Rejoignez-nous

Coronavirus

Le Conseil fédéral annonce l'état d'urgence en Suisse

Publié

,

le

Le conseil fédéral a appelé la presse pour annoncer l'État d'urgence. (©KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Suisse entière en état d'urgence jusqu'au 19 avril

Toute la Suisse est en état d'urgence à cause du coronavirus. Seuls les commerces de première nécessité pourront rester ouverts. Le Conseil fédéral a décrété lundi l'état de situation extraordinaire, prenant ainsi seul les commandes de la crise.

Une réaction forte s'impose dans tout le pays, a déclaré la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga. C'est le seul moyen de parvenir à surmonter cette crise. Ce n'est pas facile, mais il y a des moyens pour rester proches les uns des autres tout en gardant la distance.

"Prenez les mesures d'hygiène et de distance au sérieux", a-t-elle affirmé. "Nous ne vous laissons pas seuls. Nous ferons tout pour que les personnes gravement malades puissent continuer à être soignées dans notre pays". La présidente a également salué l'entraide dont fait preuve la population.

Les règles seront désormais identiques dans tous les cantons. Toutes les manifestations publiques ou privées sont interdites dès lundi à minuit. Tous les magasins, restaurants, bars et établissements de divertissements et de loisirs sont fermés jusqu’au 19 avril, à l’exception notamment des magasins d’alimentation et des établissements de santé.

Doivent également fermer leurs portes les établissements dont les prestations impliquent un contact rapproché avec les clients, comme les salons de coiffure et autres centres esthétiques. Les magasins d’alimentation, les cantines d’entreprises, les services de petite restauration à l’emporter et de livraison de repas ainsi que les pharmacies restent ouverts, de même que les stations-service, les gares, les banques, les offices de poste, les hôtels, les administrations publiques et les services du domaine social.

Jusqu'à 8000 militaires

Le Conseil fédéral estime que les autorités civiles vont avoir nettement plus besoin de l’armée ces prochains jours et semaines. Il prévoit de mettre jusqu’à 8000 militaires au service du système de santé, de la logistique et de la sécurité jusqu'à fin juin.

S’agissant du soutien aux services de santé, les 3000 militaires disponibles vont immédiatement être mis à disposition. L’ampleur du recours à l’armée dépendra de l’évolution de la situation et des demandes des autorités compétentes. Les troupes en service régulier seront les premières à être mobilisées.

Frontières

Le Conseil fédéral a par ailleurs décidé d'établir, dès ce soir minuit, des contrôles aux frontières allemandes, françaises et autrichiennes. L'entrée sur sol helvétique ne sera autorisée que pour les Suisses, les personnes disposant d'un permis de séjour et celles voyageant pour le travail. Le transit et le transport de marchandises restent autorisés.

Dans cette optique, les douanes secondaires sont fermées à toutes les frontières, de manière à canaliser le trafic sur les douanes principales. La mesure vise à protéger la population suisse et à préserver les capacités du système suisse de santé.

Cantons précurseurs

Une série de cantons avaient déjà durci leurs mesures de protection. Le Tessin a bouclé samedi tous les restaurants, bars et magasins, à l'exception des épiceries et pharmacies. Il a été suivi dimanche par le Jura, Neuchâtel, Bâle-Campagne et les Grisons et lundi par le Valais, Genève et Vaud.

Comme dans les pays voisins, le dispositif des autorités suisses va crescendo. Jusqu'à lundi, la Confédération a agi dans le cadre d'une "situation particulière" selon la loi sur les épidémies qui lui permet d'ordonner des mesures en concertation avec les cantons.

Vendredi, le gouvernement a annoncé la fermeture de toutes les écoles, l'interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes (et même 50 dans les restaurants et discothèques) et la fermeture partielle de la frontière tessinoise avec l'Italie. Une semaine avant, il avait interdit les manifestations de plus de 1000 personnes.

La Suisse est particulièrement frappée par l'épidémie. Plus de 2200 personnes ont été contaminées dans le pays et une vingtaine de personnes sont décédées. Par million d'habitants, la Suisse est le deuxième pays le plus touché du monde après l'Italie.

Article de Keystone-ATS


17h30 - Jusqu'à 8000 militaires engagés sur le territoire.

Le Conseil fédéral estime que les autorités civiles vont avoir nettement plus besoin de l’armée ces prochains jours et semaines. Il prévoit de mettre jusqu’à 8000 militaires au service du système de santé, de la logistique et de la sécurité jusqu'à fin juin.

S’agissant du soutien aux services de santé, les 3000 militaires disponibles vont immédiatement être mis à disposition. L’ampleur du recours à l’armée dépendra de l’évolution de la situation et des demandes des autorités compétentes. Les troupes en service régulier seront les premières à être mobilisées. Du jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale selon la Ministre de la défense Viola Amherd.

17h25 - Les personnes vulnérables doivent travailler à la maison

Les personnes particulièrement à risque doivent travailler à domicile, a indiqué lundi le ministre de la santé Alain Berset. Si c'est impossible, elles doivent être mises en congé.

Le versement de leur salaire sera maintenu, a précisé M. Berset. L'employeur pourra alors demander un certificat médical. L'approvisionnement en médicaments et autres produits est assurée, a ajouté M. Berset. Il n'est pas nécessaire de faire des réserves. Les mesures prévues sont efficaces et il est important de garder la tête froide. La population n'en doit pas moins absolument respecter les mesures d'hygiène de l'Office fédéral de la santé publique. "Garder ses distances peut sauver des vies".

17h20 - Contrôles aux frontières

Le Conseil fédéral a par ailleurs décidé d'établir, dès ce soir minuit, des contrôles aux frontières allemandes, françaises et autrichiennes. L'entrée sur sol helvétique ne sera autorisée que pour les Suisses, les personnes disposant d'un permis de séjour et celles voyageant pour le travail.

17h10 - Les manifestations privées ou publiques sont interdites. Les magasins et établissements de divertissements fermés

Les règles seront désormais identiques dans tous les cantons. Toutes les manifestations publiques ou privées sont interdites dès lundi à minuit. Tous les magasins, restaurants, bars et établissements de divertissements et de loisirs sont fermés jusqu’au 19 avril, à l’exception notamment des magasins d’alimentation et des établissements de santé.

Doivent également fermer leurs portes les établissements dont les prestations impliquent un contact rapproché avec les clients, comme les salons de coiffure et autres centres esthétiques. Les magasins d’alimentation, les cantines d’entreprises, les services de petite restauration à l’emporter et de livraison de repas ainsi que les pharmacies restent ouverts, de même que les stations-service, les gares, les banques, les offices de poste, les hôtels, les administrations publiques et les services du domaine social.

17h00 - La Suisse entière en état d'urgence dès ce soir à minuit et jusqu'au 19 avril

Toute la Suisse est en état d'urgence à cause du coronavirus. Seuls les commerces de première nécessité pourront rester ouverts. Le Conseil fédéral a décrété lundi l'état de situation extraordinaire, prenant ainsi seul les commandes de la crise. Les règles seront désormais identiques dans tous les cantons.

14h15 - Le canton de Vaud déclare l'état de nécessité

Réuni en séance extraordinaire, le Conseil d'Etat vaudois a décidé de prendre de nouvelles mesures exceptionnelle pour sa population. L'état de nécessité est déclaré sur l'ensemble du territoire. Cet arrêté entrera en vigueur demain mardi dès 6h et prend effet jusqu'au 30 avril prochain à minuit. De ce fait, toute manifestation et tout rassemblement public sont interdis. Les rassemblements privés sont eux limités à 10 personnes. En outre, tous les commerces sont également fermés, à l'exception de ceux essentiels à la population. Les commerces d'alimentation ou de première nécessité, les pharmacies, banques, kiosques, shops de stations-service et les commerces d'alimentation pour animaux pourront rester ouverts.

13h50 - Trois décès supplémentaires à Bâle-Ville

Bâle-Ville a enregistré trois décès supplémentaires à cause du coronavirus, ce qui porte à quatre le nombre de victimes dans le canton. Les trois nouvelles victimes étaient toutes âgées de plus de 70 ans et souffraient d'autres maladies.

12h30 - Sept cantons en situation d'urgence

Le Valais et le Genève ont annoncé lundi fermer leurs commerces lundi dès 18h00, sauf ceux fournissant des services essentiels. Le Tessin, Neuchâtel, le Jura, Bâle-Campagne et les Grisons les avaient précédés ce week-end.

Genève va jusqu'à interdire le rassemblement de plus de 5 personnes. Le personnel de l'administration dont l'activité n'est pas essentielle est libéré de son obligation de travailler. Le Valais de son côté fera payer une amende aux personnes qui ne respecteront pas les nouvelles règles.

12h20 - Un premier décès à Zurich

Le nombre de décès a grimpé à 15 en Suisse ce lundi avec un premier décès dans le canton de Zurich. Les cas annoncés par l'Office fédéral de la santé publique ont fait un bond de 800 en l'espace d'un jour ce week-end.

Continuer la lecture
4 Commentaires

4 Comments

  1. Valérie Portes

    16 mars 2020 à 17:31

    bonjour,
    pas de traduction, difficile pour un sujet fédéral. merci

  2. CRETIN LUCIENNE

    16 mars 2020 à 18:36

    Il est inadmissible qu il n y avait pas d interprète pour les sourds profonds et mal entendant à 17h sur tsr 2 de la part du conseil fédéral vu cette grave situation. Le sous titrage était déplorable j ai 2 filles sourdes profondes de naissance 45 et 50 ans et au nom des personnes sourdes Lucienne Cretin

  3. Danielle Economou

    16 mars 2020 à 21:04

    Tous doivent être contrôlés à la frontière , les gens revenant de voyage mis en quarantaine pour 14 jours à leur domicile .
    Aucun rassemblement , même pas de deux personnes ne doit être toléré .
    Une distance de deux mètres entre chaque personne doit etr respectée .
    Un nombre restreint de clients doit être admis dans les supermarchés en fomction de la dimension de ceux- ci: pas plus de cinq par m2!
    Il faut savoir que les poignées de porte , les poignées de caddy conserve le virus longtemps ( et tout objet métallique )
    Il faut donc porter des gants jetables et les enduire de liquide antiseptique avant et après les achats
    Et également se laver les mains à fond (aussi entre les doigts , frotter la paume et les pouces .) très souvent

    Les chaussures ne doivent pas entrer dans l'appartement pendant plusieurs heures et les survêtements bien
    aerés
    Rester le plus possible chez soi et faire les achats par internet .
    Savoir aussi que les enfants , en général ne tombent pas malades mais peuvent être porteur du virus et donc le transmettre : Il faut absolument les garder à la maison.

  4. Notification automatique: Federal Council announces state of emergency in Switzerland | En24 News

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Alain Berset admet des contacts avec le directeur de Ringier

Publié

le

"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le CEO de Ringier", affirme Alain Berset dans la presse. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le ministre de la santé Alain Berset admet avoir eu connaissance des contacts avec le directeur du groupe Ringier pendant la pandémie. Mais rien de confidentiel n'a été échangé, affirme-t-il mercredi soir dans la presse.

Le conseiller fédéral tire à boulets rouges sur le rapport des commissions de gestion (CdG) rendu public il y a deux semaines. "J'aurais attendu une enquête ouverte", dit-il dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.

Le document ressemble, aux yeux du Fribourgeois, à une tentative de prouver que toutes les indiscrétions proviennent du Département fédéral de l'intérieur. "Je tiens à préciser d'emblée que je ne tolère aucune violation du secret de fonction au sein de mon département", précise-t-il.

"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le directeur de Ringier", affirme Alain Berset, admettant avoir été parfois présent lors de ces échanges. L'administration a toujours des contacts avec les milieux concernés par les décisions, dit-il.

"Je ne savais pas"

Le ministre de la santé affirme en outre que pas un seul élément du rapport des CdG montre que des informations auraient été utilisées pour influencer les décisions du gouvernement via les médias. Les contacts avec le directeur de Ringier étaient d'une toute autre nature qu'un contact avec un professionnel des médias, dit-il.

Alain Berset affirme en outre avoir pris connaissance des informations confidentielles partagées par son chef de la communication pendant l'enquête. "Je ne le savais pas, dit-il. Il va de soi que je ne lis ni ne contrôle les emails de mes collaborateurs".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Fuites: Alain Berset au courant des échanges mais pas du contenu

Publié

le

Le président de la Confédération Alain Berset était au courant des échanges entre son chef de la communication et les médias pendant la crise du coronavirus, mais pas de leur contenu. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le président de la Confédération Alain Berset avait connaissance des échanges entre son chef de la communication et les médias dans le cadre des fuites pendant la pandémie. Mais il n'aurait pas su leur contenu, ont informé vendredi les commissions de gestion.

Il n'y a aucun indice qui permet de ne pas croire ce qu'a dit M. Berset, a indiqué Philippe Bauer (PLR/NE) au nom des commissions de gestion du Parlement devant la presse à Berne.

Les commissions ont rapidement pu établir qu'il y a eu de nombreuses indiscrétions. Mais "nous n'avons pas réussi à identifier tous les auteurs des indiscrétions, ni tous les destinataires", a précisé M. Bauer. "Des e-mails ont été effacés." L'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) a notamment fait effacer ses mails privés.

M. Bauer a toutefois ajouté que, selon les commissions de gestion, d'autres mails envoyés par ou destinés à l’ancien chef de la communication du DFI laissent penser que les informations classifiées ou non publiques étaient traitées "à la légère". Il n’était pas rare que des informations soient sciemment partagées avec des personnes extérieures ou des médias.

Interrogé sur sa définition d'une indiscrétion, l'ancien chef de la communication Peter Lauener a indiqué que des renseignements pouvaient sans problème être partagés avec des journalistes afin de leur donner des informations contextuelles. Mais cette conception ne correspond pas aux prescriptions, indiquent les commissions dans leur rapport.

Le Neuchâtelois a cependant précisé: "Nous avons voulu garder la proportionnalité." Il n'est pas possible de contrôler toutes les adresses mails privées et publiques de toutes les personnes susceptibles d'avoir été concernées.

200 articles concernés

Quelque 200 articles publiés par 24 titres de presse concernant le Covid-19 ont été rédigés sur la base d'indiscrétions. Et 38 séances sur 50 du Conseil fédéral ont été "contaminées", a précisé Thomas de Courten (UDC/BL).

Les commissions ont étudié environ 500 articles et 50 séances du gouvernement. Seules douze d'entre elles n'ont pas été sujettes à indiscrétions. Dans les 38 autres cas, les décisions du Conseil fédéral avaient été publiées avant la séance.

Ce sont surtout les médias alémaniques, en premier lieu les médias de Ringier et de Tamedia, qui ont profité des indiscrétions de l'administration fédérale et obtenu des informations classifiées. Le Blick, le Sonntagsblick, le Tages-Anzeiger et la SonntagsZeitung ont publié chacun 60 articles sur la base d'informations confidentielles; contre seulement six pour Le Temps et 24 heures.

Dans certains cas, ces journaux alémaniques étaient les premiers à publier des projets de mesures ou des contenus de propositions ou de co-rapports. D’autres journaux ont ensuite explicitement fait référence à ces premières publications dans leurs propres articles.

Perte de confiance

Le Conseil fédéral a essayé de prendre un certain nombre de mesures à cet égard, qui se sont "vite révélées relativement vaines", a poursuivi Philippe Bauer, citant par exemple l'augmentation du degré de classification des documents. Au final, le gouvernement "s'est résigné". Cela a conduit à une perte de confiance de la part de certains conseillers fédéraux, qui ont renoncé à déposer des co-rapports, ou alors ceux-ci étaient simplifiés.

En janvier dernier, les commissions de gestion ont décidé d’enquêter sur les indiscrétions liées aux affaires du Conseil fédéral relatives au Covid-19, y compris sur le rôle du chef du Département fédéral de l’intérieur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

PNR 78: coopération insuffisante entre science et politique

Publié

le

Quelque 200 chercheurs ont étudié différents aspects du coronavirus dans le cadre du Programme national de recherche "Covid-19". (Photo d'archives) (© Keystone/CHRISTIAN BEUTLER)

La science et la politique n'ont pas suffisamment collaboré pendant la pandémie de coronavirus. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs dans le rapport de synthèse du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).

Le partenariat entre la communauté scientifique et les institutions publiques n'a pas été suffisamment développé pour résister à l'énorme pression d'une crise pandémique, peut-on lire dans le rapport final publié mardi devant la presse à Berne.

Sur le fond, les chercheurs tirent toutefois un bilan positif. Le programme de recherche a apporté une contribution constructive à la compréhension scientifique de la pandémie en Suisse, indique le rapport.

Le PNR 78, financé à hauteur de 20 millions de francs, a été lancé en avril 2020 dans le but d'acquérir de nouvelles connaissances sur Covid-19, d'élaborer des recommandations pour la gestion clinique et la santé publique et de faire progresser le développement de vaccins, de traitements et de diagnostics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Le soutien du personnel fédéral à Lonza jugé positif

Publié

le

Lonza a produit des vaccins anti-Covid sur le site de Viège (VS) (archives). (© Keystone/GAETAN BALLY)

Le soutien temporaire du personnel de la Confédération à l'entreprise Lonza à Viège (VS) durant la crise du Covid-19 est positif, a estimé mercredi le Conseil fédéral. Cette intervention étatique n'a pas distordu la concurrence et ne nécessite pas de revoir la loi.

En avril 2021, le Conseil fédéral a lancé le projet "Leute für Lonza" pour soutenir le site de production qui peinait à recruter du personnel. L'objectif était d’éviter tout retard dans la livraison des vaccins contre le Covid-19.

Au total, 29 spécialistes de l’Institut fédéral de métrologie, d’Agroscope, de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et des deux écoles polytechniques fédérales (EPFZ et EPFL) ont travaillé pour Lonza jusqu'à fin 2021.

A la demande de la commission de gestion du Conseil national, le Conseil fédéral a évalué ce programme notamment en ce qui concerne l'intervention étatique dans l'économie privée et les bases légales. Il conclut que les collaborateurs de la Confédération ont "apporté une contribution précieuse pour renforcer la sécurité de la production."

Engagement volontaire

Etant donné qu’à ce moment-là, seule Lonza produisait un composant d’un vaccin contre le Covid-19 en Suisse et qu’elle était en manque de personnel, le programme n’a pas faussé la concurrence, indique-t-il sur la base d'un rapport qu'il a adopté mercredi.

Par ailleurs, l’engagement des personnes concernées ne pose pas de problème au regard de la loi sur le personnel de la Confédération. Les collaborateurs fédéraux ont décidé volontairement de s'engager. Mais si le placement avait eu lieu contre leur volonté, il faudrait compléter la loi, selon le rapport.

Le Conseil fédéral n’estime donc pas nécessaire d’adapter la loi sur le personnel de la Confédération. Tout programme similaire restera fondé sur le volontariat, précise-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X