Coronavirus
Le PDC mise sur la solidarité pour sortir de la crise
La Suisse doit faire front commun face à l'épidémie de covid-19. Le PDC a présenté mardi ses idées pour vaincre la crise grâce à une plus grande cohésion nationale. Il demande au Conseil fédéral de présenter des scénarios après Pâques.
Le Conseil fédéral a déjà pris des mesures immédiates pour protéger la population ou pour soutenir la société et l'économie. Il s'agit maintenant d'en prendre sur le moyen et le long terme pour permettre à l'économie et la société de se relever et d'affronter les défis futurs et les conséquences économiques, a expliqué le président du parti Gerhard Pfister aux médias.
Une sortie de crise nécessite de prendre le temps qu'il convient. "C’est la seule voie pour que notre pays retrouve rapidement le chemin vers la normalité", selon le parti du centre. Elle doit passer par la solidarité et la cohésion nationale, selon le PDC.
Solution équilibrée
Le Conseil fédéral doit trouver le bon équilibre entre ce qui est indispensable et nécessaire sur le plan sanitaire et ce qui est socialement et économiquement acceptable. Une solution doit être élaborée en collaboration avec les experts et les cantons et les communes afin qu'elle soit applicable pour toute la Suisse, a rappelé le conseiller national tessinois Marco Romano.
La population doit être informée au plus tard après Pâques des différents scénarios possibles de sortie du confinement. Mais ces scénarios ne doivent pas entraîner une augmentation des primes d'assurance maladie. Et les certificats de fin d'apprentissage ou de fin de maturité doivent être attribués sur la base des évaluations effectuées jusqu’en mars, a relevé la cheffe de groupe Andrea Gmür.
Par ailleurs, de nouvelles dates pour les élections et les votations reportées soient fixées. Les droits politiques et la capacité d'action du Parlement doivent être rétablis rapidement, a ajouté la conseillère aux Etats lucernoise.
Protéger
Pour le PDC, il est essentiel de continuer à protéger et à soutenir le personnel de la santé et les employés actifs dans les secteurs de l'approvisionnement de base. Le matériel de protection nécessaire doit être mis à disposition.
Les médicaments nécessaires au traitement des patients atteints par le Covid-19 doivent être mis à disposition en Suisse sans contrainte administrative. En outre, les démocrates-chrétiens demandent à ce que les tests de dépistages soient utilisés à large échelle.
Des mesures qui devront être appliquées dans le futur également avec une révision du Plan national de pandémie sur la base des leçons tirées de la crise du Covid-19. Ce plan devra être coordonné sur la scène internationale et surtout être respecté et appliqué.
Soutenir
Certains domaines ont besoin d'un soutien supplémentaire. C'est le cas des structures d'accueil pour les enfants. Le gouvernement doit compléter les mesures prises par les cantons et les communes afin qu'elles puissent assurer leur rôle au moment de la sortie de crise.
Les petites entreprises, les exploitations à forte orientation saisonnière, comme les pépinières, les jardineries ou les exploitations agricoles, et les indépendants ont aussi besoin de soutien supplémentaire.
Les crédits de transition jusqu'à hauteur de 500'000 francs doivent être accordés sans intérêt, a rappelé Andrea Gmür. Le remboursement prendra le temps qu'il est nécessaire d'accorder aux entreprises. Un report fiscal des pertes dans le droit fiscal pourrait par exemple atténuer le problème des liquidités et continuer à rendre possible des investissements importants, a affirmé Gerhard Pfister.
Moins dépendant
Pour le PDC, la pandémie a montré que l'économie et le système de santé en Suisse sont dépendants de la mondialisation. Cette situation les rend fragiles et vulnérables. Les fabricants de produits pharmaceutiques et médicaux basés en Suisse doivent également s’engager à garantir la sécurité d'approvisionnement en cas de crise.
Un fonds pour les périodes de crise pourrait être constitué par les excédents de la Confédération ou les bénéfices extraordinaires de la BNS. La numérisation et la sécurisation des données doivent clairement être encouragées dans tous les domaines.
Coronavirus
Covid-19: un rapport américain parle de la fuite d'un laboratoire
Une commission au congrès américain sur le Covid-19 estime que la fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan, en Chine, est l'hypothèse "la plus plausible" pour expliquer son origine. Après deux ans d'enquête, la commission a fourni un rapport de plus de 500 pages.
La question de l'origine de la pandémie, entre potentielle transmission du virus par un animal ou fuite de laboratoire, a pris depuis plusieurs années aux Etats-Unis une tournure géopolitique, sur fond de rivalité accrue avec la Chine.
Donald Trump, récemment élu pour la seconde fois à la Maison-Blanche, a affirmé à plusieurs reprises, sans preuve, que le virus avait fuité d'un laboratoire chinois, ce que conteste fermement Pékin.
Sans trancher cette question, le renseignement américain avait assuré dans un rapport de juin 2023 n'avoir aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine.
La sous-commission sur la pandémie due au coronavirus a été mise en place en février 2023, lorsque les républicains ont repris la majorité à la chambre des représentants. Après 38 dépositions ou entretiens et 25 auditions, son rapport sera officiellement publié mercredi.
"Consensus"
"Ce travail aidera les Etats-Unis et le monde à prédire la prochaine pandémie, à s'y préparer, à nous en protéger, et, espérons-le, à la prévenir", a déclaré le président de cette commission, l'élu républicain et médecin podologue de métier Brad Wenstrup.
Le rapport se targue d'un "consensus" entre membres démocrates et républicains sur plusieurs questions, notamment sur le fait que "la possibilité que le Covid-19 ait émergé d'un accident lié à un laboratoire ou à des recherches n'est pas une théorie du complot".
Pour appuyer leur affirmation, les élus avancent cinq raisons, parmi lesquelles, selon eux, le fait que "le virus possède une caractéristique biologique qui n'est pas présente dans la nature".
Près de cinq ans après son émergence, la communauté scientifique internationale n'est pas encore parvenue à déterminer avec certitude l'origine du Covid-19. Une étude publiée en septembre dans la revue Cell a cependant apporté de nouveaux éléments venant renforcer l'hypothèse d'une transmission aux humains par des animaux infectés introduits sur un marché de Wuhan à la fin 2019.
Avec plus de 1,1 million de morts, les Etats-Unis ont de loin été le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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