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Économie

Stabilité du chômage au mois de novembre

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Le recours au chômage partiel a considérablement baissé en comparaison annuelle, les statistiques s'en retrouvant divisées par plus que deux par rapport à septembre 2020. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le taux de chômage en Suisse est resté stable en novembre, malgré un léger tassement du nombre d'inscrits dans les offices régionaux de placement (ORP). Au terme de la période sous revue, leur nombre s'élevait à 116'244 personnes, soit 489 de moins qu'en octobre.

Le taux de chômage a stagné à 2,5% sur un mois, selon les indications fournies mardi par le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco). Apuré des variations saisonnières (CVS), cet indicateur a reculé de 0,2 point de pourcentage, à 2,5% également. Sur un an, le taux de chômage non-CVS a enregistré un recul de 0,8 point.

La situation en novembre s'avère ainsi meilleure que l'escomptaient les économistes interrogés par AWP, qui tablaient - dans leur grande majorité - sur un taux de chômage supérieur à 2,5%, désaisonnalisé ou non.

En octobre 2021, le marché du travail avait déjà retrouvé son niveau d'avant-crise, présentant un taux de chômage de 2,5% identique à celui de février de l'année précédente.

La stabilité a prévalu aussi bien en Suisse romande et au Tessin que dans la partie alémanique du pays, où le taux de chômage est resté respectivement à 3,4% et 2,2% en novembre. Le Seco a constaté de nettes baisses en rythme annuel.

Genève a bénéficié d'un recul sur un mois de 0,2 point, le taux s'étant fixé à 4,4%, tout comme dans le Jura (inchangé). Les deux cantons affichent désormais les statistiques les moins favorables en Suisse. Neuchâtel est resté à 3,6%, tandis que Vaud (3,5%) a profité d'un tassement de 0,1 point pour déclasser son homologue de l'Arc jurassien.

Le Valais et le Tessin accusent une hausse de 0,2% et présentent des taux respectifs de 2,7% et 2,9%. Fribourg demeure le "champion" romand, à 2,6% (stable). La région francophone du Jura bernois a connu une modeste amélioration (-0,1 point à 3,4%).

Les plus grands cantons de Suisse restent sous la moyenne nationale, Zurich et Berne présentant des proportions de sans-emplois respectives de 2,3% (-0,1 point) et 2,0 (stable). Malgré une augmentation de 0,1 point, Appenzell Rhodes-Intérieures conserve le taux le plus bas de Suisse, de 0,6%.

Chômage partiel divisé par plus que deux

Au niveau national, le chômage des jeunes s'est légèrement résorbé (-0,1 point) à 2,0%, alors que le statu quo a prévalu pour les seniors, en témoigne un taux inchangé de 2,7%. Une quasi-égalité est constatée entre hommes (2,6%) et femmes (2,4%). En revanche, la différente reste importante entre taux de chômage chez les Suisses (1,8%) et les étrangers (4,5%).

Le nombre de demandeurs d'emploi a gonflé à 206'349, ce qui représente une hausse de 1,2% sur un mois, précise le Seco, qui a dénombré 50'552 places vacantes (-5,0%) en novembre.

Les statisticiens fédéraux fournissent également les chiffres des réductions des horaires de travail, un mécanisme très utilisé pendant la crise du Covid, pour le mois de septembre. Ces mesures ont affecté 52'555 personnes pendant le mois sous revue, en recul de 12% sur un mois. Le nombre d'entreprises touchées s'élevait à 9028 (-9,8%), pour quelque 2,5 millions d'heures de travail perdues (-12,1%).

Le recours au chômage partiel a considérablement baissé en comparaison annuelle, les statistiques s'en retrouvant divisées par plus que deux par rapport à septembre 2020.

En tout, 2869 personnes ont épuisé leurs droits aux prestations de l'assurance-chômage dans le courant du mois de septembre 2021, affirme le Seco dans son communiqué, se basant sur les chiffres provisoires des caisses de chômage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Chine: rebond surprise des exportations mais reprise encore fragile

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Les importations chinoises avaient connu 11 mois de contraction avant de rebondir en octobre. (EPA/ALEX PLAVEVSKI) (© KEYSTONE/EPA/ALEX PLAVEVSKI)

Les exportations de la Chine ont rebondi en novembre après six mois de contraction, tandis que ses importations ont connu un nouveau repli, selon des chiffres officiels qui traduisent une reprise économique fragile du géant asiatique.

Les exportations sont historiquement un levier de croissance clé pour la Chine et leur performance a un impact direct sur l'emploi pour des milliers d'entreprises du secteur.

Hormis une brève hausse en mars et avril, les ventes du géant asiatique étaient constamment en repli depuis octobre 2022.

Le mois dernier, les ventes de produits chinois destinés à l'étranger ont augmenté de 0,5% sur un an, selon les chiffres en dollars publiés jeudi par les Douanes chinoises.

Ce rebond est inattendu: des analystes sondés par l'agence Bloomberg prévoyaient une nouvelle contraction après celle d'octobre (-6,4%).

La menace de récession en Europe, combinée à une inflation élevée, a contribué à affaiblir la demande internationale en produits chinois.

Les tensions géopolitiques avec les Etats-Unis et la volonté de certains pays occidentaux de réduire leur dépendance à la Chine ou de diversifier leurs chaînes d'approvisionnement expliquent également ce repli.

Pour le seul mois de novembre, le montant des exportations chinoises a néanmoins atteint 291 milliards de dollars (254,8 milliards de francs), d'après les Douanes.

"Fragilité"

Les exportations vers les pays occidentaux étaient toutefois dans le rouge sur un an (-13,8% avec les Etats-Unis, -11% avec l'Union européenne).

Un sommet entre l'Union européenne et la Chine se tient justement jeudi à Pékin et portera notamment sur le déséquilibre commercial entre les deux partenaires, qui s'est creusé ces dernières années.

Mais les exportations sont restées robustes avec la Russie (+50,2%), confirmant l'accélération du rapprochement économique entre les deux voisins depuis le début de la guerre en Ukraine.

A l'inverse, les importations de la Chine se sont contractées le mois dernier (-0,6%) après une hausse éphémère en octobre (+3%), signe d'une demande intérieure à la peine.

Là aussi ce repli n'était pas prévu: les analystes interrogés par Bloomberg tablaient sur une nette accélération (+3,7%).

Cette baisse semble refléter "la fragilité de l'activité dans l'industrie" faute de demande, note l'économiste Ken Cheung, de la banque japonaise Mizuho.

Avec le rebond des exportations, l'excédent commercial de la deuxième économie mondiale a logiquement progressé en novembre à 68,4 milliards de dollars.

Les importations chinoises avaient connu 11 mois de contraction avant de rebondir en octobre.

Lot d'incertitudes

Cette rechute est d'autant plus inquiétante que la comparaison se fait avec novembre 2022, quand les restrictions sanitaires étaient un frein à l'activité et au commerce.

Si la reprise s'est confirmée depuis, elle demeure entravée par l'incertitude envers l'avenir qui pénalise la consommation, une crise persistante dans l'immobilier mais aussi un chômage élevé des jeunes.

Certains indicateurs semblent toutefois montrer une stabilisation de la situation ces dernières semaines.

"Malgré une amélioration sur le front des exportations, il n'est pas certain qu'elles contribuent (significativement) à la croissance l'an prochain", prévient l'économiste Zhiwei Zhang, de Pinpoint Asset Management.

"La Chine doit compter sur la demande intérieure comme principal moteur", souligne-t-il.

En octobre, la Chine est retombée en déflation en octobre malgré les mesures de soutien du pouvoir à la consommation.

Cela pèse sur la capacité du pays à pouvoir atteindre son objectif de croissance pour 2023, fixé par le gouvernement à "environ 5%".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

La Mobilière revend le portail immobilier Flatfox à SMG

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La Mobilière s'apprête à revendre sa participation majoritaire dans le portail immobilier Flatfox à SMG Swiss Marketplace Group. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Mobilière s'apprête à revendre sa participation majoritaire dans le portail immobilier Flatfox à SMG Swiss Marketplace Group (SMG). Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé.

"Flatfox intègre ainsi l'écosystème immobilier de SMG, qui en prend le contrôle exclusif", écrit le groupe propriétaire entre autres d'Immoscout24 et de Homegate mercredi dans un communiqué.

"Pour les utilisateurs d'ImmoScout24 et de Homegate, le processus de location gagnera ainsi en simplicité et en efficacité", précise SMG.

Pour mémoire, La Mobilière s'était offert Flatfox en avril 2022. Flatfox permet aux particuliers et aux entreprises de publier gratuitement leurs annonces immobilières. Un logiciel dédié au processus locatif en ligne est également mis à disposition des clients professionnels, comme les régies immobilières.

Fondée conjointement en 2021, la société SMG est contrôlée à hauteur de 31% par TX Group, tandis que son concurrent Ringier et l'assureur La Mobilière détiennent chacun 29,5% et General Atlantic 10%. A terme, il est prévu qu'elle entre en Bourse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Trafigura Beheer BV et 3 personnes déférées devant le TPF

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Il est reproché à Trafigura Beheer BV de ne pas avoir pris toutes les mesures "raisonnables et nécessaires" visant à empêcher l’octroi de paiements corruptifs en son sein. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le MPC a déféré 3 personnes et la société de négoce Trafigura Beheer BV devant le Tribunal pénal fédéral (TPF). Ce dernier est pour la première fois appelé à juger la responsabilité pénale d’une entreprise en matière de corruption d’agents publics étrangers.

Un ancien agent public angolais se voit reprocher d’avoir accepté, entre avril 2009 et octobre 2011 des paiements corruptifs de plus 4.3 millions d'euros et 604'000 dollars provenant du groupe Trafigura, en lien avec ses activités dans le secteur pétrolier en Angola, détaille mercredi le Ministère public de la Confédération (MPC).

Un ancien intermédiaire et un ancien cadre dirigeant du groupe Trafigura sont eux accusés d’avoir été impliqués dans la mise en ½uvre de ce schéma de corruption. Il est enfin reproché à Trafigura Beheer BV de ne pas avoir pris toutes les mesures "raisonnables et nécessaires" visant à empêcher l’octroi de ces paiements corruptifs en son sein.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Economiesuisse anticipe une croissance modérée l'an prochain

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Economiesuisse pronostique pour l'année en cours une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1,0%. (archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Malgré une croissance économique inférieure à la moyenne, la Suisse s'affirme dans un contexte de marché difficile, marqué par l'inflation, les incertitudes géopolitiques et la hausse des taux d'intérêt, qui freine la demande étrangère de biens et de services.

Economiesuisse pronostique pour l'année en cours une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1,0% et s'attend à ce que le développement économique modéré se poursuive en 2024 (+1,1%). Dans un communiqué diffusé mardi, l'organisation patronale estime que le taux de chômage n'augmentera pas "de manière significative" et que l'inflation devrait se maintenir autour de 2%.

Les entreprises suisses axées vers l'exportation se trouvent dans une situation compliquée. Alors que plusieurs de leurs débouchés sont confrontés à une récession, elles ne parviennent que difficilement à répercuter sur leurs prix l'appréciation du franc et la hausse des coûts.

Pour faire bonne mesure, de grands pays exportateurs comme la Chine et l'Allemagne ont vu leurs envois se contracter au cours des derniers mois, ce qui se traduit par une concurrence accrue, le tout dans un contexte d'érosion généralisée de la demande. Les Etats-Unis font figure d'exception, avec une croissance supérieure aux attentes, malgré les récents relèvements des taux d'intérêt.

La résistance étonnante des exportations helvétiques s'explique notamment par la part importante que représentent pour la Suisse l'industrie pharmaceutique et des dispositifs médicaux, moins sensibles aux aléas conjoncturels, signalent les experts d'Economiesuisse.

Perspectives contrastées

Le pays devrait connaître en 2024 une évolution similaire à celle de 2023, avec cependant de fortes disparités selon les branches. Alors que les perspectives sont prometteuses pour la pharma, les dispositifs médicaux, l'horlogerie et l'industrie alimentaire, le tableau est nettement plus mitigé dans le textile et la construction. L'année s'annonce difficile pour l'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (MEM), ainsi que la chimie.

Pour ce qui est des services, la plupart des secteurs - banques, assurances, conseil, hôtellerie-restauration, tourisme, transport, santé, informatique, vente au détail - anticipent l'an prochain une croissance plus ou moins importante. Au contraire, l'imprimerie, l'édition et les télécommunications risquent de continuer à se contracter en raison de facteurs structurels.

Les perspectives d'emploi restent bonnes, malgré la diminution du nombre de postes vacants attendue en 2024 et l'augmentation du nombre d'entreprises réduisant leurs effectifs. Economiesuisse anticipe un taux de chômage de 2,3%.

En matière d'inflation, la fédération voit se profiler une nouvelle poussée du renchérissement sous l'effet de différents facteurs, citant l'augmentation des salaires nominaux, des prix de l'électricité, ainsi que la hausse de la TVA et des loyers. On pourrait donc voir la Banque nationale suisse (BNS) relever une nouvelle fois son taux directeur prochainement, mais de 0,25 point tout au plus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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