Suisse
L'Australie rouvrira son ambassade en Suisse en 2022
L'Australie renforce sa présence diplomatique en Suisse. Elle va y rouvrir une ambassade à Berne en 2022, 30 ans après l'avoir fermée. Elle souhaite ainsi renforcer son partenariat stratégique et étendre sa coopération.
Cette décision renforcera les liens politiques, économiques, stratégiques, culturels et scientifiques qui unissent les deux pays, a déclaré vendredi la ministre australienne des affaires étrangères Marise Payne, dans un message vidéo publié sur Twitter. L'annonce intervient au moment où la Suisse et l'Australie célèbrent 60 ans de relations diplomatiques officielles.
Le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis a salué dans la vidéo la décision de l'Australie, la qualifiant de "réjouissante". "Chers amis australiens, bienvenue en Suisse. C'est merveilleux de vous avoir ici", a déclaré le conseiller fédéral. Il a souligné que cette décision était dans l'intérêt politique et économique des deux pays.
L'Australie avait fermé son ambassade en Suisse à la fin de l'année 1992. Les raisons invoquées à l'époque étaient des finances publiques en difficulté, ainsi que le renforcement de la présence diplomatique australienne en Asie du Sud-Est. La représentation australienne à Berne avait été établie en 1970. Le bâtiment était situé dans le quartier de Kirchenfeld.
L'Australie dispose d'un consultat général à Genève. Les questions relatives aux visas étaient jusqu'à présent traitées par l'Australie depuis son ambassade à Berlin. La Suisse et l'Australie avaient signé une déclaration sur un dialogue politique en 2013.
26'000 Suisses en Australie
Les liens sont forts entre les deux pays. Selon la Confédération, l'Australie abrite l'une des plus grandes communautés de Suisses de l'étranger, avec quelque 26'000 ressortissants helvétiques qui vivaient dans ce pays fin 2020.
La Suisse est également l'un des plus importants investisseurs étrangers en Australie. Elle y exporte notamment des produits pharmaceutiques et chimiques, des instruments de précision et des machines. En contrepartie, la Suisse importe principalement des métaux précieux, mais aussi des produits agricoles et pharmaceutiques.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Christophe Darbellay partira aussi à la chasse aux loups
Le conseiller d'Etat Christophe Darbellay ira à la chasse au loup. Il fait partie des chasseurs qui participeront à la régulation proactive des meutes organisée par le canton. Celui-ci a sept des treize meutes présentes sur son territoire dans le viseur.
"En général, je ne chasse que ce que je mange et je ne mange que ce que je chasse", a indiqué mardi à Keystone-ATS Christophe Darbellay, revenant sur une information parue dans les médias régionaux. Mais, ici, "il s'agit de donner un signal sur la nécessité de réguler le loup de manière proactive. Nous avons en Valais plus de meutes que ce que prévoit la Confédération pour l'ensemble du territoire suisse. Il n'y a rien de plus à ajouter".
Les autorités valaisannes ont décidé de tuer sept des treize meutes présentes dans le canton. Cela représente environ 34 loups sur une population estimée entre 90 et 120 individus. Pour y parvenir, le canton fait appel aux chasseurs qui doivent suivre une formation spécifique pour prendre part à l'opération.
Environ 800 chasseurs sur les quelque 3000 que compte le canton l'ont suivie la semaine dernière, selon le service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF). Parmi eux, figure donc Christophe Darbellay. Cette année, en plus de ses permis de chasse haute et basse, l'élu centriste a aussi pris celui de chasse au renard.
Deux approches
C'est que le canton a prévu deux approches pour traquer le grand prédateur. D'une part les chasseurs formés et au bénéfice d'une autorisation de tir particulière-individuelle qui voient passer un loup, lors d'une chasse au renard (permis E) ou au sanglier (permis S), ont le droit de l'abattre s'ils se trouvent dans la zone autorisée par l'OFEV.
Parallèlement, certains chasseurs spécialisés seront également intégrés dans le groupe de soutien chasse (GSC) sous la responsabilité du service de la chasse. Chaque garde-faune sera épaulé par cinq à dix chasseurs titulaires d'autorisation de chasser par meute/tir, choisis par le SCPF. Ceux-ci seront mandatés au cas par cas. La chasse au loup se fait essentiellement de nuit.
Christophe Darbellay compte participer aux deux approches mises sur pied par le canton. Celui qui est aussi chef du gouvernement valaisan ne s'inquiète pas du cumul d’activités: "Je dégagerai des disponibilités la nuit, le weekend et durant les vacances".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Une économie vaudoise solide mais aux perspectives mitigées
Les entreprises vaudoises résistent comme elles peuvent au ralentissement de la conjoncture mondiale. De fortes disparités marquent les branches des différents secteurs, notamment en fonction des marchés dont elles dépendent.
"Après le rebond extraordinaire de 2021, qui a suivi la récession due à la pandémie, la conjoncture a de nouveau ralenti en 2022 sur l'ensemble du globe en raison de la guerre en Ukraine et des tensions sur le marché de l'énergie. Une situation incertaine a marqué 2023 et devrait perdurer en 2024", a expliqué mardi Jean-Pascal Baechler, conseiller économique à la Banque cantonale vaudoise (BCV) aux médias lors de la présentation des derniers indicateurs conjoncturels publiés par la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI).
Dans ce contexte, la croissance dans le canton de Vaud s'inscrit en baisse de un point, à 1,4% pour cette année et devrait se maintenir à 1,3% en 2024. Une tendance similaire s'observe en Suisse. La Commission parle donc de stabilité, soulignant que l'économie vaudoise ne ploie pas devant l'affaiblissement mondial. Mais pas de quoi se réjouir pour autant, selon Jean-Pascal Baechler.
Jean-Pascal Baechler de souligner tout de même que l’inflation est en baisse. Elle est repassée sous la barre des 2%. Doit-on donc s’attendre à une baisse des taux directeurs l’an prochain ? La réponse du conseiller économique de la BCV.
Baisse des exportations
Sans surprise, les exportations vaudoises ont reculé de 5,3% sur les 10 premiers mois de l'année. Leur niveau reste cependant supérieur à celui de 2019. Les différentes branches connaissent des fortunes diverses: en baisse pour la chimie et le matériel médical, en hausse pour l'horlogerie.
"Cela s'explique notamment par les marchés dont dépendent les branches", poursuit Claudio Bologna. "Les industries dépendantes de la zone euro sont impactées en raison de la cherté du franc. En revanche, l'horlogerie et la joaillerie, qui ont l'Asie comme principal marché ressentent moins ce paramètre."
Fortes disparités
Les secteurs connaissent également de fortes variations. Dans la construction, les carnets de commande du second oeuvre atteignent des valeurs record, avec 11 mois de réserves de travail. Ceux du gros oeuvres sont plus clairsemés avec des réserves de trois mois. "Les démarches administratives qui deviennent toujours plus longues et complexes ont tendance à décourager les investisseurs", analyse Nicolas Tripet de la Fédération vaudoise des entrepreneurs.
Le second oeuvre ressent fortement le manque de main d'oeuvre. Ainsi, l'enquête conjoncturelle de la CVCI révèle que 64% des répondants des travaux de finition, d'installation électrique et de plomberie jugent le manque de personnel comme un obstacle à la bonne marche des affaires. Ce manque de bras empêche-t-il le secteur de se réjouir? Nicolas Tripet.
Dans le secteur de l'industrie, de grandes disparités sont également observées. Ainsi, la durée assurée de production pour la branche machines et de l'équipement est de 14 mois, et les professionnels sont 98% à juger les affaires satisfaisantes ou bonnes. En revanche la branche industrie et travail des métaux souffre de la faiblesse de la demande. Quelque 53% des professionnels jugent les affaires mauvaises.
Restaurateurs mécontents
Du côté de l'hôtellerie-restauration, les hôteliers ont le sourire tandis que les restaurateurs tirent la langue. Le résumé de Florence Wargnier, cheffe de service chez Vaud Promotion.
Bien que 51% des répondants hôteliers ont enregistré un chiffre d'affaires en baisse pour l'été 2023 par à 2022, ils ont de quoi se réjouir. L'été 2022 avait en effet constitué un record avec une augmentation de 6% du total des nuitées.
En revanche, malgré la météo favorable de l'été 2023, les restaurateurs vaudois sont 42% à mentionner un chiffre d'affaires en baisse et 40% à juger la situation des affaires mauvaises. Ils invoquent la demande insuffisante, la pénurie de personnel et la hausse des coûts, en particulier de l'énergie.
Commerçants inquiets
Le secteur des services s'est globalement maintenu en 2023, mais a souffert du manque de main d'oeuvre, en particulier dans la branche des services informatiques. Cette dernière a connu un pic historique au premier trimestre 2023. "La digitalisation, la cybersécurité et l'avènement de l'intelligence artificielle constituent des tendances particulièrement porteuses", a fait remarquer Karine Bardetscher Chamoso de l'Ordre vaudois d'Experts Suisse.
Quant au secteur du commerce de détail, en constante mutation, il se trouve dans une situation "relativement mauvaise", a déclaré Patrick Zurn de la CVCI. Les inquiétudes portent actuellement sur "le franc fort et le tourisme d'achat qui en résulte". Les commerçants étaient 30% à juger la marche des affaires mauvaise en octobre, mais s'attendaient toutefois à une embellie avec les fêtes de fin d'année.
Suisse
Accident d'un avion militaire lors d'un atterrissage à Emmen (LU)
Un avion militaire de type PC-21 a eu un accident mardi lors d'une manoeuvre d'atterrissage sur la base aérienne d'Emmen (LU). Le pilote et l'élève-pilote qui se trouvaient à bord ont pu s'éjecter, a indiqué l'armée suisse.
L'avion accidenté est un avion-école de type PC-21, du constructeur suisse Pilatus. Cet appareil biplace est en service dans l'armée depuis 2008. Au total, huit avions de ce type ont été acquis.
L'appareil est utilisé pour l'instruction de base et avancée des pilotes de jets, ainsi que pour l'instruction au combat aérien, au vol sans visibilité et à la voltige aérienne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Abattage d'arbres: la nouvelle loi vaudoise est jugée trop stricte
Entrée en vigueur depuis moins d'une année, la nouvelle loi vaudoise sur la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPNP) doit être révisée. Le Grand Conseil en a fait mardi la demande au Conseil d'Etat, estimant qu'elle est trop contraignante pour l'abattage et l'élagage de certains arbres.
Même si son règlement d'application n'est pas encore connu, cette nouvelle loi a amené "certaines surprises aux propriétaires et aux communes", a remarqué Charles Monod (PLR), auteur de la motion visant à rectifier la loi. Il a pris l'exemple de demandes d'abattage d'arbres malades ou secs qui nécessitent, selon la nouvelle loi, une mise à l'enquête publique. Jusqu'ici, une autorisation de la municipalité suffisait.
Si la protection du patrimoine arboré peut être "saluée", une application "trop stricte" entraîne "une bureaucratie inutile", a souligné le député. Selon lui, certaines communes devront même engager du personnel pour répondre à ces demandes. Il a demandé au Conseil d'Etat de réviser la LPrPNP, afin de préciser que la mise à l'enquête publique est uniquement obligatoire lorsqu'il s'agit d'abattre ou élaguer des arbres dits "remarquables". Les autres demandes doivent rester de la compétence des municipalités.
Plusieurs députés ont abondé dans le même sens, certains affirmant que le Parlement n'avait "pas vu passer le puck" au moment de voter la loi et qu'il fallait désormais "rectifier le tir". Il ne s'agit pas "d'affaiblir" la loi mais de parvenir à "une sobriété administrative", a résumé Sébastien Humbert (Vert'libéraux).
Du côté des Vert-e-s, Rebecca Joly a reconnu qu'une publication "systématique" dans la Feuille d'avis officiel (FAO) était exagérée dans certaines situations, car "coûteuse et chronophage". Elle a toutefois prévenu que l'arrêt "complet de toute enquête publique" allait "trop loin" car un "contrôle" doit rester possible pour le grand public et les organisations environnementales.
Fausses informations
Le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos a aussi dit comprendre "la surcharge administrative" liée à une publication dans la FAO, qui ne devrait être maintenue que pour les arbres remarquables. Pour le reste, il a estimé possible de revenir à l'ancienne loi avec un affichage au pilier public et sur le site internet de la commune.
Le conseiller d'Etat a aussi indiqué que le règlement d'application de la nouvelle loi était "à bout touchant". En attendant, il a tenu à démentir certaines "rumeurs" et fausses informations. Comme par exemple le fait qu'un arbre "à deux doigts de s'écrouler et représentant un danger imminent" ne pourrait pas être abattu sans mise à l'enquête.
Il a promis que les communes allaient être informées, en attendant que cette loi soit rectifiée et que son règlement d'application soit connu.
Dans un vote à mains levées, le Grand Conseil a accepté la motion de Charles Monod demandant la révision de LPrPNP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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