Suisse
Le comité "oui aux soins infirmiers" lance sa campagne
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La situation des infirmiers est intenable et doit être améliorée. Le comité en faveur de l'initiative sur les soins infirmiers a lancé mercredi sa campagne placée sous le slogan "applaudir ne suffit pas".
Plus de 11'000 postes dans les soins ne sont pas pourvus, dont 6200 concernent les infirmiers. Il en résulte que les soignants n'ont plus le temps de fournir les soins de manière sûre et humaine. Ils sont épuisés et quittent trop souvent la profession après quelques années seulement parce qu'ils ne voient aucune perspective d'amélioration, relève le comité "oui à l'initiative sur les soins infirmiers".
Mais la population vieillit. En conséquence, les soins infirmiers deviennent de plus en plus complexes et coordonnés, souligne Sophie Ley, présidente de l'association suisse des infirmiers (ASI).
"Cela nécessite de l'expertise, un personnel qualifié en nombre suffisant et disponible pour ses patients", avance Gillian Harkness, infirmière clinicienne en oncologie. Quelque 70'500 soignants supplémentaires seront nécessaires d'ici 2029, dont 43'200 infirmiers, estime le comité.
Eviter les erreurs
Des erreurs se produisent alors qu'elles peuvent être évitées si nous avions assez de temps, souligne Liridona Dirdari, infirmière diplômée et cheffe de service en réadaptation. "Si je n'ai pas le temps de faire des exercices de respiration avec un patient, parce que je dois m'occuper d'autres patients instables, il peut développer une pneumonie", poursuit-elle. "Nous exposons nos patients à des risques."
Et le Covid-19 a encore augmenté la charge de travail. Selon les estimations, les effectifs en soins intensifs ont diminué de 15% depuis le début de la pandémie.
Chaque service doit disposer de suffisamment de personnel et la charge de travail doit être diminuée. Sans cela, la qualité des soins ne peut être garantie. Les complications et les décès peuvent être réduits grâce à un nombre suffisant de soignants, rappelle le comité d'initiative.
Meilleur salaire
"Les choses ne peuvent pas continuer comme ça", a lancé la conseillère aux Etats Marina Carobbio (PS/TI). Et la médecin de famille de poursuivre que les conditions de travail doivent être améliorées. L'initiative soumise au vote le 28 novembre exige des plannings fiables, des possibilités de développement professionnel et des structures favorables aux familles.
Elle vise également possibilités d'augmentation salariales. La rémunération doit être à la hauteur des exigences et de la charge de travail, argumentent encore les partisans de l'initiative.
La Confédération et les cantons doivent investir dans la formation afin de former davantage de personnel soignant en Suisse. Une meilleure indemnisation augmentera l'attrait pour la formation et la réinsertion professionnelle des femmes dans le domaine des soins.
Frustration
Par ailleurs, si le personnel est assez nombreux, la satisfaction au travail est favorisée et les soignants restent plus longtemps dans la profession, avance le conseiller national Christian Lohr (Centre/TG), également membre du comité.
"Si nous ne pouvons pas mener à bien la mission pour laquelle nous sommes formés, cela amène la frustration. Notre profession va bien au-delà d'administrer des médicaments ou de faire des pansements", lance Gillian Harkness.
Moins de frais
Le manque de personnel formé a également des répercussions financières, rappelle Yvonne Ribi, directrice de l'ASI. Des patients qui sont pris en charge trop tard ou de manière insuffisante engendrent d'énormes coûts.
Si 80% des soins sont donnés par du personnel diplômé, les coûts salariaux augmentent de 100 millions par année. Mais, parce que la durée du séjour des patients est réduite, cela permet d'économiser au minimum 357 millions, explique la directrice, se fondant sur des études scientifiques. Des centaines de millions de francs peuvent être épargnés en évitant des séjours hospitaliers, notamment depuis un établissement médical social (EMS).
Contre-projet insuffisant
Le contre-projet du Parlement ne va pas assez loin, de l'avis du comité d'initiative. Les fonds ne sont alloués par la Confédération qu'à la condition que les cantons allouent le même montant. Une offensive sur la formation ne suffit pas à garder le personnel infirmier dans le métier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Alcool en Suisse: bisbilles autour des directives fédérales
L'adoption de nouvelles directives fédérales sur la consommation modérée d'alcool doit être reportée. Le Conseil des Etats a soutenu lundi par 31 voix contre 8 une motion qui demande d'attendre les résultats d'une nouvelle étude.
La stratégie "zéro alcool" de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne semble pas faire l'objet d'un examen critique de la part des autorités fédérales, selon le sénateur Benedikt Würth (Centre/SG). Pourtant, dans le monde scientifique, il n'y a pas de consensus sur certaines affirmations de l'OMS, comme celle avançant que toute quantité d’alcool représente un risque pour la santé.
L'Université de Navarre, en Espagne, mène une étude qui pourra être considérée comme une référence en ce qui concerne les conséquences de l'alcool sur la santé. Elle devrait durer encore trois ans. Il vaut donc la peine d'attendre avant d'édicter de nouvelles directives fédérales, selon la motion de M. Würth. Car d'autres études récentes montrent des résultats pour les moins contradictoires.
La gauche a tenté en vain de renvoyer la motion en commission pour un examen approfondi, la critiquant comme un moyen de temporiser face à des directives pourtant nécessaires en matière de santé publique.
La consommation d'alcool bénéficie toujours d'une image positive dans notre société. Nous sommes nombreux dans cette salle à boire régulièrement de l'alcool socialement, mais il ne faut pas se voiler la face quant à l'impact sur la santé, a argué Mathilde Crevoisier Crelier (PS/JU).
Base scientifique suffisante
Le Conseil fédéral ne voit lui aucune raison de penser que la stratégie mondiale visant à réduire l'usage nocif de l'alcool repose sur une base scientifique insuffisante. L'OMS ne poursuit d'ailleurs pas une stratégie de tolérance zéro, mais préconise des mesures de prévention et de réduction des risques, a indiqué la ministre de la santé Elisabeth Baume-Schneider.
Les mesures et recommandations de l'OMS n'ont aucun lien direct avec les recommandations de la Commission fédérale pour les questions liées aux addictions et à la prévention des maladies non transmissibles (CFANT). La publication de ses nouvelles recommandations est prévue dans les prochains mois, a encore dit la ministre, en vain.
Le National devra se prononcer.
3% de dépendants en Suisse
La Croix-Bleue Suisse a elle publié de nouvelles recommandations sur la consommation d'alcool en début d'année. Aucune consommation d'alcool n'est sûre et même de faibles quantités peuvent être nocives.
En Suisse, 250'000 à 300'000 personnes souffrent d'une dépendance à l'alcool, soit environ 3% de la population. Près de 10% a une consommation problématique. Environ 100'000 enfants grandissent dans des familles où au moins un des parents est exposé à l'alcool. Chaque année, environ 1600 personnes en meurent.
L'OMS estime elle que la moitié des cas de cancer attribuables à l'alcool sont dus à une consommation légère ou modérée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Au moins la moitié des glaciers disparaîtront d'ici 2100
Jusqu'à 4000 glaciers par an risquent de disparaître à cause du changement climatique, avertissent des chercheurs suisses dans une nouvelle étude publiée lundi. Selon eux, au moins la moitié des glaciers dans le monde n'existeront plus d'ici la fin du siècle.
"Chaque glacier peut être décisif au niveau local. Il peut être un monument culturel, une destination touristique importante ou le symbole d'une identité régionale", a déclaré l'auteur principal de l'étude, Lander Van Tricht de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (ETH Zurich), lors de la présentation de l'étude publiée dans la revue spécialisée Nature Climate Change.
Il est donc important, selon lui, de prendre en compte non seulement le volume des glaciers, mais aussi leur nombre.
Un réchauffement climatique de 2,7 degrés entraînerait la disparition de quatre glaciers sur cinq dans le monde d'ici la fin du siècle. Si le réchauffement climatique était limité à 1,5 degré, comme le prévoit l'accord de Paris sur le climat, la moitié des glaciers actuels pourraient être préservés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Sport
Le plus beau comeback de l'année pour Belinda Bencic
Belinda Bencic recueille les éloges de la WTA. La Saint-Galloise a, selon l’instance, signé le plus beau comeback de l’année.
Après la naissance de sa fille en avril 2024, Belinda Bencic a, il est vrai, traversé une année 2025 qui fut celle de bien des bonheurs avec une demi-finale à Wimbledon et des succès dans les tournois WTA 500 d’Abu Dhabi et de Tokyo pour se hisser au 11e rang mondial.
La joueuse de l’année est la no 1 mondiale Aryna Sabalenka pour la WTA. Finaliste à Wimbledon et à l’US Open, Amanda Anisimova est, quant à elle, la joueuse à la progression marquante. Enfin la révélation de l’année est la Canadienne Victoria Mboko qui a remporté à 18 ans le WTA 1000 de Montréal.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Les APG seront adaptées à l'évolution de la société suisse
Les allocations pour perte de gain (APG) seront harmonisées en Suisse et adaptées à l'évolution de la société. Le Parlement a mis sous toit lundi un projet du Conseil fédéral en ce sens, avec quelques modifications.
Les APG ont été initialement conçues pour compenser le manque à gagner des soldats astreints au service militaire. Elles ont été progressivement élargies à d’autres situations de perte de revenu liées à la parentalité. Mais des disparités existent. Les parents, épouses des mères, parents adoptifs et parents d'enfants gravement malades sont lésés.
L'allocation pour frais de garde sera maintenue et élargie à l'ensemble des bénéficiaires du régime des APG qui en remplissent les conditions tout comme l'allocation d'exploitation, qui sert à couvrir une partie des frais fixes des indépendants pendant leur période de service. L'allocation pour enfants sera quant à elle supprimée.
Lorsqu'une mère doit être hospitalisée après la naissance de son enfant, son congé maternité sera prolongé de la durée effective de son hospitalisation, comme c'est déjà le cas lorsque le bébé est hospitalisé. Le Conseil fédéral et le Conseil des Etats souhaitaient fixer une limite maximale de 56 jours. Le National n'en a pas voulu. Les sénateurs se sont rangés derrière cette décision lundi.
Les droits sont également étendus en cas d'hospitalisation d'un enfant pendant au moins quatre jours.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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