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Coronavirus

Le Conseil fédéral renonce aux bons de 50 francs

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Un taux de vaccination plus élevé permettra de lever les mesures de protection. Les fitness, l'hôtellerie ou la restauration en profiteront (archives). (© KEYSTONE/EPA/BIANCA DE MARCHI)

Le rythme de vaccination doit s'accélérer avec l'arrivée de l'hiver. Le Conseil fédéral lance son offensive en trois volets. Après consultation, il a toutefois renoncé mercredi aux bons de 50 francs.

Ceux-ci devaient récompenser les personnes qui pouvaient convaincre un voisin, un ami ou un membre de la famille de l'utilité de l'injection. Les cantons s'y sont opposés, estimant qu'une récompense financière ne permettait pas de sortir de la crise.

Cela fait près de 600 jours que la Suisse a enregistré son premier cas de coronavirus. "C'est normal qu'on pense à toutes les options qui nous permettent de sortir de la crise", a avancé le ministre de la santé Alain Berset devant les médias. Le Conseil fédéral a été un peu surpris de l'opposition à ces bons, a-t-il dit, tout en reconnaissance que l'idée était peu conventionnelle.

Certains pays qui nous entourent ont mis en place des offres originales. Leur taux de vaccination est plus élevé qu'en Suisse. Le Portugal a déjà pu lever l'utilisation du pass sanitaire.

Selon les données actuelles, 93% des plus de 65 ans et environ 80% des 18 à 65 ans doivent être vaccinés pour pouvoir lever les mesures. Le taux de vaccination actuel des plus de 18 ans est de 71,2%.

Environ un million de personnes doivent faire le pas pour atteindre ces chiffres, soit quelque 800'000 parmi les 18-65 ans et 100'000 chez les plus de 65 ans, a rappelé Alain Berset. Cela nous permettra d'avoir plus de quiétude pour les mois froids et de lever les mesures. Le Conseil fédéral veut réévaluer la situation lors d'une de ses prochaines séances.

Meilleure information

Afin d'augmenter le taux de vaccination, les indécis ont besoin d'informations fiables. C'est pourquoi le Conseil fédéral, en collaboration avec les cantons, prévoit une semaine nationale de vaccination du 8 au 14 novembre. Personne ne sera forcé à se faire vacciner, a précisé le ministre.

Les personnes pourront s'informer sur l'efficacité, la sécurité et les effets secondaires de l'injection. Les risques sanitaires et la possibilité de se faire vacciner seront aussi abordés.

Les autorités cantonales et communales organiseront des évènements locaux. De son côté, le gouvernement enverra une lettre à la population pour souligner l'importance de la vaccination. La Confédération prendra en charge les coûts. Une enveloppe de 15,2 millions de francs est prévue, soit l'équivalent de deux jours de tests, a précisé M. Berset.

Unités mobiles

Pour atteindre plus facilement les citoyens, des bus de vaccination supplémentaires prendront la route durant plusieurs semaines et s'arrêteront sur la place du village, sur le terrain de foot, devant les écoles ou les discos. La population n'aura ainsi plus à se déplacer et pourra facilement obtenir des informations ou se faire vacciner spontanément.

Actuellement, 50 bus sont en circulation. Les unités mobiles pourraient être en activité durant quatre à six semaines.

La Confédération investira 220'000 francs par véhicule, mais jusqu'à un maximum de 38 millions de francs. Par ailleurs, elle mettra également à disposition 43 millions pour des activités de conseil.

Des conseillers pourront être déployés sur l'ensemble de la Suisse pour répondre individuellement aux questions des personnes encore indécises. Ils pourront être contactés via des discussions de groupe, des contacts personnels ou téléphoniques ou la fonction de "chat" individuel sur les réseaux sociaux.

Investissement durable

Le montant maximal de cette offensive s'élèvera à 96,2 millions de francs. De l'avis du gouvernement, il s'agit d'un investissement durable comparé aux 50 millions de francs dépensés chaque semaine pour les tests.

Par ailleurs, un taux élevé de vaccinés sera bénéfique pour la gastronomie, l'hôtellerie ou les centres de fitness. Il présente aussi des avantages sanitaires. En moyenne, une hospitalisation peut être évitée pour 100 vaccinations et l'occupation d'un lit en soins intensifs pour 250 vaccinations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet

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Le vaccin Covid-19 ne sera plus gratuit pour toute la population suisse dès le 1er juillet (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.

Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.

A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.

La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.

Dépistage de l'amyotrophie spinale

D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.

Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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