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Économie

Le bénéfice net d'UBS accélère en 2022

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La banque aux trois clés a brillé l'an dernier, dans des conditions difficiles. (archive) (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW)

UBS a vu son bénéfice net augmenter l'année dernière, malgré la volatilité des marchés et dans un contexte géopolitique tendu. Les actionnaires verront leur dividende relevé et profiteront d'un nouveau programme de rachat d'actions.

En 2022, le numéro un mondial de la gestion de fortune a enregistré un résultat avant impôts en hausse de 1,3% à 9,6 milliards de dollars. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires s'est quant à lui établi à 7,63 milliards, en progression de 2%, a-t-il annoncé mardi dans un communiqué.

Le produit d'exploitation s'est par contre contracté de 2% à 34,6 milliards, alors que les charges ont baissé de 4% à 24,9 milliards.

La banque a par ailleurs profité de la confiance de ses clients, encaissant dans son coeur de métier, la gestion de fortune mondiale, pas moins de 60 milliards de dollars d'afflux nets générant des commissions sur l'exercice écoulé.

Les actionnaires profiteront d'un dividende de 0,55 dollar par action, après avoir reçu 0,50 dollar au titre de 2021. L'établissement zurichois va par ailleurs lancer un nouveau programme de rachat d'actions à hauteur de 5 milliards de dollars, après en avoir acquis pour 5,6 milliards l'année précédente.

Au seul quatrième trimestre, la banque aux trois clés a vu son bénéfice d'exploitation accélérer de 12% sur un an à 1,94 milliard, tandis que le profit net a bondi de 23% à 1,65 milliard.

Ces chiffres sont clairement supérieurs aux prévisions des analystes consultés par l'agence AWP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

USA: l'inflation monte en décembre à 2,9% sur un an

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La hausse de l'inflation en décembre aux Etats-Unis conforte les marchés dans l'idée que la Fed ne multipliera pas les baisses de taux en 2025. (archives) (© KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO)

L'inflation a de nouveau accéléré en décembre aux Etats-Unis, pour le troisième mois d'affilée, selon l'indice CPI publié mercredi, montrant que le pays s'éloigne encore un peu de la cible fixée par la banque centrale américaine (Fed).

De décembre 2023 à décembre 2024, les prix à la consommation ont augmenté de 2,9%, contre 2,7% en novembre, selon l'indice publié par le département du Travail, et sur lequel sont indexées les retraites.

La Fed privilégie une autre mesure, l'indice PCE, publié à la fin du mois, qui a aussi récemment progressé (à +2,4% en novembre). L'objectif de la Fed est de le ramener à 2%.

Les analystes s'attendaient cette hausse du CPI de 2,9% sur un an, selon le consensus publié par MarketWatch.

Mais ils s'attendaient aussi à une moindre augmentation d'un mois sur l'autre: +0,3%. L'indice a finalement progressé de 0,4% entre novembre et décembre, tiré par l'augmentation des prix du logement, des billets d'avion, des véhicules d'occasion ou encore des assurances automobiles, selon le communiqué.

Au-dessus de la cible de la Fed

L'inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, a toutefois ralenti à 3,2% sur un an.

"Ce recul du côté de l'inflation sous-jacente est un soulagement, même si cela reste largement au-dessus de la cible de 2% de la Fed", a remarqué Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets dans une note.

Il ajoute que cette publication conforte les marchés dans l'idée que la Fed ne multipliera pas les baisses de taux en 2025, "surtout parce que l'état du marché de l'emploi ne soulève pas d'inquiétude".

La Fed avait systématiquement abaissé ses taux lors de ses trois dernières réunions, pour un total d'un point de pourcentage.

Mais avec une inflation qui rebondit, ou cesse de se calmer, les acteurs de la finance anticipent que ce cycle de baisse sera mis sur pause, pour éviter la surchauffe de l'économie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

BlackRock dépasse les attentes, marquant une année record

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L'année dans son ensemble a été marquée par un chiffre d'affaires ayant franchi pour la première fois le cap des 20 milliards de dollars. (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

L'américain BlackRock, premier gestionnaire d'actifs au monde, a de nouveau dépassé les attentes au quatrième trimestre 2024. L'année dans son ensemble a été marquée par un chiffre d'affaires ayant franchi pour la première fois le cap des 20 milliards de dollars.

"BlackRock entre dans 2025 avec encore plus de potentiel de croissance et d'atouts que jamais auparavant. C'est juste le commencement", a commenté Larry Fink, patron de BlackRock, cité dans un communiqué. Il a notamment mis l'accent sur les acquisitions menées en 2024 par le groupe - GIP qui est finalisée depuis octobre et celles de Preqin et HPS encore en cours -, ainsi que sur la collecte nette record pour le second trimestre consécutif (281 milliards de dollars) et sur l'ensemble de l'exercice (641 milliards), et sur le chiffre d'affaires annuel qui a atteint un sommet inédit.

Entre octobre et décembre, BlackRock a engrangé 5,68 milliards de dollars de chiffre d'affaires (+23%) et un bénéfice net de 1,67 milliard (+21%). Rapporté par action et hors éléments exceptionnels - référence pour les marchés -, le bénéfice par action ressort à 11,93 dollars contre 9,66 dollars un an plus tôt.

C'est mieux que le consensus des analystes de FactSet qui attendait 11,26 dollars. Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, l'action BlackRock gagnait 2,79%.

Au 31 décembre, le niveau des actifs sous gestion atteignait 11.551 milliards de dollars, soit une hausse de 15% sur un an. Sur l'ensemble de l'année, le gestionnaire a réalisé un chiffre d'affaires de 20,41 milliards (+14%) et un bénéfice net de 6,37 milliards (+16%). Dilué par action et proforma, ce dernier ressort à 43,61 dollars contre 37,77 dollars en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Deuxième année de récession d'affilée pour l'Allemagne en 2024

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L'Allemagne a enregistré une contraction de 0,2% de son produit intérieur brut (PIB) en 2024, ralentie par la crise persistante de son modèle industriel et exportateur, selon une première estimation mercredi de l'institut Destatis. (© KEYSTONE/EPA/HANNIBAL HANSCHKE)

L'économie allemande s'est de nouveau contractée en 2024, une deuxième année de récession d'affilée liée à la crise persistante du modèle industriel et exportateur, dans une période d'incertitude politique marquée par des élections législatives en février.

La première économie européenne a enregistré une chute de 0,2% de son produit intérieur brut (PIB) en 2024, selon une première estimation mercredi de l'institut Destatis. En 2023, le PIB s'était déjà contracté de 0,3%, plombé par la hausse des coûts de l'énergie consécutive à la guerre russe en Ukraine.

Au dernier trimestre 2024, le PIB a baissé de 0,1% par rapport au trimestre précédent, selon une estimation préliminaire de l'institut.

Le repli de 2024 est aligné avec les estimations du gouvernement et de la banque centrale allemand (Bundesbank), alors que le Fonds Monétaire International (FMI) tablait, plus optimiste, sur une stagnation.

Pilier de la réussite économique du pays, "les exportations allemandes ont baissé malgré l'augmentation globale du commerce mondial en 2024", a constaté Ruth Brand, la présidente de l'institut Destatis, lors d'une conférence de presse.

La crise économique s'illustre avant tout dans les difficultés de l'industrie manufacturière, dont "la compétitivité internationale est "mise sous pression".

Notamment dans l'automobile, les grands groupes du pays perdent du terrain face à leurs concurrents chinois, plombés par des coûts de l'énergie toujours élevés depuis le début de la guerre russe en Ukraine en 2022.

Par ailleurs, "les ménages se sont abstenus d'acheter malgré la hausse de leurs revenus à cause de l'incertitude sur l'évolution de la situation économique".

Malgré le recul de l'activité, le déficit public allemand s'est maintenu à 2,6% du PIB en 2024, toujours en dessous de la moyenne de l'UE estimée à 3,1%.

Les économistes ne tablent pas sur un rebond rapide : "tout porte à croire que 2025 sera la troisième année consécutive de récession", a commenté mercredi Jens-Oliver Niklasch, de la banque LBBW, accentuant la pression sur le gouvernement qui sera formé à l'issue des élections législatives du 23 février.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Espace Schengen: lutte aussi en Suisse contre l'entrée illégale de passagers aériens

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Les sanctions contre les compagnies aériennes qui ne respectent pas les nouvelles règles seront durcies (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Suisse doit participer à la lutte contre l'entrée dans l'espace Schengen de passagers aériens illégaux ou qui sont susceptibles d'être une menace sécuritaire. Le Conseil fédéral a approuvé des règles de l'UE concernant la transmission d'informations préalables.

L'UE a adopté un nouveau règlement afin d'unifier les exigences relatives à la collecte et au transfert des informations préalables sur les passagers. Cette harmonisation améliorera l'exactitude et la précision des données collectées. En sa qualité d'Etat associé à Schengen, la Suisse est tenue de reprendre ces nouvelles règles, a rappelé mercredi le gouvernement dans un communiqué.

Pour tous les vols en provenance d'Etats tiers à destination de la Suisse, les compagnies aériennes devront collecter automatiquement des informations relatives aux passagers et les transmettre de manière centralisée aux autorités nationales, en respectant la protection des données.

Le droit suisse doit être adapté. Les modifications devraient être envoyées en consultation en novembre 2026 au plus tard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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