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Suisse

Lafarge en Syrie: la Cour de cassation se prononcera le 16 janvier

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Lafarge est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes jihadistes, dont l'organisation Etat islamique (EI), et à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité d'une cimenterie à Jalabiya (archives). (© KEYSTONE/AP/FRANCOIS MORI)

La Cour de cassation française rendra sa décision le 16 janvier 2024 sur le pourvoi formé en mai 2022 par le cimentier français Lafarge, aux mains du géant des matériaux de construction Holcim, dans le dossier syrien.

La plus haute juridiction de l'ordre judiciaire hexagonal, qui a tenu une audience à ce sujet mardi, a mis sa décision en délibéré au 16 janvier, a indiqué la Cour de cassation à AWP jeudi. Elle ne se penche pas sur le fond de l'affaire mais vérifie que la loi a été correctement appliquée.

L'instance tranchera sur les mises en examen de Lafarge pour complicité de crimes contre l'humanité et mise en danger de la vie d'autrui de ses salariés en Syrie, qui ont été confirmées par la cour d'appel de Paris l'an dernier et que l'entreprise conteste toujours.

Le groupe est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes jihadistes, dont l'organisation Etat islamique (EI), et à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité d'une cimenterie à Jalabiya, alors même que le pays s'enfonçait dans la guerre.

Question de droit du travail français ou syrien ___

Selon un document de la Cour datant d'octobre, Lafarge, racheté par Holcim en 2015, a fait valoir que "seule la loi syrienne était applicable à la relation de travail" et que le délit de mise en danger d'une personne "ne peut procéder de la violation d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par une loi étrangère."

Au contraire, la défense des parties civiles avait plaidé lors d'une audience en septembre que le droit français s'appliquait. Maître Catherine Bauer-Violas, qui représente le Centre européen pour les droits constitutionnels et humains (ECCHR), basé à Berlin, et deux personnes physiques, expliquait à AWP que "c'est la société-mère qui a maintenu cette activité sur place", avec "des manquements délibérés", "alors que les salariés français avaient été rapatriés en 2012".

En mai 2022, la cour d'appel de Paris a confirmé que Lafarge demeurait "mise en examen de ces chefs" de complicité de crimes contre l'humanité et de mise en danger de la vie d'autrui, "dans le cadre de l'information judiciaire qui se poursuit".

Holcim rappelait à l'époque que "les événements survenus chez Lafarge ont été dissimulés à notre conseil d'administration au moment de la fusion en 2015 et sont en totale contradiction avec nos valeurs".

A l'automne 2022, Lafarge a plaidé coupable et accepté de payer 778 millions de dollars d'amendes et de confiscations aux Etats-Unis, pour avoir fourni un soutien matériel et financier de 2013 à 2014 à l'Etat Islamique et au Front al-Nosra dans le nord de la Syrie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Lausanne

Députés favorables à une stratégie cyclotouristique

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Le Grand Conseil vaudois aimerait poser des bornes pour les cyclistes sur les cols du canton (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les amateurs de vélo devraient pouvoir profiter de bornes ou panneaux le long des routes de montagne dans le canton de Vaud. Le Grand Conseil a accepté mardi un postulat visant à rendre plus attractive l'ascension des cols.

Pour l'auteure de ce postulat, l'ancienne députée et désormais conseillère nationale Jessica Jaccoud (PS), le Conseil d'Etat devrait élaborer une stratégie "touristico-sportive". Celle-ci permettrait d'encourager la pratique du vélo et stimulerait le tourisme quatre saisons.

Certains cols vaudois sont déjà équipés de tels balisages. Mais l'idée du postulat consiste à développer "une stratégie globale", afin d'assurer une uniformité sur les différentes routes des Préalpes et du Jura, le risque étant que chaque région propose son propre concept.

Bornes ou panneaux informatifs

Dans son texte, Jessica Jaccoud cite des exemples français, italiens ou andorrans où, au pied du col, une borne est placée pour indiquer le nombre de kilomètres jusqu'au sommet, l'altitude, le dénivelé ou encore le pourcentage moyen. D'autres panneaux sont installés au cours de la montée et au sommet.

"Ces balisages sont très appréciés des cyclotouristes, tant ils permettent de calibrer l'effort et de mesurer le chemin qu'il reste à parcourir", souligne le postulat. Le texte relève aussi que les cyclistes se prennent souvent en photo à côté de ces panneaux et les partagent sur les réseaux sociaux. "C'est donc un moyen de promotion touristique très performant", affirme Mme Jaccoud.

Hormis quelques abstentions et un refus, le postulat a été largement soutenu mardi par les députés. Il revient désormais au Conseil d'Etat d'y apporter une réponse.

Itinéraires VTT

Toujours au chapitre vélo, une motion a été présentée mardi devant le Grand Conseil pour demander une simplification administrative pour la création de parcours dédiés aux VTT et VTT à assistance électrique (VAE). L'auteur du texte, Sébastien Cala (PS), a relevé que la réalisation de tels itinéraires était actuellement "trop complexe", avec notamment des "difficultés de coordination" entre les différents services de l'Etat et l'absence d'une entité qui faciliterait les démarches pour les porteurs de projet.

De plus, une procédure CAMAC (via la centrale des autorisations en matière de construction) est désormais nécessaire alors que, "dans un passé récent", un simple accord des propriétaires suffisait, a-t-il ajouté dans sa motion.

Au vu du "fort développement" du VTT et du VAE, mais aussi de ses avantages en matière de santé publique ou de tourisme quatre saisons, M. Cala demande au Conseil d'Etat d'élaborer une stratégie VTT-VAE. Celle-ci devrait "fixer des axes de développement prioritaires, clarifier et simplifier les procédures d'autorisation".

Sa motion a été signée par une petite trentaine de députés, de gauche comme de droite. Elle a été renvoyée mardi en commission, qui sera chargée de l'étudier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: un homme auteur d'une dizaine de vols arrêté et incarcéré

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La police lausannoise a mis la main dimanche sur un homme auteur d'une dizaine de vols dans des restaurants et commerces de la capitale vaudoise (photo symbolique). (© Keystone/GABRIEL MONNET)

La police lausannoise a mis la main sur un homme auteur d'une dizaine de vols dans des commerces et restaurants de la capitale vaudoise. Ressortissant français de 40 ans, domicilié en France, il a été arrêté dimanche à l'aube à Lausanne après s'être introduit par effraction dans un restaurant du centre-ville. Il a été incarcéré.

La police a été alertée dimanche peu avant 04h00 par un témoin qu'une personne venait de briser la vitre d'un restaurant du centre-ville et avait pénétré à l'intérieur de celui-ci, a-t-elle indiqué mardi dans un communiqué. Rapidement sur place, plusieurs patrouilles de la police municipale ont interpellé l'individu et l'ont conduit à l'Hôtel de police.

Lors de l'enquête menée par la Police judiciaire de Lausanne sous la conduite du Ministère public, le Français a reconnu être l'auteur d'une dizaine de vols par effraction réalisés depuis le début du mois d'avril dans différents commerces et restaurants lausannois ainsi que des vols par introduction clandestine dans des maisons.

Les investigations se poursuivent afin de déterminer s'il a commis d'autres infractions. L'homme a été incarcéré, précise la police lausannoise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Gare de Morges: mise à l’enquête du bâtiment "Sablon Gare"

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CFF Immobilier met à l'enquête le dernier bâtiment du quartier des Halles qui remplacera l'actuelle gare de Morges (VD). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les CFF mettent à l'enquête le bâtiment "Sablon Gare" à Morges (VD) du 18 mai au 16 juin 2024. Il s'agit du dernier immeuble du quartier des Halles, qui a transformé ces dernières années les anciennes friches ferroviaires en un nouveau morceau de ville. Il remplacera l'actuel bâtiment de la gare.

Le nouvel édifice proposera cinq surfaces commerciales au rez-de-chaussée, des surfaces de bureaux divisibles du premier au quatrième étage ainsi que 58 nouveaux logements, allant du 1,5 aux 5,5 pièces du cinquième au onzième étage. Il aura une hauteur inférieure à ce que permet le Plan partiel d'affectation du quartier, soulignent les CFF mardi dans un communiqué.

La construction remplacera l'ancien bâtiment voyageurs, qui ne revêt pas d'importance historique majeure et qui n'est plus adapté aux exigences et aux développements futurs de la gare. Un nouveau hall de gare, plus spacieux, sera également construit. Il permettra un accès direct au quai 1 et au futur passage inférieur traversant qui sera réalisé dans le cadre de la modernisation de la gare.

Les CFF espèrent pouvoir commencer les travaux en 2026 pour une mise en service en 2029. CFF Immobilier investira 61 millions dans ce nouveau bâtiment. Le chantier n'aura pas d'impact sur le trafic ferroviaire.

Pour mémoire, le nouveau quartier des Halles a été mis en service entre 2020 et 2021 à côté de la gare. Il accueille 250 logements, près de 600 emplois, des commerces, des activités parapubliques, des logements protégés, une école, une crèche et un P+R de 300 places.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Un chanoine de St-Maurice a entamé une grève de la faim

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Dans le secteur de Saint-Maurice, l'abbaye de St-Maurice et le diocèse de Sion se mettent d'accord pour la nomination des curés, car certaines paroisses du secteur dépendent du territoire abbatial et d'autres de l'évêque (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Ecarté de sa fonction de curé-doyen, dans le sillage des révélations d'abus sexuels de novembre dernier, le chanoine Gilles Roduit de l'abbaye de St-Maurice a entamé une grève de la faim vendredi. Il veut être réhabilité dans ses fonctions.

"Aujourd'hui, simplement je demande justice. Je n'aurais jamais pensé en arriver là, mais pour moi la chose est devenue insupportable, invivable", a confié le prêtre sur les ondes de Rhône FM. "Tant que je n'ai pas une parole officielle sur ma situation, je ne peux pas exister", ajoute-t-il.

"Ma grève de la faim ira jusqu'à ce que justice soit faite. C'est-à-dire qu'on me rétablisse dans mes fonctions ou qu'on me dise qu'il y a des doutes sérieux et qu'on me fasse un procès", souligne encore celui qui souhaite retrouver son poste de curé-doyen.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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