Suisse
Un non et un oui du Centre pour les votations de cet automne
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L'assemblée des délégués du Centre recommande de voter non à l'initiative contre l'élevage intensif et de voter oui à la suppression partielle de l'impôt anticipé. Les deux objets devraient être soumis au peuple cet automne, avec la réforme de l'AVS.
Samedi à Näfels (GL), le président de l'Union suisse des paysans Markus Ritter a été le seul délégué à prendre la parole sur l'initiative sur l'élevage intensif. Selon lui, elle est inutile et coûteuse. La Suisse dispose déjà d'une loi stricte sur la protection des animaux. Un oui entraînerait une hausse des prix et renforcerait le tourisme d'achat à l'étranger. Les délégués ont largement suivi ces arguments et rejeté l'initiative par 175 voix et 6 abstentions.
Le texte veut interdire l'élevage intensif et inscrire dans la Constitution la dignité des animaux dans l'agriculture. Pour cela, il faut fixer des exigences qui correspondent au moins à celles du cahier des charges de Bio Suisse. L'initiative exige en outre des prescriptions pour l'importation d'animaux et de produits animaux. Elle autorise des délais transitoires allant jusqu'à 25 ans.
Abolir l'impôt anticipé
Le parti recommande en outre de voter oui à l'abolition de l'impôt anticipé. Le mot d'ordre a été décidé par 117 voix contre 46 et 19 abstentions.
"La suppression de l'impôt anticipé permettra de rapatrier des activités de financement, et de renforcer l'attractivité de la Suisse en tant que place économique", a expliqué Peter Hegglin, conseiller aux Etats. La réforme de l'impôt anticipé permettra de générer des recettes fiscales supplémentaires pour la Confédération, les cantons et les communes, qui profiteront selon lui à l'ensemble de la population.
Les délégués du Centre ont déjà dit oui, lors de leur assemblée virtuelle de janvier dernier, au projet de stabilisation de l'AVS et à l'arrêté fédéral sur le financement supplémentaire de l'AVS par un relèvement de la TVA.
Réforme achevée
Les délégués ont encore approuvé sans discussion samedi une révision totale des statuts du parti. Elle est l'aboutissement de la vaste réforme de la formation conservatrice, qui lui a permis de fusionner avec le PBD, de mettre en place des structures internes professionnelles et de changer de nom, passant de PDC à Le Centre.
La réforme visait à mettre fin à une érosion continue de son électorat. Depuis, le Centre a enregistré quelques succès électoraux, notamment en avril dans le canton de Vaud, où la nouvelle venue Valérie Dittli, 29 ans, a fait sensation en s'emparant du siège de la socialiste Cesla Amarelle au Conseil d'Etat.
La formation centriste a également gagné des sièges lors des élections législatives à Obwald et en ville de Zurich. Aussi, le président Gerhard Pfister s'est réjoui samedi de la bonne santé du parti.
Politique de sanctions cohérente
En ouverture de l'assemblée, Gerhard Pfister a exigé une politique de sanctions cohérente de la Suisse envers la Russie. "Faire le jeu d'un agresseur, sous prétexte de neutralité, est le contraire de la neutralité", a déclaré le Zougois. La Suisse doit s'engager "en faveur d'une Europe libre et démocratique".
Compte tenu de l'importance de la place financière suisse pour la Russie, "nous devons assumer davantage de responsabilités et prendre activement les devants".
Le conseiller national zougois estime que le Conseil fédéral doit procéder de manière "proactive à une politique de sanctions cohérente, globale et autonome". Cela doit se faire "dans la mesure du possible" en collaboration avec les partenaires européens et la communauté internationale "et non de manière non coordonnée comme l'a demandé la gauche".
"Manque de préparation"
Il est "surprenant" que la Suisse ait eu du mal à mettre en oeuvre les sanctions de l'UE, ce qui "témoigne d'un manque de préparation". Gerhard Pfister s'est étonné que le Seco ne dispose pas de plus de compétences "pour pouvoir dire clairement aux cantons comment ils doivent mettre en oeuvre ces sanctions".
Selon le président du Centre, "cela montre qu'en période extraordinaire, le Conseil fédéral ne se donne pas les bons instruments pour maîtriser une telle situation de crise". "Il est incompréhensible que le gouvernement ne mette pas en place une cellule de crise permanente".
Après la pandémie et maintenant avec la guerre en Ukraine, Gerhard Pfister demande que le Conseil fédéral prépare les mesures nécessaires pour soutenir le pouvoir d'achat de la population et atténuer les effets de la hausse des prix. "Il s'agit peut-être d'un défi plus important que celui de la pandémie".
Réduire la dépendance énergétique
Concernant l'approvisionnement en énergie, il est "essentiel" pour le Centre qu'il puisse être assuré "de manière aussi indépendante que possible". La guerre en Ukraine "nous montre à quel point il est important de réduire notre dépendance". A long terme, "il faudra renoncer davantage aux importations de pétrole et de gaz naturel" et miser sur la production d'énergie renouvelable locale.
La politique énergétique est aussi une politique de sécurité, a déclaré Gerhard Pfister. La Suisse doit apporter sa contribution en matière de politique de sécurité. Le président du Centre exclut "clairement" une adhésion à l'OTAN, mais la coopération et la coordination sont possibles.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Les résultats trimestriels de Temenos bondissent
L'éditeur de logiciels bancaires Temenos a enregistré un chiffre d'affaires en nette croissance au deuxième trimestre 2025, ayant pu conclure quelques grands contrats ainsi que ceux retardés du premier trimestre.
Pour l'ensemble de l'exercice, la direction revoit ses objectifs à la hausse. Entre avril et la fin juin, les recettes du groupe genevois se sont établies à 277,6 millions de dollars (220,2 millions en francs au cours du jour) soit une hausse de 16% à taux de change constants (TCC) par rapport à la même période un an plus tôt, fait savoir Temenos dans un communiqué paru mardi après la clôture boursière.
Les revenus de logiciels ont contribué à hauteur de 124,5 millions (+24%) à cette performance, ceux de la maintenance à 120 millions (+10%) et ceux des services à 32,8 millions (+6%).
Le résultat avant intérêts et impôts (Ebit) s'est quant à lui envolé de 28% en glissement annuel à 111,6 millions de dollars et la marge afférente a gagné 4 points de pourcentage à 40,2%, contre 36,4% en 2024. Le bénéfice par action (BPA), un indicateur très attendu des marchés, a gagné 36% à 1,22 dollar.
Ces résultats vont bien au-delà des attentes du consensus AWP, dont les analystes interrogés tablaient en moyenne sur un chiffre d'affaires de 253,0 millions, un Ebit à 82,9 millions et une marge afférente de 32,9%.
"Je suis satisfait de notre performance au deuxième trimestre, qui a plus que compensé le ralentissement du début de l'année. Nous avons bénéficié d'un environnement commercial stable et d'une bonne exécution, en particulier en Europe et dans les Amériques", a déclaré le directeur général du groupe, Jean-Pierre Brulard.
Celui qui est à ce poste depuis mai 2024, a ajouté que l'entreprise avait pu conclure quelques grands contrats, en plus de rattraper tous les contrats retardés du premier trimestre.
Pour 2025, la direction réhausse ses objectifs formulés fin avril, à savoir un résultat d'exploitation (Ebit) d'au moins 9%, contre 5% auparavant et une progression du BPA de 10 à 12%, contre 7 à 9%. Pour les revenus des licences de logiciels (abonnements et SaaS), une poussée d'au moins 6% est anticipée, alors qu'elle était escomptée à entre 5 à 7% ce printemps.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Lausanne
Rebecca Ruiz justifie les coupes dans la santé vaudoise
Alors que l'Etat de Vaud doit économiser dans le secteur de la santé, sa ministre Rebecca Ruiz justifie les coupes budgétaires prévues. Dans une interview accordée à 24 heures, elle explique notamment pourquoi les Pôles santé de régions excentrées, au Pays-d'Enhaut et à la Vallée de Joux, sont particulièrement touchés.
"En moyenne cantonale, le financement par habitant là où il y a un hôpital de la Fédération des hôpitaux vaudois (FHV) est de 216 francs. La vallée de Joux est à 908 et le Pays-d'Enhaut à 1393 francs. Pour ces deux, le soutien cantonal représente environ un tiers de leur financement", explique mardi la conseillère d'Etat au quotidien vaudois.
Tandis que les hospitalisations baissent, ce financement devient "trop important par rapport aux investissements nécessaires pour mettre les infrastructures hospitalières aux normes", note-t-elle. Et d'ajouter que ces pôles doivent "mieux collaborer" avec les hôpitaux régionaux de référence, "vers lesquels les patients se dirigent davantage."
Le rôle de ces Pôles santé n'est toutefois pas remis en cause. "Ils doivent se concentrer sur leur mission de base, à savoir des soins coordonnés entre la médecine générale, les soins à domicile, les EMS et les établissements psychosociaux", assure-t-elle.
Toutefois, Rebecca Ruiz souligne "qu'il n'est pas possible d'assurer les mêmes types de prestations partout", notamment pour des raisons de sécurité pour les patients, "car il faut une certaine taille critique et un nombre d'interventions minimum", mais aussi parce que "les plateaux techniques coûtent extrêmement cher pour peu de patients."
Selon la ministre socialiste, "garantir un service public de qualité, c'est utiliser l'argent public au bon endroit."
Respect de la collégialité
Les Pôles santé ne seront toutefois pas les seuls impactés par les économies. Le CHUV, par exemple, sera également concerné. "Il va être touché, mais comme pour d'autres politiques publiques, les montants ne sont pas arrêtés définitivement", indique la cheffe du Département de la santé et de l'action sociale.
Alors que son propre parti, le PS, critique ces mesures d'économie, Rebecca Ruiz assure qu'elle ne va pas s'opposer publiquement aux décisions prises au sein du Conseil d'Etat, dominé par la droite. "Mon devoir est d'abord d'essayer d'obtenir le maximum à l'intérieur de l'institution, que je respecte trop pour commencer à brandir publiquement des menaces de rupture de collégialité à chaque étape difficile. D'autant que le processus budgétaire ne fait que commencer", affirme-t-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Plus de 8 millions de dollars pour la première maison de Bob Dylan
À l'époque, c'était un appartement sans ascenseur à 60 dollars par mois: aujourd'hui, l'immeuble du Village où Bob Dylan a vécu à son arrivée à New York en 1961 est mis en vente pour 8,5 millions de dollars.
Dylan était un parfait inconnu lorsqu'il a débarqué à Manhattan à l'âge de 19 ans avec sa guitare, un petit sac à dos contenant des vêtements, quelques disques, des livres et aucun projet concret. Il a d'abord loué un petit appartement sur la W. Fourth Street, entre la Sixième et la Septième Avenue. Le bâtiment de quatre étages recouvert de briques rouges était à l'époque un immeuble populaire, aujourd'hui entièrement rénové avec des appartements coûtant entre 4800 et 8950 dollars par mois.
Le logement de Dylan n'est pas celui baigné de lumière que l'on voit dans le film "A Complete Unknown" (Un parfait inconnu) avec Timothée Chalamet - le tournage a eu lieu dans le New Jersey -, mais c'est dans cet appartement au troisième étage que Dylan, après avoir signé son contrat avec Columbia Records, a écrit plusieurs de ses premières chansons entre 1961 et 1964.
Deux pièces au-dessus du Bruno's Spaghetti Parlor
Le chanteur en a parlé dans ses mémoires publiées en 2004: "Ce n'était pas grand: seulement deux pièces au-dessus du Bruno's Spaghetti Parlor, à côté du magasin de disques du quartier. Il y avait une petite chambre, pratiquement un placard, une kitchenette et un salon avec une cheminée. Les deux fenêtres donnaient sur les escaliers de secours et une petite cour".
L'immeuble entièrement rénové est mis en vente par Icon Realty, qui l'avait acheté en 2015 pour 6 millions de dollars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / ans
Sport
Saillon: Loïc Meillard a traité la Vigne à Farinet
Triple médaillé lors des championnats du monde de ski alpin 2025, Loïc Meillard a traité la Vigne à Farinet mardi à Saillon (VS). Le Valaisan succède Alain Berset, le secrétaire général du Conseil de l'Europe, invité à tailler la vigne en mars dernier.
"Cela me fait chaud au coeur de contribuer à cette tradition devenue culte en Valais et de rejoindre toutes ces personnes qui y ont déjà participé", a commenté le skieur d'Hérémence.
Loïc Meillard a été initié par un vigneron de Farinet à un geste viticole ancestral: le traitement biologique de la vigne au petit-lait. Ce geste s'effectue selon une méthode d'époque, soit en se servant d'un bouquet d'une plante herbacée vivace de la région, la Stipe pennée.
Le clin d'oeil des coprésidents
Le skieur a aussi été invité à déposer un bouquet de cette plante dans le canon du fusil de Farinet. Cette statue, intitulée "Là où fleurit la paix" et imaginée par l'artiste chablaisien Raphy Buttet, a été inaugurée par Alain Berset en mars dernier.
"Boire du petit-lait, éprouver un sentiment de vive satisfaction: cette expression n'est plus vraiment utilisée, mais trouve, en parlant de Loïc Meillard, toute sa place", ont relevé les coprésidents des Amis de Farinet, Diane Thurre-Millius et Christian Thurre, cités dans un communiqué.
L'événement s'est notamment déroulé en présence du ministre des sports valaisan Stéphane Ganzer et de nombreux jeunes skieurs de Ski-Valais.
Loïc Meillard a connu un hiver exceptionnel ponctué par ses deux médailles d'or aux Mondiaux de Saalbach en slalom et combiné par équipes, couplées au bronze obtenu en géant. Le natif du canton de Neuchâtel a également brillé en Coupe du monde, où il a accumulé huit podiums dont trois victoires.
Tradition
Chaque année, des personnalités issues du monde artistique, politique ou encore sportif se déplacent sur les hauteurs du bourg médiéval de Saillon pour y travailler la plus petite vigne du monde, répondant ainsi à l'invitation des Amis de Farinet.
Parmi les quelque 300 personnalités qui ont taillé les ceps ou vendangé, on peut citer le dalaï-lama - le propriétaire des lieux -, les chanteurs Gilbert Becaud et Léo Ferré, l'acteur Roger Moore, le philanthrope Léonard Gianadda ou les footballeurs Michel Platini et Zinédine Zidane.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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