Suisse
Swissgrid va augmenter ses tarifs d'électricité en 2024
Les tarifs d'électricité facturés par Swissgrid continueront de grimper en 2024. En plus des prix de réseau plus élevés, l'exploitant est nouvellement contraint de répercuter les coûts des réserves hivernales. Un ménage moyen paiera plus du double de cette année.
Au total, un ménage moyen avec une consommation annuelle de 4500 kilowattheures (kWh) devra s'acquitter en 2024 de tarifs Swissgrid de 146 francs. En 2023, il lui en coûtait 70 francs sur sa facture d'électricité.
Ce tarif plus que doublé s'explique par une augmentation du prix du réseau de transport et par les coûts des réserves d'électricité hivernales décidées par la Confédération, indique un communiqué mercredi.
Réserves hydro-électriques facturées
Dans le détail, les tarifs pour les prestations du gestionnaire de réseau reviendront à 92 francs pour un ménage consommant 4500 kWh. Cela représente 7% de la facture annuelle d'électricité, a expliqué devant les médias le chef marketing de Swissgrid Thomas Reinthaler.
A ce tarif 30% plus élevé s'ajouteront en 2024, pour la première fois, les coûts pour les réserves hydroélectriques, les centrales de réserve et les groupes électrogènes de secours destinés à assurer l'approvisionnement du pays. La Confédération a en effet décidé par ordonnance que Swissgrid devait facturer ces coûts au consommateur.
Il en coûtera ainsi 54 francs supplémentaires au consommateur moyen. Les entreprises seront elles aussi fortement impactées.
Swissgrid, composante mineure du total
A noter que ces tarifs Swissgrid ne forment qu'une composante mineure des prix de l'énergie totaux payés par le consommateur. L'évolution de la facture totale se fera de cas en cas, selon la situation d'achat de chaque distributeur, en sachant que la hausse de l'énergie a déjà largement été répercutée, a expliqué à Keystone-ATS le conseiller national Roger Nordmann (PS/VD), spécialiste de la question.
En outre, pour les années après 2024, le consommateur peut s'attendre à ce qu'un facteur majeur de la hausse des tarifs Swissgrid tombe, ce qui devrait à nouveau faire baisser la facture. Le Conseil national a en effet décidé - les Etats doivent encore se prononcer - que les grandes entreprises hydro-électriques devront à l'avenir garder une réserve à titre "gratuit", autrement dit indolore pour le consommateur.
Facteurs externes
Dans le détail, et par ailleurs, Swissgrid explique la forte augmentation du prix de la prestation de base de son réseau de transport pour 2024 par l'explosion des tarifs des services-système (PSS) généraux. Le prix de ces prestations - qui assurent l'équilibre entre production et consommation - passe de 0,46 centime par kWh cette année à 0,75 centime en 2024.
A ce sujet, Swissgrid écrit qu'en raison des prix escomptés sur les marchés européens de l’électricité, il s’attend à une nette augmentation des charges d’approvisionnement pour la mise en réserve de la puissance de réglage. Le gestionnaire du réseau suisse doit, de surcroît, combler un déficit de couverture, dû aux tarifs "trop bas" de 2023. Ces derniers avaient en effet été communiqués en mars 2022, avant qu'on puisse prévoir la flambée des prix sur les marchés de l'électricité. Aujourd'hui, Swissgrid est contraint de rattraper ce déficit.
En outre, le tarif pour les pertes de transport passe de 0,3 à 0,34 centime par kWh. Là encore, la raison en est la forte augmentation des coûts d'approvisionnement dans un contexte de prix élevés.
"Facteurs exogènes"
En résumé, les raisons de toutes ces hausses "sont des facteurs exogènes sur lesquels Swissgrid n'a aucune influence", précise l'entreprise. A noter que les tarifs d'utilisation du réseau, qui dépendent beaucoup moins de causes externes, restent stables.
Au cours des dernières années, le gestionnaire du réseau est parvenu à "atténuer les effets des distorsions actuelles sur les marchés, sans toutefois pouvoir les compenser totalement", précise-t-il encore.
Swissgrid souhaiterait intégrer les plateformes d'énergie de réglage de l'UE. Cela aurait un impact positif sur les tarifs et améliorerait la liquidité du marché et la sécurité du système, relève l'entreprise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Valais: dix personnes ont perdu la vie sur les routes en 2024
Dix personnes ont perdu la vie en Valais, en 2024. C'est le chiffre le plus bas recensé depuis la création de cette statistique dans le canton. Le nombre d'accidents est également en baisse.
En 2023, le Valais avait enregistré quinze victimes de la route. En comparaison, 48 décès ont été enregistrés en montagne, l'an dernier, dont six lors du drame de Tête-Blanche en mars 2024.
Les accidents sont également en recul (1128 en 2024, contre 1131 en 2023), alors même que le trafic routier n’a cessé de se densifier avec une augmentation notable des immatriculations des véhicules (314’725 en 2017, 350’221 en 2024).
Par contre, la Police cantonale valaisanne dit déplorer une augmentation importante du nombre de délits de chauffard (+29%, soit 31 cas en 2024, contre 24 en 2023). "Ce constat souligne la nécessité de renforcer la lutte contre les comportements mettant gravement en danger les autres usagers de la route. Ces efforts seront poursuivis en 2025", souligne la police valaisanne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'économie suisse sera légèrement plus faible que prévu en 2025
La conjoncture économique en Suisse sera légèrement plus faible en 2025 que ce qui était prévu par les économistes du Centre d'études conjoncturelles (KOF) zurichois en décembre dernier,.
Ils s'attendent désormais à une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1,2%, contre 1,3% antérieurement, une inflation moins prononcée et un chômage un peu plus élevé.
Pour 2026, les prévisionnistes calculent une hausse PIB de 1,8%, contre 1,6% en décembre, et de 1,7% dans cinq ans. Corrigé des variations du sport, le PIB s'accoîtra selon eux de 1,4% cette année (1,5%), 1,6% en 2026 et 1,6% dans cinq ans (1,7%), selon un communiqué paru lundi.
Ils prévoient également une augmentation moins importante des investissements réels en capital cette année que lors de l'enquête précédente. La valeur consensuelle pour l'évolution de l'année en cours est désormais de +1,3%, contre +1,8% en décembre et de +2,0% pour l'année prochaine.
La révision à la baisse de 0,5 point de pourcentage pour 2025 est en grande partie due à l'évaluation des investissements en équipement. Selon les participants à l'enquête, ces derniers devraient augmenter de 1,0% cette année, contre 1,6% auparavant, et de 2,1% l'an prochain. Les prévisions concernant les investissements dans la construction ont aussi été revues à la baisse, avec une croissance de 2,0% pour l'année en cours, contre 2,1% en décembre, et de 1,7% pour 2026.
L'inflation baisse un peu
L'inflation est quant à elle attendue en moyenne à 0,5% pour 2025, 0,8% pour 2026 et 1,0% dans cinq ans. Les prévisions pour cette année ont été abaissées de 0,1 point de pourcentage, tandis que les prévisions pour les cinq prochaines années restent totalement inchangées.
Les participants s'attendent en outre à ce que la situation sur le marché du travail soit un peu plus négative qu'auparavant. La valeur consensuelle du taux de chômage est de 2,8% pour les trois horizons de prévision (2025, 2026 et dans cinq ans), ce qui représente une légère hausse de 0,1 point de pourcentage pour 2025 et dans cinq ans par rapport aux prévisions de décembre.
Les taux d'intérêt à court terme dans les mois à venir devraient baisser, selon eux. Alors que l'enquête s'est terminée avant la décision de la Banque nationale suisse (BNS) sur les taux d'intérêts, ils comptent sur un taux d'intérêt à court terme (SARON) de 0,28% (0,58%) dans trois mois et de 0,20% (0,35%) dans douze mois.
Les taux d'intérêt à long terme ont été pour leur part revus à la hausse. Les valeurs consensuelles pour le taux d'intérêt au comptant d'une obligation fédérale à dix ans sont de 0,50% à trois mois (0,34%) et de 0,57% à douze mois (0,42%).
Ils estiment par ailleurs que le franc suisse devrait s'apprécier face à l'euro et au dollar américain au cours des douze prochains mois. Face à l'euro, les valeurs consensuelles pour les trois prochains mois sont de 0,94 CHF/EUR et pour les douze prochains mois de 0,92 CHF/EUR. Face au dollar américain, les valeurs attendues sont de 0,90 CHF/USD dans trois mois et de 0,88 CHF/USD dans douze mois.
Les perspectives du Swiss Performance Index (SPI) se sont améliorées par rapport à la dernière enquête de 2024, conformément à l'évolution du marché. Les quatorze experts interrogés tablent sur un score de 17'200 points en trois mois et un score de 17'614 points en douze mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Excédent de la balance des paiements stable en 2024
La balance des paiements de la Suisse a affiché un excédent de 42 milliards de francs en 2024, comme l'année précédente, indique la Banque nationale suisse (BNS). Sur les trois derniers mois de l'année dernière, le solde s'inscrit cependant en recul.
Le solde des échanges de marchandises s'est maintenu à 112 milliards de francs d'une année à l'autre. Cette stabilité a résulté de l'augmentation du solde des échanges de marchandises au sens strict à la suite de la hausse des exportations de produits chimiques et pharmaceutiques, et de la baisse de l'excédent enregistré dans le commerce de transit, note la BNS dans un compte-rendu publié lundi.
Les déficits enregistrés dans les échanges de services et dans les revenus primaires ont connu une variation de même ampleur mais en sens inverse: la hausse des premiers a été compensée par la baisse des seconds.
Au quatrième trimestre 2024, la balance des transactions courantes a présenté un excédent de 10 milliards de francs, soit 4 milliards de moins qu'un an plus tôt. Ce recul est dû principalement à la progression du déficit enregistré dans les échanges de services, dans les revenus primaires et dans les revenus secondaires. Les échanges de marchandises, quant à eux, présentent un excédent qui s'est accru en un an.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
Les infractions numériques ont plus que doublé depuis 2020
Le nombre d'infractions relevant du Code pénal enregistrées par la police en 2024 a augmenté de 8% sur un an, à 563'633. La criminalité numérique a bondi de 35% et, pour la troisième année consécutive, les infractions graves avec violence ont aussi augmenté (+19%).
En 2024, la police a enregistré 46'070 vols par effraction et par introduction clandestine dans l'ensemble de la Suisse, soit 11,2% de plus que l'année précédente. Cela représente 126 de ces deux types de vols par jour, détaille la statistique policière de la criminalité (SPC), publiée lundi par l'Office fédéral de la statistique (OFS).
La hausse la plus marquée concerne les vols de véhicule (+9,3%), les vols par effraction de véhicule (+26,8%) et les vols à l'étalage (+6,9%).
Le nombre des infractions numériques a plus que doublé depuis 2020. En 2024, la police en a enregistré 59'034. Plus de 90% relèvent de la cybercriminalité économique. Le phishing (+56,2%) et l'abus de systèmes de paiement personnels ou usurpation d'identité (+104,8%) ont connu une hausse particulièrement notable.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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