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Économie

L'analyse de la situation des travailleurs âgés divise toujours

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Le risque de chômage de longue durée touche beaucoup plus souvent les travailleurs âgés (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Confédération et partenaires sociaux ont discuté lundi de la situation des travailleurs âgés. Des divergences subsistent dans l'analyse. Pour le Département de l'économie, cette 6e conférence nationale était la dernière, une décision que déplorent les syndicats.

Cette sixième rencontre clôturait un cycle de discussions entamées en 2015. Quatorze mesures ont été prises dans les domaines de la formation continue, de la sécurité sociale et de l’insertion professionnelle. Pour le Département fédéral de l'Economie (DEFR), ce cycle de conférences a créé un "élan crucial" pour améliorer la situation des actifs seniors.

La situation des travailleurs âgés sur le marché du travail a considérablement changé depuis 2015, selon le DEFR. La proportion d'actifs de 55 ans et plus a augmenté de 18% au cours des cinq dernières années, pour atteindre 826'000 personnes en 2020. Cette tendance positive s’est caractérisée par une plus forte participation des femmes au marché du travail.

Entre 2015 et 2019, le taux de chômage des personnes âgées entre 50 et 64 ans est resté plus ou moins stable. En 2020, il a augmenté pour toutes les catégories d'âge en raison de la pandémie. Point noir: le chômage de longe durée augmente avec l'âge. En 2020, la part des 55-64 ans qui restent au chômage plus d'un an était de 52%, contre 28% chez les 25-39 ans.

Des projets ciblés

Pour le département de Guy Parmelin, les discussions avec les partenaires sociaux ont débouché sur plusieurs mesures pour faire face à cette situation difficile. Cette année encore, un projet-pilote destiné aux personnes de plus de 40 ans a été mis en place dans onze cantons. Il leur permet de réaliser gratuitement une analyse de leur situation. L’objectif est de proposer ce service gratuitement dans toute la Suisse à partir de 2022.

Dans le cadre d’un programme d’impulsion, la Confédération promeut en outre jusqu’à fin 2024 les projets cantonaux visant à améliorer la réinsertion professionnelle. Des "job coaches" soutiennent les participants individuellement, les rendent autonomes et les suivent après l’arrivée en fin de droits et même après l’embauche.

Pour la Confédération, les mesures en cours seront mises en oeuvre afin de remplir les engagements pris tout au long du cycle de conférences. Et le dialogue sera poursuivi dans le cadre des organes et structures existants. Une table ronde supplémentaire sera organisée si nécessaire, précise le DEFR.

Syndicats déçus

Les syndicats regrettent la fin de la conférence nationale. "Compte tenu de la détérioration constante de la situation des travailleurs âgés, elle serait plus urgente que jamais", estime Adrian Wüthrich, président de Travail.Suisse. La crise du Covid a encore aggravé les problèmes des actifs en fin de carrière, renchérit l'Union syndicale suisse (USS).

Beaucoup de chômeurs âgés sortent du système au bout de longues recherches sans succès, relève l'USS. Ils ont plus de risques de tomber à l'aide sociale. La part des personnes de 50 à 64 ans qui recourent à ce dernier filet est passé de 1,9% à 3% depuis 2005, soit une proportion beaucoup plus élevée que dans les autres classes d'âge.

Travail.Suisse appelle au lancement d'une conférence de suivi pour relever les défis du monde du travail 4.0. L'accent doit être mis sur la formation, car "ce qui manque avant tout aux travailleurs âgés, c'est le soutien de leurs employeurs pour une formation continue".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Zéro émission en 2050: l'Europe n'est pas prête

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La plupart des voitures thermiques actuelles émettent toujours la même quantité de CO2 qu'il y a 12 ans, selon l'un des auteurs du rapport (image prétexte). (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

L'objectif de zéro rejet de gaz à effet de serre dans l'UE pour les automobiles neuves à partir de 2035 sera difficile à atteindre, les trois conditions nécessaires n'étant pas réunies. C'est ce que montre un rapport de la Cour des comptes européenne publié lundi.

Premier "échec": la réduction des émissions de CO2 des voitures à moteur thermique (à essence et diesel). L'instance indépendante de contrôle des finances de l'UE souligne que les rejets des voitures neuves n'ont commencé à baisser qu'en 2020, "soit 11 ans après l'entrée en vigueur du premier règlement en la matière".

"Malgré des ambitions fortes et des exigences strictes, la plupart des voitures thermiques actuelles émettent toujours la même quantité de CO2 qu'il y a 12 ans", souligne Nikolaos Milionis, l'un des auteurs.

Le développement des carburants alternatifs (biocarburants, carburants de synthèse, hydrogène) constitue le deuxième axe identifié par la Cour. Mais les auteurs "ont mis en évidence l'absence d'une feuille de route précise et stable pour résoudre les problèmes à long terme du secteur: la quantité de carburant disponible, les coûts et le respect de l'environnement", expliquent-ils.

"Dépendance extrême" de l'Europe

La troisième voie est le développement des véhicules électriques. Mais l'UE doit améliorer "de manière significative" sa compétitivité, surtout pour fabriquer des batteries. "L'industrie européenne des batteries est à la traîne", malgré "des aides publiques importantes", relèvent les auteurs: "moins de 10% de la capacité de production mondiale" est basée en Europe et la Chine "détient à elle seule 76% des capacités mondiales".

"Nous voulons attirer l'attention sur les faibles capacités de production et les risques liés aux importations de batteries", a souligné Afonso De Castro Malheiro, l'un des auteurs, lundi en présentant le rapport à la presse.

Le document relève la "dépendance extrême" de l'Europe "aux importations de ressources en provenance de pays tiers avec lesquels elle ne dispose pas d'accords commerciaux satisfaisants" ou présentant "des risques géopolitiques pour l'autonomie stratégique de l'Europe", "sans parler des conditions sociales et environnementales dans lesquelles ces matières premières sont extraites."

Ainsi, l'Europe "importe 87% de son lithium brut d'Australie, 80% de son manganèse d'Afrique du Sud et du Gabon, 68% de son cobalt de la République démocratique du Congo et 40% de son graphite de Chine".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'ex-patron de la BCGE a touché 1,9 million de francs en 2023

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Blaise Goetschin est aujourd'hui respectivement administrateur et vice-président des conseils d'administration d'Arab Bank (Switzerland) et de Gonet & Cie. (archive) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'ancien directeur général de la Banque cantonale de Genève (BCGE), Blaise Goetschin, a perçu en 2023 une rémunération brute totale de 1,9 million de francs, contre environ 1,8 million un an plus tôt.

Le salaire fixe de M. Goetschin est resté inchangé à 728'196 francs, tandis que la part variable a augmenté de 13,8% à 1,2 million, indique le rapport annuel paru lundi.

Pour l'ensemble de la direction, la rétribution brute a totalisé 6,7 millions, après 6,1 millions l'année précédente. Concernant le conseil d'administration, l'enveloppe est passée de 1,2 million à 1,3 million en 2023.

Après un quart de siècle à la tête de la BCGE, M. Goetschin a quitté son poste le 5 avril. Il est aujourd'hui respectivement administrateur et vice-président des conseils d'administration d'Arab Bank (Switzerland) et de Gonet & Cie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les Suisses rêvent toujours de posséder leur propre logement

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La demande pour les appartements en copropriété a augmenté l'an dernier. (archive) (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

La demande pour les appartements en copropriété a augmenté l'an dernier, mais pas dans toutes les régions, comme le montre une étude du marché immobilier en ligne publiée lundi.

Le volume de publicités pour les appartements en copropriété, qui avait diminué de près de 6% en 2022, s'est nettement redressé en 2023: il a enregistré une croissance robuste de près de 20%, selon l'analyse du marché immobilier en ligne du portail ImmoScout24 en collaboration avec l'association des propriétaires de logements HEV Schweiz et le Swiss Real Estate Institute.

La raison de cette augmentation réside dans la baisse des taux d'intérêt à long terme au cours de l'année dernière, d'autant plus qu'environ 80% des propriétaires en Suisse financent leur bien immobilier avec des hypothèques à taux fixe. Le taux d'intérêt moyen d'une hypothèque à taux fixe sur cinq ans était d'environ 2,9% au premier trimestre 2023, alors que sa valeur était tombée à environ 2,2% à la fin de 2023.

Pour Martin Waeber, directeur pour les investissements immobiliers chez SMG Swiss Marketplace Group, les résultats de cette analyse montrent qu'il n'y a pratiquement rien qui puisse ébranler le marché immobilier suisse. "Posséder son propre chez soi, que ce soit un appartement ou une maison, continue de faire rêver", affirme Martin Waeber. "La persistance de la demande est en fin de compte due aux terrains, particulièrement rares en Suisse", ajoute-t-il.

Cependant, cette expansion nationale des offres ne s'est pas traduite par une durée plus longue des annonces publicitaires; au contraire, avec une moyenne de 76 jours, elle a même diminué d'un jour par rapport à l'année précédente.

La combinaison de l'évolution de la durée des annonces et du nombre d'annonces permet de tirer des conclusions sur la demande dans les différentes régions. Ainsi, l'an dernier, la demande a notamment augmenté dans les cantons de Vaud, du Valais, du Tessin et dans l'Espace Mittelland. A l'opposé, la Suisse orientale a enregistré une légère baisse. Dans le nord-ouest de la Suisse, la demande est restée pratiquement inchangée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La BNS renforce les exigences en matière de réserves minimales

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La BNS fait passer l'obligation en matière de réserves minimales de 2,5% à 4% des engagements déterminants. (archive) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Banque nationale suisse (BNS) a annoncé lundi renforcer l'exigence en matière de réserves minimales pour les banques résidentes. Elle adapte l'ordonnance de la Banque nationale (OBN) avec effet au 1er juillet.

L'institut d'émission fait passer l'obligation en matière de réserves minimales de 2,5% à 4% des engagements déterminants, a-t-il indiqué dans un communiqué. En plus des autres engagements déterminants, l'intégralité des engagements de dépôts clientèle entreront dans le calcul des réserves minimales, et non plus 20% comme jusqu'à présent.

"Ces adaptations réduisent les charges d'intérêts de la Banque nationale, étant donné que les avoirs à vues détenus par les banques (pour satisfaire cette exigence) ne sont pas rémunérés", précise la publication. La banque centrale helvétique s'assure ainsi la mise en oeuvre de sa politique monétaire dont le cap actuel "n'est pas modifié".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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