Culture
Eurovision: des millions de téléspectateurs devant leur écran
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Des millions de téléspectateurs en Europe, en Israël et en Australie ont allumé leur poste mardi soir pour suivre la première demi-finale de l'Eurovision. Show et émotions étaient au rendez-vous. Rendez-vous jeudi pour la seconde demi-finale.
A l'issue de la première demi-finale, la Norvège, l'Albanie, la Suède, l'Islande, les Pays-Bas, la Pologne, Saint-Marin, l'Estonie, le Portugal et l'Ukraine ont été choisis par le public pour se produire lors de la finale de l'Eurovision samedi.
Plusieurs pays n'ont pas lésiné sur les effets pyrotechniques ou autres rayons laser. Le Slovène Klemen avec sa chanson "How Much Time Do We Have Left" a semblé chanter la tête à l'envers dans un décor étoilé de lumières. D'autant plus émouvant qu'il s'adressait à sa femme souffrant d'une maladie incurable. Il ne participera pourtant pas à la finale.
Une seule caméra pour Zoë Më
Plus sobre, la chanteuse fribourgeoise Zoë Më a interprété en français la chanson "Voyage" qu'elle a coécrite. Sur scène, elle a été filmée par une seule caméra, une rareté.
La Suisse découvrait il y a à peine quelques mois la jeune femme de 24 ans. Mardi soir, c'était au tour des spectateurs à la Halle St-Jacques et de ceux devant leur petit écran d'entrer dans son univers oscillant entre pop et poésie, lumière et mélancolie, français et allemand.
"Tu comprendras un jour/Que les fleurs sont plus belles/Quand tu les arroses", dit le pré-refrain. Sélectionnée parmi les 450 chansons soumises, "Voyage" a tracé sa route en ligne, le clip compte aujourd’hui près de 1,3 million de vues sur YouTube. Retenue d'office, on la reverra samedi.
Prestation ukrainienne
Autre moment d'émotion, la prestation des musiciens ukrainiens, qui ont eu besoin d'une autorisation spéciale pour sortir de leur pays en guerre et venir à Bâle. Le groupe Ziferblat va interpréter "Bird of Pray" lors de la finale.
L'Estonien Tommy Cash ira aussi chanter son "Espresso Macchiato" en finale, un titre, qui a déjà fait beaucoup parler de lui en énervant les Italiens avec des clichés.
On entendra également à nouveau samedi les favoris, le trio finlandais KAJ, qui chante pour la Suède "Bara Bada Bastu", vantant le charme du sauna. Le public a marqué son enthousiasme mardi à la halle St-Jacques.
Lucio Corsi, 32 ans, a interprété pour l'Italie sa très belle ballade "Volevo essere un duro" (je voulais être un dur). Le musicien qui vient de Toscane se produit depuis plus de 10 ans sur de petites scènes. Tout change quand il termine deuxième au Festival de San Remo et que le gagnant décline l'invitation de l'Eurovision. L'Italie, membre des Big Five, est sélectionnée d'office pour la finale.
Céline Dion par vidéo interposée
En fin de soirée, Céline Dion est intervenue en vidéo, - on ignorait toujours mardi si la star allait venir ou non à la finale samedi à Bâle. Elle a rappelé le rôle que sa victoire pour la Suisse à l'Eurovision de Dublin en 1988 a joué dans sa carrière. En guise de salutations, elle a embrassé "l'Europe et le reste du monde". Différents chanteurs, qui ont participé à l'Eurovision l'an dernier à Malmö, ont ensuite interprété son titre vainqueur: "Ne partez pas sans moi".
C'est la yodleuse lucernoise Simone Felber, qui a ouvert la soirée. Une Suisse entre "tradition et modernité", a relevé le commentateur sur RTS1 Jean-Marc Richard, qui commente sa 34e et dernière Eurovision, un record.
Les présentatrices Hazel Brugger et Sandra Studer ont distillé un peu d'histoire suisse, sur fond de comédie musicale. Le ton s'est voulu à la fois ironique et fier.
Les différentes prestations ont bénéficié des 750 mètres carrés d'écran vidéo LED et 200 mètres carrés de sol LED de la Halle St-Jacques.
Les votes ont commencé peu après 22h30 pour s'arrêter quelques minutes avant 23h00. Seul le public a pu voter.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Les glaciers et leurs tentatives de préservation s'exposent à Vevey
Le Musée suisse de l'appareil photographique à Vevey consacre une double exposition sur la thématique des glaciers. Intitulée "Glaciers sous couvert. Une histoire de préservation", elle est à voir dès mardi et jusqu'au 17 août.
La première partie de l'exposition a lieu au musée et consiste en une sélection de photographies de glaciers provenant des collections. Elle a pour objectif de montrer le rôle crucial de l'institution dans la préservation de ce patrimoine.
"La comparaison entre la conservation d'une collection photographique et celle d'un glacier relève un même défi: ralentir l'inéluctable pour transmettre un héritage aux générations futures. Avec le temps, les photographies s'altèrent et les informations à leur sujet se perdent. Face à ces changements irréversibles, la conservation devient un acte de résistance", écrit la Ville de Vevey dans son dossier de presse.
Le second volet de l'exposition se déroule le long du quai Perdonnet avec des photographies contemporaines de glaciers recouverts de bâches, destinées à ralentir la fonte. Réuni par Nathalie Diestchi, professeure à la section d'histoire de l'art de l'Université de Lausanne, ce corpus inédit "offre une perspective artistique et scientifique sur ces paysages en mutation, suscitant une réflexion profonde sur les enjeux de leur protection", poursuit le document.
Une soirée d'ouverture publique ainsi qu'une table ronde sur les moyens techniques, patrimoniaux et culturels de préserver les glaciers des Alpes aura lieu mardi, à 18h00, au Musée suisse de l'appareil photographique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Un "concert du coeur" pour les détenus de Bois-Mermet
Les portes de la prison lausannoise du Bois-Mermet s'ouvriront jeudi à deux musiciennes. Les détenus auront ainsi accès à la "musique vivante" du duo Lumielles dans le cadre d'un événement organisé par l'association "Les Concerts du Coeur".
Une vingtaine de personnes détenues assisteront à ce concert d'environ une heure dans la salle de gym de l'établissement pénitentiaire situé sur les hauts de Lausanne. "Ce sera un concert intime qui devrait être très participatif. Le duo Lumielles a une grande expérience de la médiation", indique Mary Rose, co-directrice artistique de l'antenne vaudoise des Concerts du Coeur, à Keystone-ATS.
Depuis la création de l'association il y a six ans, c'est la toute première fois que ses musiciens se produiront en milieu carcéral. "C'était un de nos souhaits depuis le début, mais cela n'avait encore jamais été possible en raison des contraintes liées à ce milieu. Nous sommes ravis que cela puisse finalement se concrétiser grâce à une coordination particulière avec la prison du Bois-Mermet", poursuit Mary Rose.
Garantir le droit à la musique
A l'image de la fondation "Live music now" créée en 1977 par le violoniste et chef d'orchestre Yehudi Menuhin, les Concerts du Coeur ont pour objectif d'amener de la "musique vivante" à des publics qui peuvent difficilement fréquenter des concerts traditionnels pour des raisons de santé, d'âge ou de situation économique ou sociale.
"Pourtant, l'accès à la culture, et donc à la musique, fait partie des droits humains", souligne l'ancienne violoncelliste, reconvertie dans la gestion culturelle pour des raisons de santé. "Il est très important pour nous de proposer des concerts et des moments d'échange humain également dans les prisons."
Mary Rose croise les doigts pour que cette première pour l'association soit suivie par d'autres. "J'espère que cela pourra mener à des concerts dans d'autres établissements pénitentiaires et que nous pourrons peut-être même aller au-delà d'un concert, par exemple avec des ateliers de co-création", dit-elle.
Ces dernières années, l'Orchestre de chambre de Lausanne (OCL) et son chef Renaud Capuçon ont aussi donné des concerts en prison dans le canton de Vaud, dans celle de la Croisée à Orbe ou de la Tuilière à Lonay.
Soutien aux musiciens locaux
Outre ce concert en milieu carcéral, l'association a mis sur pied une trentaine de rendez-vous cet été dans le canton de Vaud. La majeure partie d'entre eux se dérouleront dans des EMS. D'autres auront lieu dans des hôpitaux, des centres d'accueil temporaire, ainsi que des foyers de l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM).
Les Concerts du Coeur ont vu le jour en 2017 en Valais. Des antennes ont ensuite essaimé dans les cantons de Vaud, Genève et Fribourg. Outre leur mission d'amener la musique aux publics empêchés, ces associations ont également pour objectif de soutenir les musiciens professionnels locaux.
L'association vaudoise emploie actuellement une soixantaine de musiciens à temps partiel et environ 200 sont engagés dans l'ensemble des cantons partenaires. Au total, elles organisent près de 500 concerts par an, dont environ 150 sur le territoire vaudois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Vevey: la collection Thierry Barbier-Mueller au Musée Jenisch
Le Musée Jenisch Vevey consacre sa nouvelle exposition à la collection d'art contemporain du Genevois Thierry Barbier-Mueller. Intitulée "Une conversation sans mots", elle est à voir dès vendredi et jusqu'au 26 octobre.
Né en 1960 dans une famille de collectionneurs d'art, Thierry Barbier-Mueller n'a pas dérogé à cette tradition. Il a constitué pendant 40 ans une collection fortement marquée par les artistes suisses, jusqu'à son décès soudain en 2023.
L'exposition "invite les visiteurs à une rencontre intime et silencieuse, non seulement avec les oeuvres, mais aussi avec l'esprit du collectionneur, qui a su créer un dialogue fertile et inspirant au sein de sa collection", écrit l'institution dans son dossier de presse.
Les pièces exposées ont été sélectionnées en fonction de leur représentativité parmi les oeuvres sur papier de la collection et de l'importance sentimentale que leur portait Thierry Barbier-Mueller, précise le musée. Aquarelle, gouache et estampe comptent parmi les techniques utilisées.
L'exposition s'articule en deux temps. Le premier volet donne à voir diverses représentations de paysages notamment des études au crayon de Robert Zünd, une estampe monumentale de Franz Gertsch ainsi que des dessins au fusain d'Alain Huck. Elle présente également les gouaches abstraites de Sylvia Bächli. Le second volet se concentre sur les représentations de figures humaines, ainsi que sur les moments fondateurs que représentent pour l'être humain l'amour et la mort.
Sans texte
Le titre de l'exposition, "Une conversation sans mots" a été choisi par les filles du collectionneur, et évoque le rapport de leur père à l'art. "Très discret quant à son activité de collectionneur, Thierry Barbier-Mueller a nourri sa passion dans une grande intimité", souligne l'institution.
Fidèle à cette "approche intuitive de l'art", l'exposition a été conçue sans texte et permet ainsi aux visiteurs de "percevoir, en filigrane, la personnalité du collectionneur", indique le musée. Un guide de visite, donnant la parole aux personnalités ayant côtoyé le Genevois accompagne cependant le public.
Albert Chavaz au Cabinet des estampes
En parallèle, le Cabinet des estampes expose un panorama de l'oeuvre d'Albert Chavaz (1907-1990), un peintre né à Genève et installé à Savièse après avoir découvert le Valais en 1934 suite à la commande d'un décor mural. Il est connu essentiellement pour ses représentations de paysages valaisans, ainsi que pour ses personnages féminins et ses natures mortes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Panorama de la Bataille de Morat comme expérience immersive
A l’occasion de l’anniversaire de la Bataille de Morat du 22 juin 1476, l’EPFL a lancé dimanche un site internet qui offre au grand public une expérience immersive de son célèbre panorama. Une plateforme met également les sources à la disposition des scientifiques.
Le Laboratoire de muséologie expérimentale de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a numérisé le Panorama de la Bataille de Morat, un trésor national du XIXe siècle auparavant inaccessible, a indiqué la haute école dans un communiqué.
Le tableau est restitué en tant que jumeau numérique augmenté de 1,6 billion de pixels. Il peut désormais être découvert et exploré en ligne, ainsi qu’à travers une série d'expositions interactives dans des musées suisses et d'autres institutions internationales.
Le site internet a été lancé dimanche 22 juin, date anniversaire de la célèbre bataille de 1476. Il donne accès à la plus grande image d'un objet physique jamais réalisée, à une ultra-haute résolution.
Il propose deux modes d'interaction: une plateforme scientifique, qui permet l'accès aux sources primaires avec des annotations scientifiques et une future extraction automatique des données, ou le Panorama Terapixel, enrichi de vidéos volumétriques, d'objets 3D, de capture de mouvement et d'un paysage sonore dynamique.
Accessibilité et inclusion
Cette interface destinée au grand public évolue en un récit multimodal où les usagers peuvent suivre des visites guidées, naviguer, observer et interagir avec le jumeau numérique de manière autonome, à travers une exploration libre.
L'accessibilité et l'inclusion sont au c½ur du projet. C'est pourquoi l'interface comprend une navigation trilingue (français, anglais et allemand) et un mode de description audio, assurant une expérience accessible aux personnes malvoyantes.
En parallèle de l'expérience numérique en ligne, une série d'expositions se déroulera d'août 2025 à mai 2027, comprenant le Museum für Gestaltung de Zurich, le Musée de Morat (FR), le Musée historique de Berne et le Château de Grandson (VD), ainsi que d'autres lieux internationaux.
Terapixel est un projet de recherche du Laboratoire de muséologie expérimentale de l'EPFL, dirigé par la professeure Sarah Kenderdine, en partenariat avec la Fondation du Panorama de la Bataille de Morat, propriétaire de l'½uvre originale.
Quête d'un lieu d'exposition
Sur le plan matériel, la quête d'un lieu d'exposition permanent pour le chef-d'oeuvre de Louis Braun, peint en 1893, dont les dimensions sont de 100 mètres par 10 pour une tonne et demie, piétine depuis de longues années.
Pour mémoire, le panorama illustre la bataille de 1476 au cours de laquelle les Confédérés ont vaincu le duc de Bourgogne Charles le Téméraire. Achevé en 1894, il a été restauré dans les années 2000.
L'exposition nationale de 2002 avait permis de l'exposer provisoirement dans le cube flottant de l'Arteplage de Morat. L'installation avait été l'une des plus visitées d'Expo.02.
https://terapixelpanorama.ch/
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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