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Économie

Le nombre d'actifs occupés a augmenté de 2,2% au 3e trimestre

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Au 3e trimestre, la Suisse comptait 214'000 chômeurs, soit un millier de plus qu'une année auparavant. (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le nombre d'actifs occupés en Suisse a augmenté de 2,2% entre juillet et septembre par rapport à la même période l'an dernier, alors que le taux de chômage au sens au sens du Bureau international du Travail (BIT) s'est résorbé de 0,1 point de pourcentage (pp) à 4,2%.

Au troisième trimestre 2023, la Suisse comptait un peu plus de 5,3 millions de personnes actives occupées. Exprimée en équivalents plein temps (EPT), la progression annuelle s'est établie à 2,4%, mais en données corrigées des variations saisonnières (CVS), l'évolution est légèrement négative (-0,2%), relève l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans son dernier relevé publié lundi.

La progression du nombre d'actifs occupés a été nettement plus marquée dans la main-d'oeuvre étrangère (+5,2%) qu'indigène (+0,7%), et plus importante dans la population féminine (+2,6%) que masculine (+1,8%).

Pendant la période sous revue, la Confédération comptait 214'000 chômeurs selon la définition du BIT, soit un millier de plus qu'une année auparavant. Après correction des variations saisonnières, le taux de chômage a augmenté de 0,2 pp par rapport au trimestre précédent, à 4,1%.

Celui des chômeurs âgés de 15 à 24 ans, il a enflé de 1,3 pp sur un an en Suisse, à 10,5%, alors qu'il a diminué de 0,7 pp à 14,5% dans l'union européenne (UE). Chez les personnes de 25 à 49 ans, le taux de chômage a baissé de manière plus marquée (-0,4 pp à 3,6%) que chez celles âgées de 50 à 64 ans (-0,3 pp à 3,1%), précisent les statisticiens fédéraux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Taux de référence des loyers: pas de changement en juin

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La porte reste ouverte pour les locataires n'ayant pas profité de la baisse en mars du taux hypothécaire de référence pour demander un ajustement conséquent de leur loyer. (Archive) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Déterminant pour le calcul des loyers en cours de bail, le taux hypothécaire de référence est demeuré inchangé à 1,50% à l'occasion de sa dernière publication par l'Office fédéral du logement (OFL) lundi.

Il avait été raboté de 0,25% début mars, ouvrant alors la porte à des demandes de réduction de loyers par les locataires à compter du mois de juillet.

Un taux d'intérêt de référence est établi depuis septembre 2008 en vue de l'adaptation des loyers dans toute la Suisse sur la base des modifications du taux hypothécaire. Il est fondé sur le taux hypothécaire moyen des banques et est toujours arrondi au quart de pour-cent le plus proche.

Toute hausse d'un quart de point du taux de référence permet au bailleur d'exiger une hausse de loyer de 3,0%, pour autant que celui-ci soit basé sur le taux de référence précédent et non sur une valeur plus ancienne. De même, les locataires peuvent demander un allègement de loyer de 2,91% en cas de baisse d'un quart de point.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La BCE vers une huitième baisse des taux face aux menaces de Trump

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L'institut d'émission de la monnaie unique pourrait à nouveau abaisser le loyer de l'argent pour faire face aux nouvelles menaces trumpiennes de barrières douanières. (jh) (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

Tout porte à croire que la Banque centrale européenne (BCE) va réduire jeudi une fois encore ses taux d'intérêt, face aux menaces toujours plus vives de guerre commerciale du président Donald Trump, qui assombrissent un peu plus l'horizon économique en zone euro.

L'ordre économique mondial, basé sur la prédominance des Etats-Unis et du dollar "est en train de se fracturer", a déclaré lundi dernier la présidente de la BCE, Christine Lagarde, faisant référence à la politique protectionniste des Etats-Unis.

Avant même que le président américain ne menace d'augmenter fortement les droits de douanes sur les produits européens, la BCE avait déjà réduit les coûts d'emprunt en raison du ralentissement de l'inflation en Europe.

Désormais, les inquiétudes liées à la morosité économique dans les 20 pays de la zone euro ont progressivement éclipsé les craintes liées à la hausse des prix.

Baisse d'un quart de point?

Les droits de douane imposés par M. Trump ont renforcé le sentiment d'urgence. L'Europe est dans le collimateur du président américain en raison de l'importance de son excédent commercial avec les Etats-Unis, ce qui alimente les craintes d'un coup dur pour les exportateurs du continent.

Prévoyant une baisse lors de la réunion du conseil des gouverneurs de la BCE jeudi, la banque HSBC juge que "les perspectives à court terme de la zone euro se sont détériorées en raison des récentes annonces américaines sur les droits de douane et de l'incertitude qui en découle".

Les analystes s'attendent à une nouvelle baisse d'un quart de point, qui ramènerait le taux de dépôt - qui fait référence pour conduire la politique monétaire à court terme - à 2%.

Mais les experts estiment que la baisse de juin pourrait être la dernière de la série en cours, la BCE étant susceptible de marquer une pause lors de sa réunion suivante en juillet, dans l'attente de voir comment l'économie évolue.

La série de baisses de la BCE contraste avec la politique de la Réserve fédérale américaine, qui a récemment maintenu ses taux au-dessus de 4%, craignant que les taxes de M. Trump ne ravivent l'inflation aux Etats-Unis.

La Banque d'Angleterre suit une politique similaire.

L'inflation ralentit

Pour justifier la nouvelle baisse attendue en zone euro, la BCE pourra s'appuyer sur les dernières données de l'inflation.

Celle-ci est ressortie à 2,2% en avril. Les données pour mai seront connues juste avant la réunion de jeudi et les économistes anticipent une nouvelle baisse qui confirmerait une désinflation progressive vers l'objectif de la BCE: 2%.

Globalement, dans les 20 pays partageant la monnaie unique, l'inflation s'est très nettement calmée depuis le record de 10,6% sur un an atteint en octobre 2022, au plus fort de la flambée des prix de l'énergie liée à la guerre en Ukraine.

Les tensions salariales, elles aussi, s'atténuent. L'indice mesurant la hausse des salaires négociés, publié par la BCE, a ralenti à 2,38% sur un an au premier trimestre 2025, contre 4,12% fin 2024.

La BCE se réunit dans un contexte tendu: le président américain a menacé le mois dernier d'imposer des droits de douane de 50% sur les importations européennes à partir du 1er juin, avant de reporter la date fatidique au 9 juillet pour engager une négociation.

Sans attendre, il a la semaine dernière annoncé que la surtaxe américaine sur l'acier et l'aluminium passerait à 50%, une nouvelle escalade dans son offensive protectionniste que l'Union européenne a "vivement regrettée" samedi.

La question de la carrière de Mme Lagarde pourrait également être abordée à l'occasion de la réunion de jeudi du conseil des gouverneurs de la BCE.

L'ancien directeur du Forum économique mondial, Klaus Schwab, a déclaré la semaine dernière au quotidien Financial Times qu'il s'était entretenu avec elle au sujet de sa succession à la tête de l'organisation.

La BCE a balayé ces rumeurs, affirmant que la présidente était "déterminée" à aller jusqu'au bout de son mandat à la tête de la BCE, jusqu'en octobre 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Skyguide réduit les capacités d'approche à l'aéroport de Genève

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Un problème technique fait disparaître l'image sur les écrans de contrôle de Skyguide pendant quelques secondes à l'aéroport de Genève (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La société de surveillance de l'espace aérien suisse, Skyguide, réduit dès lundi de 20% la capacité d'approche à l'aéroport de Genève, en raison d'un problème technique latent. La mesure restera en vigueur jusqu'à ce qu'une solution puisse être trouvée.

"Au cours des derniers mois, Skyguide a connu sept dysfonctionnements d'un système qui fournit l'image radar aux contrôleurs et contrôleuses de la circulation aérienne", explique la société dans un communiqué. L'image peut disparaître des écrans de contrôle pendant quelques secondes, ajoute-t-elle, soulignant que ce phénomène s'est principalement produit à Genève.

Skyguide assure que la sécurité du trafic aérien n'a, "à aucun moment", été compromise. Des mesures ont déjà été prises pour remédier aux défaillances techniques, explique l'entreprise, qui va effectuer "dans les prochains jours une mise à jour des systèmes concernés".

Interrogée par l'agence de presse Keystone-ATS, une porte-parole de Skyguide ne peut pas dire combien de temps la mesure va durer. "Nous y travaillons intensivement".

Concrètement, la mesure signifie que le taux d'approche est réduit de 20% par heure, a précisé la porte-parole. Il faut donc s'attendre à des retards, a-t-elle prévenu, soulignant que la décision d'annuler des vols pour cette raison incombe aux compagnies aériennes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Travail au noir: un député PLR souhaite serrer la vis

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A l'échelle suisse, Vaud figure parmi les plus engagés en matière de contrôle sur le terrain. En 2023, ce sont 2389 contrôles de chantiers qui ont été menés dans le cadre de la Convention quadripartite sur le contrôle des chantiers (CCCVD), contre 1034 en 2010, soit plus du double (archives). (© Keystone/ANDREE-NOELLE POT)

Le député PLR et entrepreneur vaudois Pierre-André Romanens veut serrer la vis en matière de travail au noir. Il a déposé cette semaine une interpellation et un postulat au Grand Conseil pour demander au Conseil d'Etat s'il entend renforcer la loi et les contrôles sur le terrain.

"Le travail au noir demeure un problème structurel aux conséquences importantes: perte de recettes fiscales et sociales, atteinte aux conditions de travail, et distorsion de concurrence au détriment des entreprises respectueuses des règles. Ça ne peut plus continuer comme ça", affirme à Keystone-ATS M. Romanens. "Il faut serrer la vis, faire plus de répression, mais pas seulement, il faut aussi miser sur la prévention, et ne plus subir le travail au noir".

"Ce sont des sommes colossales qui sont soustraites aux assurances sociales et au fisc. C'est une catastrophe, une plaie pour notre canton", poursuit-il. Cette économie informelle est estimée à près de 7% du Produit intérieur brut (PIB) cantonal, soit à quelque cinq milliards de francs, selon les chiffres qu'il avance.

Les contrôles ont déjà doublé

Le parlementaire est le premier à reconnaître que Vaud a été un canton pionnier en matière de travail au noir. "Le canton est tout sauf laxiste, mais il ne peut pas tout faire tout seul. Certes, il faut encore plus de moyens, notamment pour les contrôles sur le terrain, mais également un rôle renforcé des fédérations par secteur voire des syndicats", estime-t-il.

A l'échelle suisse, Vaud figure en effet parmi les plus engagés en matière de contrôle. Par exemple, en 2023, ce sont 2389 contrôles de chantiers qui ont été menés dans le cadre de la Convention quadripartite sur le contrôle des chantiers (CCCVD), contre 1034 en 2010, soit plus du double.

Pour l'élu PLR, il reste deux domaines particulièrement problématiques: celui du second oeuvre, notamment les entretiens de jardins, ainsi que celui des nettoyages. "La concurrence déloyale y est terrible", commente-t-il. Le phénomène est aussi présent dans les secteurs du bâtiment, de la restauration, des services à la personne et, probablement, dans certaines activités numériques.

Il prend des formes diverses: absence de déclarations, fausses qualifications d'indépendant, emploi sans autorisation ou encore écarts entre le taux de travail déclaré et le travail réellement effectué.

Réviser la loi sur l'emploi?

Dans son interpellation, M. Romanens demande au Conseil d'Etat s'il compte prochainement réviser la loi sur l'emploi (LEmp), datant de 20 ans, incluant un renforcement du dispositif de lutte contre le travail au noir. Il interroge aussi le gouvernement sur sa disposition à examiner la possibilité de déléguer une partie des contrôles aux organes paritaires des conventions collectives, en complémentarité avec les dispositifs existants comme la CCCVD.

Son postulat demande au gouvernement la possibilité de mettre en oeuvre une campagne de sensibilisation cantonale contre le travail au noir, avec les partenaires sociaux et les communes. L'idée serait de mieux informer sur les risques juridiques, sociaux et économiques liés au travail non déclaré, en s'adressant aux employeurs, aux travailleurs, mais aussi au grand public, notamment dans les domaines de l'économie domestique ou des services de proximité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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