraine.

Evgueni Prigojine figure déjà sur la liste des sanctions de la Suisse depuis octobre 2020 en lien avec ses activités en Libye, selon la liste du Seco. Une nouvelle entrée a été faite début 2022 pour cette personnalité dans le cadre de la situation en Ukraine.

La Confédération a décidé le 28 février 2022 de reprendre les sanctions de l'UE contre la Russie. Les mesures comportent des interdictions d'importation et d'exportation de biens, le gel d'avoirs et autres mesures financières ainsi que des restrictions de voyage.

Deux chaînes visées

Dans le contexte large de la guerre en Ukraine, la Confédération a également pris des mesures à l'égard de deux chaînes arabophones, RT Arabic et Sputnik Arabic. Ces médias sont accusés de jouer un rôle majeur dans la campagne internationale de désinformation menée par Moscou.

La Suisse interdit donc de placer toute publicité sur ces deux chaînes multimédias. Elles ne sont toutefois pas interdites de diffusion en Suisse, contrairement à ce qu'a décidé l'UE. Berne s'oppose par principe à une interdiction préférant opposer des faits.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Pas de grand gagnant à l'Eurodreams lundi. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams lundi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 9, 20, 23, 24, 37 et 39, ainsi que le numéro "dream" 1, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Un comité vaudois se dresse contre la loi sur l'électricité

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Le comité vaudois opposé à la loi sur l'électricité craint notamment pour la défigurartion du paysage. Il prend notamment comme exemple le parc éolien de Sainte-Croix. (Archives © KEYSTONE/Valentin Flauraud)

Défigurer le paysage, bafouer les droits populaires ou taper dans le porte-monnaie des Vaudois : ce sont les craintes d'un comité cantonal vaudois, formé pour soutenir le refus de la loi sur l'électricité soumis aux Suisses le 9 juin prochain. Les sections cantonales de l'UDC, de Paysage Libre et la Ligue vaudoise partent en campagne.

La loi sur l'électricité défigurerait le paysage vaudois, tout en bafouant les droits populaires. C'est la crainte d'un comité cantonal, composé notamment de l’UDC Vaud, de la Ligue vaudoise et de la section vaudoise de Paysage-Libre. Ils vont défendre le non à la votation fédérale sur cette loi, soumise au peuple le 9 juin prochain.

Le conseiller national UDC vaudois Yvan Pahud dénonce notamment les répercussions financières possibles.

La Ligue Vaudoise fait également partie de ce comité. Elle souligne le risque de perte d’autonomie des communes et des cantons en cas d’acceptation. Un des combats de la Ligue vaudoise. Son président, Félicien Monnier :

Félicien Monnier parle de deux visions de l’écologie qui s’affronteront dans les urnes en juin :

Diversification

Le conseiller national UDC Yvan Pahud, ainsi que le reste du comité contre la loi sur l'électricité, ne souhaitent pas laisser tomber l'éolien ou le solaire. Mais cela ne suffit pas selon le député :

Félicien Monnier, président de la Ligue vaudoise, parle plutôt d'une diversification des sources d'énergies :

L'élu UDC sous la coupole fédérale pense d'ailleurs que les réflexions ont évoluées concernant le nucléaire :

L'exemple de Sainte-Croix

Le comité dénonce notamment l'accélération de l'éolien dans notre pays et le canton, soulignant la vingtaine de projets prévus en terres vaudoises. Une source d'énergie jugée trop intermittente, notamment par le secrétaire général de la section vaudoise de Paysage Libre, Jean-Marc Blanc :

Le secrétaire général enchaîne, en prenant l'exemple du seul parc éolien vaudois actuellement en service, celui de Sainte-Croix :

 

Rappelons que les Suisses sont appelés aux urnes pour se prononcer sur ce sujet le 9 juin prochain.

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Suisse Romande

Le parlement valaisan se penche sur sa viticulture

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Le projet devrait passer la rampe du Grand Conseil mercredi (Photo d'illustration/Archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Valais veut moderniser son vignoble afin d'améliorer sa rentabilité et son développement. Le projet "Vignoble du XXIe siècle" à 170 millions dont 53 millions à charge du canton est au menu du Grand Conseil cette semaine qui se prononce à la fois sur ce crédit-cadre et sur une modification de la loi sur l'agriculture.

Ces dernières années après des épisodes de gel ou encore de mildiou, le Conseil d'Etat est venu avec "des emplâtres sur des jambes de bois" pour soutenir la branche, a lancé lundi au parlement cantonal le conseiller d'Etat Christophe Darbellay. "Mais vous nous avez régulièrement reproché de ne pas présenter une vision à long terme pour l'avenir de la viticulture. La voici".

Concrètement, des mesures de production visent à soutenir le renouvellement du capital plant, la mise en oeuvre de systèmes d'irrigation par goutte à goutte et l'amélioration des accès aux parcelles. Des mesures foncières misent quant à elles sur des remaniements parcellaires pour créer "des entités rationnelles d'exploitation" d'une surface de 3000 m2 au minimum.

"Vignoble adapté"

La facture globale du projet s’élève à 170 millions de francs. Cette somme se compose de 53 millions de subventions cantonales, de 8 millions de subventions fédérales et de 80 millions de crédits d'investissement. Les communes participeront quant à elles à hauteur de 13 millions de francs et 16,5 millions de francs sont à la charge de la branche.

"Ça peut paraître peu, ça peut paraître beaucoup. Ça correspond en proportion à ce qu'on a investi ces vingt dernières années pour refaire par exemple le verger valaisan", a précisé Christophe Darbellay. Avec ce projet, on donne "un instrument de travail à cette génération de professionnels qui fera le vignoble de demain", c'est-à-dire un vignoble adapté aux défis du futur, qu'ils soient économiques, environnementaux, ou en lien avec la relève qui fait parfois défaut dans la viticulture.

Les fonds seront alloués à des projets déposés par des caves ou des viticulteurs, a relevé Christophe Darbellay. Un plafond de soutien est fixé à 100'000 francs par année, par exploitation afin d’assurer la répartition des soutiens.

"Projet ambitieux"

"Le PLR soutient ce projet, mais veut y apporter des modifications, car nous estimons que la loi est trop peu claire sur les conditions pour bénéficier de ce programme", a fait savoir la formation. "C'est un projet ambitieux" qui amènera "une certaine pérennité" sur le long terme, a estimé le Centre du Valais romand.

Mais pour qu'il déploie ses effets, "il faudra s'attaquer, à court terme, aux revenus actuels du vigneron, soit au marché du raisin et des vins. Sans quoi les 53 milllions risquent de rester dans les caisses cantonales. Et le projet n'ira guère plus loin que le débat politique", ajoute-t-il.

Le groupe des Vert-e-s salue le projet, mais aurait toutefois souhaité la création d'une loi cantonale dédiée à la viticulture plutôt que deux articles dans la loi sur l'agriculture. Il estime également "dommageable" que la modification législative n'inclut aucune disposition claire quant aux objectifs, ne fasse aucune référence à l'analyse agroalimentaire et manque d'une vision claire sur la question de l'évolution de la surface viticole qui inclut la problématique des vignes abandonnées.

Exceptions souhaitées

Du côté de l'UDC et du Centre germanophones, on relève l'importance d'inscrire clairement des exceptions dans la loi pour les parcelles ayant des conditions topographiques accidentées et structurelles spécifiques. Le soutien de l'UDC du Haut-Valais dépendra de cette mesure, a-t-elle fait savoir.

Il existe des vignobles en forte pente sur l'entier du territoire cantonal, a souligné Christophe Darbellay. "Si cela peut vous rassurer, on passera certaines exceptions de l'ordonnance à la loi, mais on ne veut pas dénaturer le projet", a-t-il indiqué, rappelant que la problématique du parcellaire est le plus grand problème de la viticulture valaisanne.

Plus grand de Suisse, le vignoble valaisan avec ses 4675 hectares est aussi, actuellement, divisé en quelque 75 mille parcelles et plus de vingt mille propriétaires.

Les Suisses boivent moins

Le PS s'est aussi demandé si les mesures seront suffisantes pour soutenir de façon efficace la branche et si les vignerons seront nombreux à participer. "Nous pensons qu'il faut encore beaucoup de travail, de conviction et d'explication", estime la formation qui se demande aussi si le projet tient suffisamment compte des modifications de consommation de la population suisse qui boit moins de vin.

Aucun groupe n'a combattu l'entrée en matière qui a été acceptée par 122 voix contre 1. Le projet, qui sera débattu mercredi, devrait donc, sauf surprise, passer la rampe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Ligue des champions: Slavko Vincic arbitrera la finale

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Slavko Vincic dirigera la finale de la Ligue des champions (© KEYSTONE/EPA/NOUSHAD THEKKAYIL)

Le Slovène Slavko Vincic arbitrera la finale de la Ligue des champions entre Borussia Dortmund et Real Madrid. Le match se jouera le samedi 1er juin à Wembley.

La commission des arbitres de l'UEFA a annoncé la désignation de Vincic (44 ans) lundi. Il avait déjà dirigé la finale de l'Europa League en 2021. Cette saison, il a officié durant le quart de finale retour de C1 entre Borussia Dortmund et Atlético Madrid (4-2).

Le Roumain Istvan Kovacs sifflera pour sa part la finale de l'Europa League à Dublin entre Bayer Leverkusen et Atalanta (22 mai). Quant à la finale de Conference League entre Olympiakos Pirée et la Fiorentina, elle sera arbitrée par le Portugais Artur Soares Dias le 29 mai à Athènes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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