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Économie

Le chef de Credit Suisse espère renouer avec les bénéfices en 2022

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Après les scandales à répétition, le patron de Credit Suisse estime qu'il est temps de "faire ses devoirs" et de revenir "de manière disciplinée" vers un cours de croissance à long terme. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Après un exercice 2021 calamiteux en termes de résultats et marqué au fer rouge des affaires Greensill et Archegos, le patron de Credit Suisse, Thomas Gottstein, a bon espoir de redresser la barre et de terminer 2022 dans le vert, et ce malgré des revenus en baisse.

"Comme nous avons réduit les risques, notre base de revenus a diminué", a expliqué le dirigeant dans une interview parue vendredi sur le site de Finanz und Wirtschaft. Il s'agit maintenant de "faire ses devoirs" et de revenir "de manière disciplinée" vers un cours de croissance à long terme, a-t-il ajouté, évoquant 2022 comme une "année de transition".

Déficit... de communication

Selon M. Gottstein, l'optimisme excessif de la communauté financière est à mettre sur le compte d'une communication "pas assez bonne", insistant sur le fait que le numéro deux bancaire helvétique avait signalé dès le mois de novembre dans le sillage de son recentrage stratégique, que les mesures de restructuration mettraient du temps à porter leurs fruits.

"Nous nous attendons à un bénéfice en 2022", a assuré le patron de Credit Suisse, même si des facteurs d'incertitude comme "la Russie, la Chine, l'inflation et le contexte des taux" restent difficiles à évaluer.

Face à la dégringolade boursière de l'action Credit Suisse, Thomas Gottstein estime que la banque est "substantiellement sous-évaluée" mais ne croit pas à une reprise par un concurrent, soulignant que "le rachat d'une banque d'importance systémique n'est pas si facile".

Interrogé sur ses relations avec le nouveau président Axel Lehmann, qui a succédé au Portugais António Horta-Osório après la démission de ce dernier, empêtré dans un scandale pour avoir enfreint des règles de quarantaine, Thomas Gottstein a qualifié de "très bonnes" les premières rencontres. "Nous sommes d'accord à 100% sur les questions stratégiques et nous nous concentrons sur la mise en oeuvre de la nouvelle stratégie."

Gestion du risque défaillante

Pour le capitaine de la banque aux deux voiles, un "changement culturel" ne peut pas simplement être décrété. "Nous avons dû constater des carences dans notre culture du risque", a-t-il concédé, expliquant cela notamment par l'organisation "très décentralisée" et le départ de "beaucoup d'importants responsables du risque", au cours des dernières années.

Credit Suisse a bouclé l'exercice 2021 sur une perte nette de 1,57 milliard de francs, à comparer au bénéfice de 2,7 milliards dégagé l'année précédente.

A la piètre performance financière s'ajoutent une série de scandales qui se sont succédés au cours des derniers mois, entre le départ précipité de l'ancien président, une affaire de crédits frauduleux octroyés au Mozambique et une autre autour de ses relations avec un clan bulgare, impliqué dans le trafic de cocaïne et le blanchiment, qui lui vaut d'être dans le viseur du Tribunal pénal fédéral (TPF).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Un crédit d'étude supplémentaire pour patinoire du Trèfle-Blanc

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Un crédit d'étude supplémentaire a été voté par le Grand Conseil genevois pour la réalisation de la future patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le grand Conseil genevois a accepté vendredi un crédit supplémentaire de 5,35 millions de francs pour compléter les études relatives à la construction de la patinoire du Trèfle-Blanc et aux aménagements aux alentours de la future enceinte sportive. Le crédit d'investissement pour l'ensemble devrait avoisiner les 400 millions.

Le crédit voté vendredi par 74 voix et 13 abstentions (Vert.e.s) vise à compléter un premier crédit d'étude de 11,7 millions. Le projet nécessite des études complémentaires notamment pour le reversement de la boucle du tram, pour la mobilité, pour le P+R ou encore pour des impacts géologiques, a indiqué le député UDC Christo Ivanov.

Les coûts de réalisation de la patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy et les dépenses liées à l'aménagement des alentours de l'enceinte sportive ont été revus à la hausse, notamment en raison de l'augmentation de prix des matériaux de construction. L'investissement est estimé à 293 millions de francs pour le complexe auquel s'ajoutent près de 100 milllions de garantie de prêt pour le parking.

Thierry Apothéloz, président du Conseil d'Etat, espère que le crédit d'investissement sera discuté cet automne au Grand Conseil pour un démarrage des travaux au début 2026. La mise en service est prévue pour 2030. La nouvelle infrastructure pourra accueillir 8500 spectateurs. Il y aura aussi des surfaces commerciales ainsi que des espaces réservés pour les collectvités publiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Chain IQ dans le collimateur de la Finma

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Le régulateur financier Finma s'est penché sur l'affaires du vol de données dont a été victime le prestataire de services Chain IQ et qui s'est fait dérober des données notamment de ses clients UBS et Pictet. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le régulateur financier Finma s'est penché sur l'affaires du vol de données dont a été victime le prestataire de services Chain IQ et qui s'est fait dérober des données notamment de ses clients bancaires UBS et Pictet.

"Nous pouvons confirmer avoir été informés de ce dossier et le traitons selon les procédures prévues", a indiqué vendredi à l'agence AWP un porte-parole de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), confirmant une information du portail Tippinpoint.

Le porte-parole n'a cependant pas dévoilé de détail, soulignant que le régulateur ne pouvait pas s'exprimer sur des cas concrets.

Même en cas de sous-traitance, la responsabilité demeure auprès du donneur d'ordre, qui reste le principal point de contact de la Finma, a ajouté le porte-parole.

La société d'achats Chain IQ ainsi que 19 autres sociétés ont été victimes le 12 juin d'une cyberattaque et de vols de données. Des informations sur certains de ses clients ont été publiées sur le dark web, avait indiqué le groupe zougois.

Les banques UBS et Pictet figurent parmi les victimes. Des données concernant 130'000 employés de l'établissement aux trois clés, dont la ligne directe du directeur général Sergio Ermotti, sont depuis disponibles sur le dark web, avait révélé le journal Le Temps.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Important vol dans une banque fribourgeoise, deux arrestations

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Le butin avait été volé dans un coffre-fort d'une banque fribourgeoise. (© KEYSTONE/DPA/PHILIPP DULIAN)

Une employée de banque du canton de Fribourg et son compagnon ont été arrêtés. Ils ont avoué avoir dérobé plusieurs centaines de milliers de francs dans un coffre-fort d'une banque du canton de Fribourg.

Le duo a été arrêté début juin par les polices cantonales de Fribourg et Zurich, tandis qu'un chien policier a retrouvé le butin, annonce vendredi la police fribourgeoise. La banque concernée avait annoncé le vol en avril dernier.

Les nombreuses investigations menées dans la foulée ont permis d'identifier une employée de banque et son partenaire, domicilié dans le canton de Zurich.

La quasi-totalité de la somme volée a pu être retrouvée par un chien policier spécialisé dans la recherche d'argent lors d'une perquisition dans le canton de Zurich. Seuls quelques milliers de francs manquaient.

Les deux suspects sont passés aux aveux. La police précise qu'elle ne donnera aucune autre information à ce stade.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La Banque d'Angleterre maintient son taux directeur à 4,25%

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La Banque d'Angleterre a sans surprise maintenu son taux directeur à 4,25%. (archive) (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

La Banque d'Angleterre a sans surprise maintenu jeudi son taux directeur à 4,25%, dans la lignée de la Fed mercredi, jouant la prudence face aux incertitudes liées aux droits de douane de Donald Trump et à la guerre au Moyen-Orient.

"Le monde est hautement imprévisible", a déclaré le gouverneur de la banque centrale britannique, Andrew Bailey, soulignant cependant que les taux d'intérêts restaient "sur une trajectoire descendante".

"Nous constatons des signes de refroidissement du marché du travail au Royaume-Uni", a précisé le patron de la BoE, ce qui plaiderait théoriquement vers une baisse des taux.

Mais les prix de l'énergie ont en parallèle augmenté avec les tensions au Moyen-Orient, de quoi potentiellement doper l'inflation, souligne l'institution dans le compte-rendu de sa réunion, sans évoquer explicitement le conflit entre l'Iran et Israël.

La décision du Comité de politique monétaire a été prise à une majorité de six membres, trois autres penchant pour une baisse d'un quart de point de pourcentage.

"Equilibre délicat"

Ce choix "souligne l'équilibre délicat que le Comité tente de trouver entre les pressions inflationnistes persistantes et les signes de ralentissement de l'économie", résume Richard Flax, analyste chez Moneyfarm.

La BoE continue de prôner "une approche graduelle et prudente" sur les futures coupes, après une réduction d'un quart de point le mois dernier, la quatrième depuis août 2024.

Pour Yael Selfin, économiste en chef chez KPMG, l'institution "ouvre la porte à une baisse des taux en août en gardant un oeil sur les prix de l'énergie".

D'après des chiffres officiels publiés mercredi, l'inflation a légèrement ralenti en mai au Royaume-Uni, à 3,4% sur un an, contre 3,5% en avril, mais reste loin de la cible de 2% de la BoE.

L'institution anticipe que la hausse des prix se maintienne à ce niveau pour le reste de l'année.

En avril, le produit intérieur brut britannique a lui reculé plus qu'attendu, de 0,3%, sous le poids des récentes hausses d'impôts du gouvernement travailliste et des droits de douane américains -dont certains ont été allégés par un récent accord entre Londres et Washington.

"L'incertitude commerciale continuera certainement d'avoir un impact sur l'économie britannique", estime la BoE.

La Fed a elle aussi opté mercredi pour un statu quo sur ses taux directeurs, dans une fourchette entre 4,25% et 4,50%, dégradant au passage ses prévisions pour l'économie américaine.

Dans la foulée de l'annonce de la BoE, vers 13h35, la livre sterling prenait 0,16% face à la devise américaine, à 1,3445 dollar.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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