Coronavirus
Une pression inédite sur le marché du travail en Suisse
Le blocage en Suisse met le marché du travail sous une pression sans précédent. Même la grande crise financière de 2008/2009 et ses conséquences ne sont pas comparables, a expliqué Boris Zürcher, le directeur général du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco), lors d'une conférence téléphonique mardi.
Il s'exprimait alors que le repli du taux de chômage en Suisse n'a été que de courte durée. Il a bondi à 2,9% en mars, tandis que suite à quatre mois de hausse, il avait enregistré un recul en février à 2,5%, a annoncé le Seco.
En tout, 29% de tous les employés en Suisse ont fait une demande de chômage partiel et la tendance est à la hausse: selon Boris Zürcher, dans le pire des cas, des demandes pourraient être reçues à hauteur de 50% au maximum de tous les employés. "Mais il faut comprendre que toutes les demandes ne seront pas payées automatiquement", a t-il précisé.
Il se veut néanmoins confiant car l'AVS offre une certaine sécurité financière.
Travail Suisse, l'organisation faîtière indépendante des salariés, appelle les employeurs à s'abstenir de procéder à des licenciements prématurés afin de ne pas aggraver inutilement la crise.
La Suisse mieux parée que ses voisins
Dans une étude, Raiffeisen explique que le chômage à temps partiel permet de prévenir les licenciements massifs en temps de crise. Un outil qui a fait ses preuves de manière impressionnante au cours la crise financière il y a une douzaine d'années.
À l'époque, 92'000 employés ont demandé à bénéficier d'un chômage partiel en Suisse pour faire face à l'effondrement de la demande. Cela a considérablement ralenti et réduit la hausse du chômage qui s'en est suivie, et qui a atteint un pic de 64'000 personnes "seulement".
Mais avec la fermeture totale du pays, "nous jouons dans une toute autre ligue", remarque Raiffeisen. Pourtant par comparaison européenne, la Suisse devrait encore s'en tirer relativement bien.
En effet, la part des travailleurs intérimaires, qui représentent un tampon pour l'emploi, et la part des secteurs des services, particulièrement touchés, est en Suisse inférieure à la moyenne.
Par contre les perspectives pour les pays du sud de l'Europe sont nettement plus pessimistes vu l'importance majeure du tourisme. C'est aussi le cas de l'Autriche, où les hôtels resteront fermés au moins jusqu'à la mi-mai.
A noter que le taux de chômage en Suisse est le plus élevé depuis février 2018.
Quelque 135'624 personnes étaient sans emploi fin mars, soit 17'802 de plus que le mois précédent, selon le communiqué du Seco. Les premiers effets de la crise économique liée au coronavirus se sont fait clairement ressentir.
Les économistes sollicités par AWP avaient vu juste, puisqu'ils tablaient sur un taux entre 2,8% et 3,0% pendant la période sous revue.
Les jeunes (15-24 ans) ont été particulièrement touchés avec un taux de chômage qui est passé de 2,3% à 2,8%, alors que chez les seniors (50-64 ans) la hausse a été plus modeste, grimpant de 2,5% à 2,7%.
Au total, ce sont donc 14'556 jeunes qui se sont retrouvés sans emploi fin mars, soit 2336 de plus qu'en février, ce qui correspond à un envol de 20,1%. A titre de comparaison, les seniors sont désormais 36'755 à rechercher un emploi, soit 10,0% de plus qu'en février.
A noter que 3,2% des personnes âgées de 25 à 49 ans sont affectées par le chômage en mars, contre 2,7% au mois de février.
La Suisse romande et le Tessin sont les régions linguistiques les plus frappées par les dernières évolutions, avec un taux de chômage qui a pris l'ascenseur, se hissant de 3,5% à 4%.
La Suisse alémanique est un peu plus épargnée, le taux de chômage atteignant 2,5% (contre 2,1% en février).
Dans l'ensemble, les demandeurs d'emplois sont aujourd'hui 213'897, ce qui représente une appréciation de 12,3% par rapport à février.
Le nombre de places vacantes a par contre accusé une chute de 17,5% dans la période sous revue à 31'472, soit 6679 d'emplois en moins que le mois précédent.
Phénomène exceptionnel, le chômage partiel a fortement augmenté en janvier 2020 avec 13,4% de hausse et concerne 3717 personnes au total. Les entreprises ayant recours à de telles mesures sont en hausse de 17,1%. A ce jour, 131'000 sociétés ont déposé une demande de chômage partiel pour 1,45 million de salariés.
Fin janvier, 2905 personnes en tout ont épuisé leurs droits aux prestations de l'assurance-chômage.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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