Suisse
Le président de Salt critique la décision du TAF sur la fibre
Marc Furrer, président du conseil d'administration de l'opérateur de télécommunications Salt, s'inquiète de la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) concernant le déploiement du réseau de fibre optique en Suisse.
"L'arrêt du Tribunal administratif fédéral remet en question le projet de faire avancer la transformation numérique de la Suisse", a déclaré M. Furrer dans une interview publiée lundi dans le Tages-Anzeiger.
Selon lui, les juges ont omis le fait qu'il existe trois réseaux à haut débit indépendants en Suisse: celui de Swisscom, celui de Sunrise UPC et celui de Salt. Ce n'est pas le cas dans de nombreux pays et "il y a donc bien une concurrence", ce qui "du point de vue du public, n'est pas négligeable".
Les consommateurs n'en ressentiront sans doute les effets que dans deux ou trois ans, mais il y a surtout un risque que les agglomérations et les zones rurales subissent un bond en arrière, a averti M. Furrer.
Le dirigeant estime que le TAF a trop jugé l'affaire sous l'angle de la loi antitrust. Le problème, selon lui, est que le droit de la concurrence est difficile à appliquer à une économie en réseau. "Il est question ici d'infrastructures et non du commerce d'eau minérale ou de meubles", a poursuivi le président de Salt. Il appartient désormais à la Commission fédérale de la concurrence (Comco) de trouver une issue.
sig/rw/buc/jh
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
Pilatus reçoit une commande de l'armée de l'air néerlandaise
Le constructeur aéronautique Pilatus a reçu une commande de l'armée de l'air néerlandaise pour un système de formation des pilotes. Le contrat, dont le montant n'a pas été dévoilé, a été signé et la livraison est prévue pour le premier semestre 2027.
Au total, l'armée de l'air néerlandaise a commandé huit systèmes PC-7 MKX pour l'entraînement au sol, indique vendredi Pilatus dans un communiqué, sans toutefois dévoiler les détails financiers du contrat. La commande comprend également quatre simulateurs.
Les Pays-Bas sont le premier pays à opter pour le nouveau système PC-7 MKX. "Avec la signature de ce contrat pour un apprentissage de pointe, nous prolongeons le partenariat avec Pilatus pour 30 années supplémentaires", a déclaré le ministère de la Défense néerlandais, cité dans le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Vaud
Moins de nuisances sur l'A9 en 2025
Jusqu’à cinq grues pourraient être posées sur l’A9 cette année. Ceci afin de réaliser le plan de chantier prévu par l’Office fédéral des routes. Il a été présenté ce vendredi. Au programme : assainissements de ponts, reconstruction de murs de soutènement ou encore remplacement d’une paroi anti-bruit.
La ronde des travaux continue sur l’A9. L’Office fédéral des routes a présenté son plan de chantier 2025 ce vendredi. Au programme : assainissements de ponts, reconstruction de murs de soutènement ou encore remplacement d’une paroi anti-bruit. Des travaux « classiques » selon les experts, après une année 2024 exigeante sur le plan technique. Frédéric Rondeau, chef de projet à l’Office fédéral des routes.
La chaussée montagne des tunnels de Chauderon et de la Criblette, cités par Frédéric Rondeau, ont été complètement assainis l’an dernier. Pour ce qui est de la chaussée lac, il faudra attendre 2027. Pourquoi ce laps de temps ?
Détricotage du projet Belmont
Quant à l’autre « dossier tunnel », celui de Belmont, il est toujours bloqué. Un recours contre le projet d’agrandissement est entre les mains du Tribunal fédéral. Contraint de mettre le dossier entre parenthèses, l’Office fédéral des routes a décidé de revoir sa planification. En divisant le dossier, il pourrait avancer sur les travaux non litigieux dès 2029. Doit-on comprendre que l’OFROU commence à perdre espoir pour ce qui concerne l’agrandissement ? On retrouve Frédéric Rondeau, chef de projet à l’Office fédéral des routes.
En 2025, la Confédération investira donc 70 millions de francs sur l’A9, soit l’équivalent de l’an dernier. Une nuance de taille tout de même : les chantiers se dérouleront essentiellement de jour contrairement à l’an dernier. Les nuisances seront ainsi réduites, selon l’OFROU. Frédéric Rondeau nous éclaire tout de même sur l’impact des différents chantiers sur les usagers.
Les usagers de la route doivent s’attendre à des limitations à 60 ou 80 km/h, avec des zones de déviation de trafic sur la voie opposée.
Genève
Genève veut urbaniser le secteur des citernes à Vernier
Genève veut réduire l'emprise des pétroliers à Vernier pour urbaniser le secteur. Sur les 140 à 180 citernes qui restent en Suisse romande, le canton en abrite encore 120, sans avoir aucune obligation légale de le faire.
"Genève n'a pas à avoir les réserves stratégiques de pétrole de toute la Suisse romande. La loi fédérale sur l'approvisionnement économique du pays ne comporte pas d'obligation cantonale en matière de stockage des hydrocarbures", a indiqué vendredi devant les médias le conseiller d'Etat Antonio Hodgers, en charge du Département du territoire. Les réserves doivent exister, mais pas nécessairement là.
La question ayant été clarifiée, le canton et Vernier, qui est la cinquième ville romande, veulent réaménager le secteur. Situé en périphérie lors de sa création dans les années 1960, il est à présent entouré d'habitations et bien desservi en transports publics. Un projet au long court, car 60% de sa superficie est en mains privées et le reste loué à long terme par les collectivités publiques.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
La Ville de Lausanne évalue l'empreinte carbone de ses sols
La Ville de Lausanne a fait évaluer l'empreinte carbone de ses revêtements recouvrant les surfaces extérieures. Sept familles de sols et matérieux ont été analysés et l'étude révèle une "belle marge" de manoeuvre en termes d'émissions de gaz à effet de serre, de lutte contre les îlots de chaleur et de ville éponge.
"Choisir judicieusement les revêtements recouvrant les surfaces extérieures est un levier d'action majeur et très concret pour répondre aux enjeux climatiques des villes", indique vendredi la Municiplaité dans un communiqué, publiant la synthèse de l'étude commandée à ce sujet.
Celle-ci avait pour mission d'évaluer à la fois l'empreinte carbone des revêtements et de définir les principes d'aménagement les plus pertinents pour lutter contre le réchauffement de la ville et améliorer sa perméabilité, selon la Ville. Sept types de matériaux ont été étudiés par l'institut de recherche Energy de la Haute école d'ingénierie de Fribourg (HEIA-FR) et par l'entreprise Ecoscan SA.
De grosses différences
Le Plan climat lausannois s'est intéressé aux revêtements des surfaces extérieures (pavés en pierre naturelle, enrobés bitumineux, terre végétalisée, etc) pour deux raisons. Un, ils contribuent aux changements climatiques en raison des émissions de gaz à effet de serre que leur production et leur transport génèrent, expliquent les autorités lausannoises.
Deux, ils peuvent renforcer ou au contraire atténuer les effets négatifs des changements climatiques que sont les vagues de chaleur en milieu urbain et le ruissellement des eaux de pluie lors de violents orages.
"Cette étude présente des résultats extrêmement intéressants, avec des écarts significatifs entre les familles de revêtements considérés allant parfois jusqu'à un facteur 20. Ils confirment donc que des leviers d'action existent sous l'angle de l'empreinte carbone, de la lutte contre la surchauffe estivale et la perméabilité des sols", a pu constater la Municipalité.
Le béton coulé, lanterne rouge
Sans surprise, le classement établi par l'étude attribue la première place à la terre végétale comme plus faible empreinte carbonne. Le gravier-gazon et le stabilisé naturel (argilo-calcaire) complète ce trio de tête, respectivement deuxième et troisième.
Suivent ensuite dans l'ordre décroissant: le pavé/dalle (pierre naturelle suisse non cimentée), l'enrobé bitumeux, le pavé/dalle en béton non cimenté et le pavé/dalle cimenté ou importé. Le béton coulé ferme la marche de ce classement.
"Ces résultats confirment le bien-fondé de certaines options déjà retenues par la Ville, notamment dans le cadre de son Plan climat. Les considérations climatiques devraient donc peser lors de la conception des aménagements, au même titre que les considérations esthétiques, d’accessibilité universelle ou financières par exemple", est-il relevé.
Distance des transports
L'étude montre également qu'associer arborisation et sélection judicieuse des revêtements - clairs ou à faible conductivité thermique - est nécessaire pour réaliser des îlots de fraicheur là où cela est possible et rendre la ville perméable.
Elle rappelle aussi que l'empreinte carbone totale des revêtements est particulièrement sensible à la distance de transport de ces matériaux lourds depuis leur lieu d'extraction ou de production. Il s'agit donc de privilégier les matériaux locaux, souligne la Ville. Quant aux surfaces en dur comme alternative aux enrobés bitumeux, il est préconisé de retenir les matérialités en pierre naturelle, en pose non liée (non cimentée).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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