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Suisse

Le président du Botswana reçu à Berne pour des entretiens officiels

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Alain Berset a reçu le président du Botswana Mokgweetsi Eric Keabetswe Masisi avec les honneurs militaires. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

En visite en Suisse depuis samedi, le président du Botswana Eric Keabetswe Masisi a été reçu lundi à Berne par le Conseil fédéral. A cette occasion, les deux pays ont signé une déclaration d'intention pour renforcer leurs relations.

La coopération dans le domaine de la santé est depuis longtemps au c½ur des relations bilatérales. Les deux pays entendent améliorer la protection de la santé dans le monde et soutenir l’Organisation mondiale de la santé (OMS), indique le Conseil fédéral. Les échanges devraient aussi être renforcés dans les domaines de la culture et de l’économie.

Devant les médias, le président de la Confédération Alain Berset a insisté sur les points communs entre les deux pays, notamment la tradition démocratique. Il a expliqué que la conférence de presse avait commencé avec un quart d'heure de retard parce que les discussions avaient duré plus longtemps que prévu.

M. Masisi a lui aussi souligné les similitudes: son pays est à l'Afrique australe ce que la Suisse est à l'Europe, a-t-il dit. Les deux pays partagent des valeurs communes, ils sont attachés à la démocratie, ils sont petits et leur bien-être dépend des autres. Les deux côtés se sont promis une amitié éternelle.

Visite à la Landsgemeinde

M. Masisi était arrivé samedi en Suisse. Dimanche, il a assisté avec Alain Berset à la Landsgemeinde d’Appenzell Rhodes-Intérieures. Une décision l'a marqué: l'acceptation d'une hausse d'impôts. "Je n'avais encore jamais rien vu de tel. Les Appenzellois sont de bonnes personnes", a-t-il souligné.

Selon le Département fédéral de l'intérieur (DFI), il existe au Botswana des assemblées comparables appelées "kgotlas". Alain Berset s'était rendu en février dans ce pays d'Afrique australe.

Les deux présidents ont évoqué cette visite, au cours de laquelle M. Berset avait visité le centre de recherche Botswana Harvard AIDS Institute Partnership (BHP), où le variant Omicron du coronavirus a été découvert.

Excuses à Gaborone

La pandémie a montré l'importance de la collaboration internationale en matière de santé, a affirmé Alain Berset. Pour apprendre, il faut partager les expériences. Le laboratoire de Gaborone avait alors partagé avec le monde des informations importantes qui ont suscité de mauvaises réactions. "Je suis aussi allé en Afrique pour m'excuser", a expliqué Alain Berset.

A la suite de la découverte du variant Omicron, la Suisse avait interdit les entrées de voyageurs en provenance d'Afrique australe de novembre 2021 à janvier 2022.

M. Masisi a assuré que son pays avait accepté ces excuses. "Vous étiez le premier (à vous excuser, ndlr), et vous êtes le seul jusqu'ici", a-t-il dit à l'adresse de son homologue helvétique. M. Berset a félicité personnellement le chercheur du laboratoire botswanais.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Le Gros-de-Vaud devrait bientôt avoir son espace « du blé au pain »

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Un espace devrait voir le jour pour mettre en lumière la filière du blé et du pain. (Image d'illustration: ©PIXABAY/Candice Candice)

Troisième étape franchie pour le projet de développement régional agricole du Gros-de-Vaud. La Confédération et le Canton ont validé la documentation attachée aux six projets de promotion des produits locaux. Parmi eux: un espace "du blé au pain" destiné à être une véritable vitrine pour la filière. L'entrée dans la phase de réalisation est attendue pour fin 2024.

Le Gros-de-Vaud va de l’avant avec son projet de développement régional agricole. Les porteurs du dossier, destiné à valoriser les produits régionaux, se sont réjouis hier d’avoir franchi une nouvelle étape. Canton et Confédération ont livré un préavis positif après avoir lu toute la documentation du plan.

Concrètement, ce projet de développement est estimé à 25 millions de francs. Il comprend six volets en tout. Zoom sur le projet phare avec Alain Flückiger, secrétaire général de l’Association régionale du Gros-de-Vaud.

Alain FlückigerSecrétaire général de l'Association de la région du Gros-de-Vaud

L’idée a germé, comme tout le projet de développement, il y a quatre ans et demi maintenant quand d’autres régions mettent déjà le leur en œuvre. Cette inertie n’est-elle pas décourageante ? On retrouve Alain Flückiger.

Alain FlückigerSecrétaire général de l'Association de la région du Gros-de-Vaud

Et il faudra encore prendre son mal en patience : la phase de réalisation n’est pas pour tout de suite. Elle est attendue, au mieux, pour la fin d’année prochaine, selon Alain Flückiger.

Alain FlückigerSecrétaire général de l'Association de la région du Gros-de-Vaud

Députés qui devront justement se prononcer sur le projet. Le Conseil d’Etat devra soumettre une demande de crédit au Grand Conseil pour aider au financement. Le plan dans son entier est donc estimé à 25 millions de francs.

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Football

Pierluigi Tami: "Aucune raison de rompre le contrat de Murat Yakin"

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Le directeur des équipes nationales Pierluigi Tami, soutient Murat Yakin. En tout cas, jusqu'au printemps prochain. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Pressé par la proximité du tirage au sort ce samedi à Hambourg de la phase finale de l’Euro 2024, l’Association Suisse de Football (ASF) a confirmé mardi Murat Yakin à son poste de sélectionneur.

Pierluigi Tami évoque le pourquoi de cette décision.

"Il n’y avait aucune raison de rompre le contrat de Murat Yakin. Comme il n’y en aucune de le prolonger aujourd’hui", explique le directeur des équipes nationales. On rappellera que le contrat du Bâlois, qui courait jusqu’au 31 décembre, a été automatiquement reconduit jusqu’à l’été prochain après la qualification de l’équipe de Suisse pour la phase finale de l’Euro 2024. Pierluigi Tami souligne que tout est ouvert quant à la finalisation d’un nouveau contrat avec le sélectionneur.Il n’exclut pas ainsi que le sujet soit abordé au printemps déjà.

"Murat Yakin a fait son autocritique. Il a présenté un plan très clair pour l’avenir qui concerne le cadre et le staff, poursuit Pierluigi Tami. Nous sommes prêts à le soutenir dans les directions qu’il entend prendre." Le directeur des équipes nationales précise qu’aucun contact n’a été noué avec Urs Fischer ou Lucien Favre avant les discussions menées ces derniers jours avec Murat Yakin.

Vincent Cavin sur le départ

Murat Yakin devra, ainsi, ½uvrer avec un nouvel assistant en raison du départ annoncé de Vincent Cavin. Le Vaudois a annoncé à l’ASF son intention de répondre positivement à une offre du Lausanne-Sport qui lui propose la place de directeur sportif. Sa succession sera, l’espère Pierluigi Tami, réglée d’ici la fin de l’année.

Devant la presse, Pierluigi Tami est, bien sûr, revenu sur les relations pour le moins tourmentées entre Murat Yakin et son capitaine Granit Xhaka. "Les deux hommes se sont parlés après les critiques émises par Granit au soir du match de Pristina, explique-t-il. Ils m’assurent qu’ils veulent faire cause commune."

"Le choix de l'entraîneur ne leur appartient pas"

Seulement, Granit Xhaka a rappelé lors de l’ultime rassemblement qu’il n’évoluait pas en sélection à son poste de prédilection, en no 6 devant la défense. "Il est normal que l’on ne soit pas à 100 % sur la même ligne que l’entraîneur, glisse Pierluigi Tami. Cela vaut pour tous les joueurs, pas seulement pour Granit !" Le directeur national est toutefois convaincu que tous les joueurs tirent à la même corde que leur entraîneur. Il précise toutefois que les cadres de l’équipe n’ont pas été impliqués dans la décision de maintenir Murat Yakin à son poste. "Le choix de l’entraîneur ne leur appartient pas", lâche-t-il.

Enfin, Pierluigi Tami s’inscrit en faux contre l’interprétation des critiques qu’il a formulées au soir de la défaite en Roumanie. Non, il n’a pas voulu scier la branche sur laquelle Murat Yakin est assis. "Mes critiques ont été interprétées de manière trop négative, dit-il. J’étais seulement déçu par notre fin de campagne. Mais les joueurs et l’entraîneur l’étaient aussi."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

PwC sanctionné pour non respect de règles de contrôle en Chine

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Deux filiales chinoises de PwC ont été accusées d'avoir laissé l'accès "à plus d'un millier de personnes à des données" dont elles n'auraient pas dû avoir connaissance "du fait de l'usage de logiciels non autorisés", selon le régulateur. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le cabinet américain PwC s'est vu imposer une amende de sept millions de dollars pour non respect des règles de contrôle et d'audit dans deux de ses filiales en Chine, a annoncé jeudi l'organisme en charge de la supervision des cabinets d'expert-comptables.

Le Public Company Accounting Oversigh Board (PCAOB), entreprise dont le rôle est de s'assurer que les cabinets respectent les règles d'audit pour les entreprises cotées à Wall Street, a justifié cette amende par le fait que les filiales basées à Hong Kong et Shanghai de PwC n'ont pas respecté "les règles et standards du PCAOB".

Les deux filiales sont notamment accusées d'avoir laissé l'accès "à plus d'un millier de personnes à des données" dont elles n'auraient pas dû avoir connaissance "du fait de l'usage de logiciels non autorisés", a détaillé la présidente du PCAOB, Erica Williams, lors d'une conférence de presse en ligne.

Dans le détail, une amende de quatre millions de dollars est imposée à la filiale hongkongaise, "la deuxième plus importante de l'histoire de PCAOB", a précisé Mme Willliams, et trois millions de dollars contre la branche shanghaïenne.

Une entreprise chinoise de certification, Shandong Hoaxin Certified Public Accountants (ou Hoaxin) s'est également vue imposer une amende de 940'000 dollars, notamment pour avoir publié de faux rapports d'audits et du fait de son incapacité à "maintenir son indépendance vis-à-vis de son client".

"Avant même d'être engagé en tant qu'auditeur externe" du groupe technologique chinois Gridsum, "la société a affirmé à l'entreprise qu'elle était prête à publier un rapport d'audit confirme sur trois années de publications financières", a expliqué Erica Williams.

Gridsum avait alors mis fin au contrat avec son précédent auditeur externe pour engager Hoaxin, qui a publié "un rapport d'audit conforme dès le lendemain".

Ces sanctions viennent s'inscrire dans le cadre du contrôle des cabinets d'experts-comptable enregistrés en Chine et ayant pour clients des entreprises chinoises cotées à Wall Street.

Un accord en ce sens avait été signé en août 2022 entre le PCAOB et les autorités chinoises, ouvrant la voie à des inspections sur place.

Les régulateurs américains exigent que les sociétés chinoises cotées à Wall Street se plient aux mêmes règles comptables que les autres sociétés et ont menacé à plusieurs reprises de retirer ces groupes de la Bourse si elles s'obstinaient dans leur refus d'obtempérer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

Neuchâtel: deux personnes âgées retrouvées mortes

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Un couple de personnes âgées a été retrouvé mort. (© )

Un couple de personnes âgées a été retrouvé mardi soir décédé dans son logement, situé dans une localité du littoral neuchâtelois. Il s’agit d’un nonagénaire et d’une femme octogénaire. Une arme à feu a été découverte.

Selon les premiers éléments de l'enquête, "les faits semblent s’être déroulés à huis clos", a indiqué jeudi la police neuchâteloise. Une instruction pénale a été ouverte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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