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Suisse

Tarifs de l'électricité plus élevés en 2023, pénuries pas exclues durant l'hiver

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Les entreprises d'approvisionnement ont la possibilité de prévoir des mesures volontaires pour atténuer les hausses de prix, comme de facturer l’énergie produite en Suisse à partir d’énergies renouvelables au prix de revient plutôt qu’au prix du marché. (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les tarifs de l'électricité augmenteront nettement chez de nombreux fournisseurs l'année prochaine, a indiqué jeudi la ElCom. Des incertitudes subsistent par ailleurs sur la sécurité de l’approvisionnement l’hiver prochain. Des pénuries ne sont pas exclues

Ces informations émanent d'une enquête effectuée par la Commission fédérale de l’électricité (ElCom) auprès de 613 entreprises d’approvisionnement en énergie, dont 172 ont répondu, a précisé cette dernière lors d'une conférence de presse à Berne.

Il en ressort qu’une grande partie des gestionnaires de réseau ayant répondu factureront des tarifs de l’énergie plus élevés d’environ 47% en moyenne pour l’année à venir. Cette augmentation pèsera autant sur les gros consommateurs que sur les ménages.

180 francs de plus par an pour un ménage

Pour un ménage de 5 pièces avec une consommation annuelle moyenne de 4500 kilowattheures, le prix de l’électricité passerait d’environ 21 centimes par kilowattheure en 2022 à près de 25 centimes en 2023, soit une charge financière supplémentaire d’environ 180 francs par an.

Les entreprises ayant une consommation annuelle de 150'000 kWh devraient elles s’attendre à une charge supplémentaire d’environ 6000 francs (hors TVA). Les différences peuvent toutefois être plus importantes dans certains cas. Les prix de l’électricité définitifs pour les clients finaux seront saisis par les fournisseurs d’ici fin août et communiqués par l’ElCom début septembre.

A noter que les entreprises d'approvisionnement ont la possibilité de prévoir des mesures volontaires pour atténuer les hausses de prix, comme de facturer l’énergie produite en Suisse à partir d’énergies renouvelables au prix de revient plutôt qu’au prix du marché.

Importations des pays voisins

Concernant l'hiver prochain, outre la disponibilité de la production nucléaire nationale, la capacité d’exportation des pays voisins sera déterminante pour la sécurité de l’approvisionnement. En raison de la faible disponibilité prévue des centrales nucléaires françaises, les importations de France devraient être très limitées.

Les besoins structurels d’importation de la Suisse, d’environ 4 térawattheures durant le semestre d’hiver, devraient donc être couverts en premier lieu par du courant en provenance d’Allemagne, d’Autriche et d’Italie. La capacité d’exportation de ces pays dépend toutefois fortement de la disponibilité des combustibles fossiles.

À l’inverse, la bonne disponibilité des centrales nucléaires suisses et une consommation réduite de l’industrie dans un contexte de prix toujours élevés jouent en faveur de la sécurité de l’approvisionnement.

Des travaux préparatoires en vue de l’hiver prochain sont aussi en cours. La Suisse veut disposer pour la première fois d’une réserve hydraulique stratégique, en plus d’acquérir de l’énergie de réglage de manière anticipée. Les incertitudes relatives à la situation de l’approvisionnement devraient donc persister jusqu’à l’hiver.

Invasion russe en Ukraine

Les prix de gros de l'électricité ont connu une hausse sans précédent depuis août 2021. Les prix du gaz, qui ont augmenté spectaculairement suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, sont la principale raison des prix actuellement très élevés du courant en Europe et donc également en Suisse.

Une éventuelle hausse des tarifs ne dépend pas seulement de l’évolution des prix sur le marché, mais aussi des stratégies d’approvisionnement et des portefeuilles de production des entreprises d’approvisionnement, relève la ElCom.

En général, plus la part de production propre d’une entreprise d’approvisionnement et la part d’énergie acquise à long terme sur le marché sont importantes, moins l’augmentation des tarifs de l’énergie devrait être forte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Eurodreams est proposé dans huit pays européens. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 2, 5, 20, 23, 27 et 34, ainsi que le numéro "dream" 4, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Réunion entre Conseil d'Etat et techniciens en radiologie de l'HFR

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Une nouvelle assemblée générale des techniciens en radiologie médicale se tiendra lundi pour se déterminer sur la décision du Conseil d’Etat concernant le projet d’accord qui lui a été proposé. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Au quatrième jour de leur grève, des techniciens en radiologie médicale (TRM) de l'Hôpital fribourgeois (HFR) ont rencontré jeudi une délégation du Conseil d'Etat. Les échanges ont évoqué plusieurs pistes pour sortir d'un conflit visant à revaloriser les salaires.

Les parties sont entrées en discussion après trois jours de blocage. Les pistes abordées lors de la réunion seront maintenant analysées, a fait savoir le Conseil d'Etat. La délégation comprenait le président de l'exécutif Jean-François Steiert ainsi que ses collègues Philippe Demiere (santé) et Jean-Pierre Siggen (finances).

Les ministres ont rencontré une délégation de quatre grévistes, sur les 80 qui participent au mouvement depuis lundi. Le Conseil d'Etat a qualifié la séance de "constructive". L'occasion d'"exprimer l’importance que le gouvernement accorde au travail des TRM et d’entendre de vive voix leurs revendications", selon le communiqué.

Poursuite de la grève

Formellement, les propositions des TRM vont maintenant être rapportées au Conseil d’Etat dans son ensemble, "lequel se prononcera sur les suites qu’il va donner". A ce stade du processus, l'exécutif cantonal, qui estime la grève illicite, a décidé de ne donner aucune information supplémentaire.

Du côté des TRM, la délégation intégrait encore un représentant du Syndicat des services publics (SSP). Dans un communiqué, celui-ci a indiqué pour sa part que, lors de la rencontre, les grévistes ont rappelé au gouvernement leurs revendications et "la nécessité de revaloriser la classification salariale de la profession de TRM".

Un accord ou rien

Des TRM qui ont répété que le mouvement de grève ne s’arrêterait "que lorsqu’un accord serait signé" avec le Conseil d'Etat. Une proposition d’accord a été soumise à l'exécutif cantonal, comprenant une composante salariale et la correction des critères du système d'évaluation de l'Etat de Fribourg (Evalfri) qui ont été diminués.

Le Conseil d’Etat s’est engagé à donner une réponse aux grévistes d’ici à lundi après-midi, au plus tard. Le mouvement se poursuit donc en attendant. Une assemblée générale des TRM se tiendra lundi en fin d’après-midi, aussi. Elle se déterminera sur la décision du gouvernement concernant le projet d’accord qui lui a été proposé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Des projets pour les communes face aux risques climatiques

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Denis Froidevaux est venu présenter jeudi à Orbe les mesures mises en place par le Canton de Vaud pour aider les communes à faire face aux crises (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Canton et communes vaudoises renforcent leur collaboration pour gérer au mieux les crises, climatiques notamment. Après une phase pilote, différentes mesures vont être déployées: cartographie des risques pour les communes, formation des autorités locales ou installation de points de rencontre d'urgence.

Ce jeudi devant la presse à Orbe, l'une des communes ayant participé à la phase pilote, le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a souligné la nécessité d'épauler les communes à "faire face" et à "anticiper" des risques "en constante augmentation".

Des communes qui, comme cela s'est avéré durant la pandémie, ne bénéficient pas toujours de l'appui nécessaire. "La crise Covid a montré qu'il y avait des trous dans le dispositif", a relevé Denis Froidevaux, chef du service de la sécurité civile et militaire.

Pour y remédier, il est prévu d'élaborer pour chaque commune un "dossier communal de sauvegarde". Ce document permettra de sensibiliser les autorités locales aux risques encourus par leur commune. Il mentionne aussi quels sont les intervenants à contacter en cas de crise ou quelles sont les infrastructures critiques.

Directeur général de l'environnement, Yvan Rytz a expliqué que les communes seront cartographiées pour leur permettre de voir quelles portions de leur territoire s'exposent à des risques, par exemple de glissements de terrain, d'avalanches ou de crues. Cette analyse a été déjà réalisée pour 23 communes considérées comme prioritaires, les autres suivront d'ici fin 2026.

Yvan RytzDirecteur général de l'environnement à l’Etat de Vaud

Points de rencontre

Le Canton va aussi former les autorités communales. L'idée consiste à leur donner "une boîte à outils" dans laquelle elles pourraient puiser en cas de crise, a indiqué Denis Froidevaux. Ces formations vont se déployer cette année sur l'ensemble du canton.

Autre mesure mise en place, le territoire vaudois comprend désormais 302 points de rencontre d'urgence (PRU), lesquels peuvent être activés à tout moment. Ce système, initié fin 2022 lors de la crise énergétique et qui existe dans d'autres cantons, vise à offrir "un premier refuge" à la population, où elle pourra obtenir des informations et du soutien.

Prévus dans des bâtiments communaux, écoles ou autres salles polyvalentes, ces PRU doivent proposer "une gamme de services" selon la situation, a poursuivi Denis Froidevaux. Parmi ses équipements indispensables, chaque PRU est équipé d'une radio POLYCOM pour joindre les centrales d'urgence en cas de panne du réseau de télécommunications.

Un tout-ménage sera envoyé dans les prochaines semaines à la population vaudoise pour l'informer sur ces PRU.

Alertes par SMS

L'Etat de Vaud mise aussi sur "une stratégie multicanaux" pour alerter la population, le recours aux sirènes n'étant pas suffisant. S'il existe déjà l'application Alertswiss, Denis Froidevaux a regretté que la Suisse ne puisse pas encore se doter d'un système d'alerte par téléphonie mobile.

Denis FroidevauxChef du Service de la sécurité civile et militaire

Ce système, qui nécessite un changement de loi au niveau fédéral, permettrait d'envoyer un message d'alerte sur tous les téléphones mobiles localisés dans une zone précise. La Suisse est l'un des derniers pays européens à ne pas bénéficier d'un tel dispositif, a souligné Denis Froidevaux. Il a dit espérer que ce système soit opérationnel "avant 2030".

L'Etat de Vaud souhaite finalement lancer, courant 2026, "une campagne d'information" auprès de la population pour la sensibiliser aux risques, climatiques en particulier. Une mesure toutefois complexe à mettre en place en Suisse.

Denis FroidevauxChef du Service de la sécurité civile et militaire

Avec Keystone ats

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Suisse

Coupe américaine: l'EPER forcée de licencier 100 personnes

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Des projets de l'EPER en Ukraine, financés par l'USAID, vont fermer (image prétexte). (© KEYSTONE/AP/VADIM GHIRDA)

L'Entraide protestante suisse (EPER) va devoir licencier plus de 100 employés suite au gel des aides humanitaires américaines. Il s'agit de personnes déployées en Ukraine, en Ethiopie et en RDC pour des projets financés par l'USAID, démantelée par Donald Trump.

L'EPER va devoir fermer les projets humanitaires uniquement financés par l'organe américain dans ces trois pays, indique Joëlle Herren Laufer, responsable médias du siège romand. Plus de 800'000 personnes sont impactées, sans compter la centaine de personnes licenciées.

Les projets en question concernent notamment la distribution de nourriture, d'eau potable et de kits d'hygiène. Les activités de l'EPER sur place ne sont pas pour autant entièrement à l'arrêt, l'organisation pouvant compter sur d'autres financements, précise Mme Herren Laufer.

Le gel de l'agence américaine pour le développement international (USAID) va générer un manque à gagner de 7,5 millions de francs, ajoute-t-elle. Ce montant représente 6% du budget de l'EPER. "L'avenir de l'organisation n'est donc pas mis en péril, mais il s'agit d'un énorme manque à gagner", commente la responsable de la communication. A cela s'ajoute les fonds de l'USAID de l'année dernière qui n'ont pas encore été versés.

L'ONG Terre des hommes à Lausanne a annoncé plus tôt se voir amputée de 10 millions de dollars de contributions annuelles après le gel des aides humanitaires américaines. Des projets dans neuf pays sont touchés et environ 1,5 million de bénéficiaires perdent "un soutien vital", a indiqué l'organisation d'aide à l'enfance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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