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Économie

UBS solide l'année dernière, malgré le litige en France

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UBS fortement augmenté son bénéfice au cours de l'exercice 2021. Le géant bancaire zurichois a nettement relevé son dividende proposé et annonce des rachat d'actions plafonné de 5 milliards de dollars pour 2022 (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

UBS est resté solide l'année dernière, profitant d'une hausse des volumes et de marchés financiers porteurs. La dynamique s'est quelque peu tassée au 4e trimestre.

Le numéro un bancaire helvétique a globalement dépassé les attentes malgré de nouvelles provisions en France. Les actionnaires seront choyés. Le bénéfice annuel s'est inscrit à 7,46 milliards de dollars (6,90 milliards de francs), en hausse de 13,7% selon les indications fournies mardi par le géant bancaire zurichois.

Cette poussée des profits bénéficiera aux actionnaires. Le conseil d'administration va proposer un dividende nettement relevé (+35%) à 0,50 dollar par action, contre 0,37 dollar au titre de 2020. En plus de cela, UBS prévoit des rachats d'actions plafonnés à 5 milliards cette année, après 2,6 milliards en 2021.

La performance annuelle a été entamée par un ralentissement perçu au dernier partiel. Au quatrième trimestre, le bénéfice net a ainsi reculé de 18% à 1,35 milliard de dollars. Le résultat avant impôts s'est inscrit à 1,73 milliard, ce qui représente un repli de 13%.

La rentabilité a souffert d'une nouvelle provision de 740 millions de dollars en lien avec le litige sur les activités de gestion de fortune transfrontalière en France, qui a causé une augmentation de 14% des charges à 7,00 milliards. Mi-décembre, la grande banque avait été reconnue coupable en deuxième instance d'opérations illicites et de complicité de blanchiment.

Les recettes ont bondi de 7,6% à 8,37 milliards de dollars, même si le rythme s'est tassé par rapport au trimestre précédent. "Le quatrième trimestre a couronné une année de croissance soutenue", affirme le directeur général Ralph Hamers, cité dans le communiqué.

Un cinquième des économies réalisées

Activité stratégique, la division de gestion de fortune a vu son bénéfice avant impôts fondre de près de 44% à 563 milliards de dollars, plombée par la provision en France. La gestion d'actifs a également dégagé un résultat inférieur en comparaison annuelle, contrairement à la banque d'affaires (+32% à 713 millions).

Les chiffres trimestriels publiés par UBS affichent un tableau contrasté. Le bénéfice net, le résultat avant impôts la performance de la banque d'affaires et de la division de gestions d'actifs ainsi que le dividende par action ont décoiffé les attentes des analystes interrogés par AWP. Les charges et surtout le résultat de l'unité de gestion de fortune ont déçu.

En 2021, les actifs générateurs de commission de la division de gestion de fortune ont gonflé de 16% à 1481 milliards de dollars, pour des entrées nettes d'argent de 106,9 milliard. Pour 2021, UBS revendique une croissance annualisée des afflux nets de 8%.

UBA estime que son objectif de réductions de coûts de 1 milliard de dollars d'ici 2023 est sur de bons rails. Un cinquième des économies a déjà été réalisé l'année dernière. Des coupes à hauteur de 0,4 milliard sont prévues pour chaque exercice, en 2022 et 2023.

En termes d'objectifs financiers, la direction table désormais sur un ratio de fonds propres durs entre 15 et 18% (15,0% à fin décembre), un rapport entre les dépenses et les revenus dans la fourchette 70-73% (73,6% en 2021) et une croissance du résultat avant impôts de 10-15% de la division de gestion de fortune.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Économie

La flotte civile de l'administration fédérale est trop grande

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La flotte d'aéronefs civils de la Confédération est trop grande pour son utilisation (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les quatre avions et les trois hélicoptères civils de l'administration fédérale sont très peu utilisés. Pour le Contrôle fédéral de finances, la taille de la flotte doit être réduite ou les aéronefs loués pour améliorer la rentabilité.

L'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC) est chargé de la surveillance de l'aviation civile suisse et de la politique aéronautique. Afin de maintenir les compétences relatives aux aéronefs non complexes (comme les avions de sport), les pilotes de l'OFAC doivent suivre des formations et des perfectionnements. A cette fin, l'office exploite une flotte de sept appareils.

Les frais d'exploitation de cette flotte s'élevaient à environ 3,5 millions de francs en 2023. Pourtant, les engins ne sont utilisés que 2,6 heures par semaine. Le rapport coût/utilité est défavorable, indique le Contrôle fédéral des finances (CDF) dans un audit publié lundi.

Partager un hélicoptère

Deux engins sont exclusivement réservés à l'usage du Service suisse d'enquête de sécurité (SESE), le Pilatus PC-12 et l'Airbus H-125. Si le CDF reconnaît que les enquêteurs du SESE doivent être rapidement sur place, il estime qu'il existe d'autres possibilités.

Et de mentionner notamment l'armée et les organisations de sauvetage qui disposent de pilotes formés. L'OFAC dispose également d'un hélicoptère du même type. Un seul engin pourrait être utilisé par les deux services.

L'OFAC et le Département fédéral des transports (DETEC), en charge de la flotte, envisagent déjà de réduire la taille de la flotte ou d'y renoncer au profit d'une location, ce que salue le Contrôle des finances. Ce dernier recommande au SESE et à l'OFAC de chercher une collaboration plus étroite au sein de l'administration fédérale pour réaliser d'autres potentiels de synergie et de réduction des coûts.

Pas les avions du Conseil fédéral

Le Contrôle fédéral des finances précise encore que l'audit ne concerne que le service de vol du DETEC, dont les aéronefs sont immatriculés au civil, et non le service de transport aérien de la Confédération. Ce service comprend les jets du Conseil fédéral, qui volent avec une immatriculation militaire et sont gérés par le Département fédéral de la défense.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Projet de transformation numérique: Skyguide à nouveau épinglée

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L'entreprise de contrôle aérien suisse Skyguide a besoin de financement additionnel pour pouvoir continuer à mener à bien son mandat (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les problèmes s'enchaînent dans le projet de transformation numérique Virtual Center de Skyguide. Retards, augmentation des coûts, échec des objectifs d'économies: le Contrôle fédéral des finances (CDF) épingle à nouveau l'entreprise de contrôle aérien.

Skyguide, détenue à plus de 99% par la Confédération, mise sur Virtual Center pour mener la transformation numérique du contrôle aérien. Ces dernières années, le projet a déjà fait l'objet de plusieurs audits.

La situation est toujours problématique, indique lundi le CDF dans un rapport. Il recommande d'examiner si le projet permet toujours d'atteindre les objectifs stratégiques de Skyguide.

Le CDF souligne plusieurs problèmes. La fin des travaux a été reportée de 2024 à 2031. Une des causes du retard est la pénurie durable de personnel informatique.

Coûts à la hausse

Les reports entraînent des hausses de coûts. Les travaux, initialement devisés à 262 millions de francs, devraient coûter 286 millions. En parallèle, les économies attendues ne sont pas réalisées.

Le CDF se montre encore préoccupé par le financement des activités de Skyguide. La société fait face à des problèmes depuis plusieurs années.

Dans sa prise de position publiée dans l'audit, Skyguide s'est dite consciente des défis soulevés. Elle examinera des adaptations nécessaires lors de révisions internes. Mais Virtual Center reste central dans sa stratégie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Droits de douane agricoles: "une recette à succès" pour Fenaco

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Les droits de douane agricoles sont une recette à succès de longue date qui ne doit pas être facilement sacrifiée, pour le patron de Fenaco (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le patron de la coopérative de distribution agricole Fenaco, Martin Keller, met garde lundi contre des concessions aux Etats-Unis sur les droits de douane agricoles. C'est "une recette à succès de longue date qui ne doit pas être facilement sacrifiée", dit-il.

Les crises récentes, comme la pandémie de Covid-19 et l'irruption de la guerre en Ukraine, ont montré que le système a fait ses preuves, ajoute M. Keller dans un entretien diffusé lundi par les journaux alémaniques du groupe Tamedia. En comparaison avec d'autres pays, la Suisse n'a pas connu de grandes hausses de prix pour les denrées alimentaires et les magasins vides, affirme-t-il.

"Une des raisons importantes en est la politique agricole suisse avec son système douanier finement équilibré", assure M. Keller. Le système suisse vise un approvisionnement national de 50%, relève-t-il. "Si les droits de douane agricoles devaient être abandonnés, cet objectif serait mis sous pression".

Pas de problème pour Bio Suisse

Il pointe le marché du vin. La consommation de vin suisse a baissé de 16% l'année dernière, car la viticulture n'est pas protégée par des droits de douane, mais ouverte au marché mondial, note-t-il.

Autre son de cloche du côté des produits biologiques. Interrogé dans la Neue Zürcher Zeitung, le président de Bio Suisse, Urs Brändli, dit n'avoir "absolument aucune crainte" pour le secteur dans les négociations avec Washington. Le label Bourgeon de l'association est aussi attribué aux produits étrangers, mais il n'y a pas d'exploitation avec un tel label aux États-Unis, explique-t-il.

Le ministre suisse de l'économie Guy Parmelin avait annoncé que la Suisse n'entendait pas faire de grandes concessions aux Etats-Unis dans le domaine de l'agriculture. Les Etats-Unis ont compris qu'il était très important pour la Suisse de conserver une certaine autonomie en matière de production agricole, avait déclaré le conseiller fédéral au début mai.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Moody's prive la dette américaine de son triple A

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Moody's appelle les Etats-Unis à mettre en place des réformes fiscales permettant de ralentir significativement et même d'inverser la détérioration de la dette et des déficits publics (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDREW GOMBERT)

Coup de massue pour la politique économique du président américain Donald Trump: l'agence Moody's a abaissé vendredi la note des Etats-Unis, alors que les tensions liées à sa guerre commerciale, notamment avec la Chine, commençaient tout juste à s'apaiser.

Pour la toute première fois, l'agence de notation a retiré à la dette américaine sa note maximale de AAA et l'a rétrogradée à AA1, en y ajoutant une perspective stable. Elle a justifié sa décision par la hausse de l'endettement des Etats-Unis et de son coût pour le budget fédéral.

La Maison-Blanche a immédiatement réagi au rapport sur le réseau social X, le directeur de la communication Steven Cheung critiquant Mark Zandi, économiste en chef chez Moody's Analytics. "Personne ne prend ses 'analyses' au sérieux. Il a été prouvé qu'il avait tort à maintes reprises", a écrit M. Cheung.

Réductions insuffisantes

"Les gouvernements et élus successifs n'ont pas su s'entendre pour prendre les mesures permettant d'inverser la tendance conduisant à un déficit annuel important. Nous ne pensons pas que des réductions des dépenses et du déficit puissent être réalisées avec la proposition de loi budgétaire actuellement en discussion", a justifié l'agence dans un communiqué.

Plusieurs élus républicains ont fait capoter vendredi au congrès un vote clé sur l'avancement d'un projet de loi, vu comme la pièce maîtresse du programme du président américain Donald Trump. Celui-ci doit notamment concrétiser la prolongation des crédits d'impôt accordés durant son premier mandat avant leur expiration, en fin d'année.

Le projet de loi prévoit également 880 milliards de dollars de coupes budgétaires sur une dizaine d'années, concernant principalement les programmes d'assurance santé de 70 millions d'Américains aux revenus modestes.

Le parti républicain est toutefois divisé sur la question, en fonction des priorités des différents élus, ce qui complique le processus et fait douter que ce grand projet puisse être examiné la semaine prochaine par la chambre des représentants.

Ainsi, malgré les exhortations de Donald Trump sur son réseau Truth Social, cinq élus républicains se sont alliés aux démocrates pour rejeter le texte devant la commission du budget de la chambre des représentants.

Economie toujours solide

Moody's vient apporter des arguments à ceux qui s'opposent au projet, en disant s'attendre, au cours de la prochaine décennie, à "des déficits encore plus importants, avec une hausse des dépenses alors que les revenus resteront stables. Cela renforcera le poids de la dette sur les finances publiques", en cas de validation du projet de loi.

Pour l'élu républicain French Hill, la décision de l'agence est "un rappel puissant que les choses ne sont pas dans l'ordre. Nous souhaitons réinstaurer la stabilité budgétaire et nous attaquer aux causes structurelles de notre dette".

L'abaissement de la note "est un avertissement direct: nos perspectives budgétaires se détériorent, et les républicains de la chambre des représentants sont déterminés à les aggraver", a déclaré dans un communiqué Brendan Boyle, élu démocrate à la chambre des représentants et membre de la commission du budget.

"La question est de savoir si les républicains sont prêts à se rendre compte des dégâts qu'ils sont en train de causer", a ajouté M. Boyle.

Economie "unique"

Néanmoins, l'économie américaine reste "unique" du fait de "sa profondeur, les revenus élevés qu'elle génère, la forte croissance potentielle et sa capacité à innover et renforcer sa productivité", ce qui incite l'agence à maintenir ses perspectives stables dans l'immédiat.

Elle appelle le gouvernement à "mettre en place les réformes fiscales permettant de ralentir significativement et même inverser la détérioration de la dette et des déficits publics, soit en augmentant les revenus soit en réduisant les dépenses".

Il s'agissait de la dernière des trois grandes agences de notation à ne pas avoir abaissé la dette américaine et à lui conserver la plus haute note. Sa concurrente Fitch l'avait dégradée d'un cran, à AA+, en 2023, estimant que les crises politiques à répétition sur le plafond de la dette risquaient d'éroder la gouvernance du pays.

Standard and Poor's Global Ratings avait été la première grande agence de notation à priver les Etats-Unis du "triple A" en 2011, et n'a depuis pas relevé la note, qui se trouve toujours à AA+.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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