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Suisse

Swissgrid se prépare à faire face aux pénuries d'électricité

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Le Conseil fédéral a confié par voie d'ordonnance à Swissgrid la gestion opérationnelle de la réserve d'énergie hydraulique. (Archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'exploitant du réseau suisse d'électricité Swissgrid se prépare aux défis particuliers de l'hiver prochain. En raison du risque de pénuries d'électricité, l'opérateur s'est vu confier de nouvelles tâches.

"Nous partageons l'avis de la Confédération selon lequel il existe des incertitudes quant à la sécurité de l'approvisionnement en électricité durant l'hiver 2022/2023", écrit Swissgrid. L'opérateur travaille par conséquent avec ses partenaires en Suisse et à l'étranger "afin d'assurer un approvisionnent en électricité sûr et fiable en Suisse".

Afin d'éviter des pénuries d'électricité, le Conseil fédéral a décidé de mettre en place une réserve d'énergie hydraulique pour l'hiver 2022/2023. Cette mesure, qui entre en vigueur au 1er octobre, prévoit que les exploitants de centrales à accumulation retiennent, contre rétribution, une certaine quantité d'énergie, qui peut être sollicitée en cas de besoin, notamment vers la fin de l'hiver, lorsque les possibilités d'importation sont réduites et la disponibilité de la production nationale est traditionnellement moindre.

Insuffisant à moyen terme

Le Conseil fédéral a donc confié par voie d'ordonnance à Swissgrid la gestion opérationnelle de la réserve d'énergie hydraulique. Swissgrid assume ainsi un nouveau rôle, qui va au-delà de son mandat légal actuel.

La réserve est utilisée lorsque l'offre sur le marché ne peut plus couvrir la demande la veille de la fourniture. L'acteur du marché dont la demande ne peut être satisfaite annonce ses besoins à Swissgrid, qui appelle alors l'énergie de réserve nécessaire auprès des fournisseurs.

"Dans le contexte de la situation géopolitique actuelle, de l'absence d'accord sur l'électricité avec l'UE et de la lenteur des procédures d'autorisation pour la construction d'infrastructures pour la sécurité d'approvisionnement en électricité, la réserve d'énergie hydraulique est une mesure compréhensible et réalisable", écrit Swissgrid.

Mais à moyen et long terme, d'autres mesures seront nécessaires pour faire face efficacement à une pénurie d'électricité. "Il s'agit notamment d'augmenter la capacité de production nationale, d'accélérer les procédures pour l'extension des installations de production, ainsi que de conclure un accord sur l'électricité avec l'UE", énumère Swissgrid.

Davantage d'importations en provenance du nord

En cas d'urgence, Swissgrid pourra en outre augmenter temporairement la capacité de transport du réseau à très haute tension et, si nécessaire, importer davantage d'électricité du nord. En août 2022, le Conseil fédéral avait informé de l'option d'une surtension temporaire des lignes à très haute tension Bickigen-Chippis et Bassecourt-Mühleberg. Ces deux lignes pourront alors être exploitées à 380 kilovolts au lieu de 220 kilovolts.

D'un point de vue technique, Swissgrid se prépare à exploiter temporairement la ligne Bickigen-Chippis à 380 kilovolts en cas de situation d'approvisionnement critique. Un test d'exploitation doit d'ailleurs avoir lieu en décembre prochain. Le passage permanent de la tension à 380 kilovolts nécessitera des adaptations de lignes, qui sont prévues et actuellement en cours de procédure d'autorisation.

Swissgrid a déjà testé temporairement la ligne Bassecourt-Mühleberg à l'automne 2021 avec une tension de 380 kilovolts. L'opérateur est donc prêt en cas de situation critique. La conversion permanente de la tension à 380 kilovolts nécessitera là aussi une adaptation, qui sera réalisée à partir de septembre 2022.

Quarante et une lignes transfrontalières

Swissgrid est responsable du réseau interconnecté qui comprend 6700 kilomètres de lignes, 12'000 pylônes, 125 sous-stations avec 146 postes de couplage ainsi que 41 liaisons avec l'étranger.

Les lignes électriques de 380 kilovolts sont en grande partie utilisées pour l'importation et l'exportation d'électricité; la haute tension est nécessaire pour transporter l'énergie sur de longues distances avec le moins de pertes possible. Les grandes centrales électriques injectent majoritairement leur énergie dans le réseau de 220 kilovolts.

Swissgrid a notamment pour tâche de veiller à ce que le réseau de transport soit stable à tout moment, c'est-à-dire que la production et la consommation soient toujours en équilibre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Droits de douane: la presse se réjouit, mais pointe un coût élevé

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La Suisse a fini par "courber l'échine" devant Donald Trump, estiment certains médias (archives). (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

La presse suisse pousse un "ouf" de soulagement samedi au lendemain de l'annonce d'un accord entre la Suisse et les Etats-Unis, réduisant les droits de douane américains de 39% à 15%. Mais elle pointe du doigt le prix élevé à payer pour l'obtenir.

"Merci président Trump", saluent 24 Heures et la Tribune de Genève, reprenant le message du Conseil fédéral posté sur le réseau social X après l'annonce de l'accord. "Notre pays peut enfin se réjouir de n'être 'plus que' taxé à 15%, au prix de lourdes concessions économiques, tout comme nos voisins européens", relèvent-ils.

Mais ce merci "sonne comme l'ultime courbette. Elle confirme ce que le monde entier sait déjà et que la Suisse a tardé à comprendre: Donald Trump fixe les règles", ajoutent les journaux, qui pointent "les longs errements diplomatiques de notre Conseil fédéral", qui "aura mis du temps à se mettre à la page et à décrypter la boussole du président américain, sa politique erratique et brutale".

Une victoire à la Pyrrhus

Même son de cloche du côté du Temps, pour qui, "il faut savoir se réjouir. Parce qu'en cette fin 2025, 'les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent'". L'accord douanier avec les Etats-Unis, poursuit le quotidien lémanique, permet aux entreprises suisses de lutter à armes égales avec les voisins européens et montre que la Suisse a su réagir grâce à la "mobilisation rapide et efficace" de chefs d'entreprises. Mais, ajoute-t-il, il est loin d'être parfait et n'effacera pas "l'humiliation du mois d'août", lorsque Washington a imposé 39% à la Suisse.

Et si "l'affront" d'août "est réparé", il s'agit d'"une victoire à la Pyrrhus", remarque La Liberté. "Depuis le début, la Confédération se fait humilier par le locataire de la Maison-Blanche. Sûr de sa force, celui-ci a mené en bateau le Conseil fédéral, qui n'a néanmoins pas eu d'autres options que de revenir s'asseoir à la table des négociations, subissant tourments et moqueries".

Résultat: la Suisse a dû "courber l'échine devant le juge étranger" Trump, qui l'oblige à investir 200 milliards de dollars aux Etats-Unis d'ici à 2028, "ce qui va forcément impliquer des transferts d'emplois outre-Atlantique", et à accepter "l'importation de denrées agricoles controversées, comme la viande bovine aux hormones ou de poulets chlorés", dont la production est interdite en Suisse, note le journal fribourgeois.

15%+LE FRANC FORT=27%

Refaisant les calculs, ArcInfo arrive, lui, à des droits de douane non pas de 15%, mais de 27%. En effet, explique le journal, si "la 'Team Switzerland', comme aime à la nommer le conseiller fédéral Guy Parmelin, lorsqu'il évoque le travail d'équipe fourni par les secteurs public et privé, a remporté une victoire" avec l'accord annoncé vendredi, "un autre obstacle est venu s'ériger devant les exportateurs suisses aux Etats-Unis": le franc fort.

Avec un cours actuel d'un dollar américain pour 0,80 franc, contre un dollar pour 0,90 en mars, "un produit suisse est devenu, uniquement à cause du taux de change, 12% plus cher aux Etats-Unis. En seulement huit mois", constate le quotidien neuchâtelois.

Outre-Sarine, la presse alémanique salue également la baisse des droits de douane américains obtenue par la Suisse, qui "a permis d'éviter le pire", comme le soulignent les journaux alémaniques du groupe Tamedia. Mais, relèvent-ils, ce n'est qu'une étape, car l'accord doit encore être approuvé par les instances politiques suisses. "Il n'est pas exclu que quelque chose coince. Ou que la situation s'envenime à nouveau".

Cour suprême américaine

De plus, écrivent-ils, une procédure est pendante devant la cour suprême des États-Unis sur la légalité de ces droits de douane. Si les juges devaient donner raison aux opposants aux taxes douanières, "tout serait à refaire, y compris la possibilité que Donald Trump impose de nouveaux droits de douane sur la base d'une autre loi".

La Neue Zürcher Zeitung voit, elle, des droits de douane, certes réduits à 15%, mais bien supérieurs aux 3% en moyenne en vigueur au début de l'année. Elle remarque aussi qu'une grande incertitude persiste quant aux prochaines intentions de Donald Trump. "La politique à Washington est et reste un risque majeur pour la Suisse, avec ou sans Trump".

Du côté des journaux de CH Media, on s'interroge sur les raisons pour lesquelles la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter, qui était encore activement impliquée dans les négociations et la communication cet été, n'était pas présente à la conférence de presse vendredi. "Les États-Unis ne voulaient-ils plus voir Keller-Sutter après son coup de fil désastreux avec Trump?, posent-ils comme question.

C'est Donald Trump, qui est à l'origine de cet échec et non la conseillère fédérale, leur répond la radio-télévision suisse SRF. Pour le média de service public, il semblerait que le courant soit bien passé entre Guy Parmelin et le représentant de la Maison-Blanche au commerce Jamieson Greer. "Parmelin, qui a toujours été quelque peu sous-estimé, voire parfois ridiculisé en Suisse alémanique ces dernières années, est soudainement devenu l'homme fort du Conseil fédéral, celui qui a sauvé l'industrie d'exportation et, par conséquent, des milliers d'emplois".

Mais selon le Blick, ce sont les entreprises privées qui ont réussi là où les conseillers fédéraux ont échoué: obtenir un rendez-vous dans le bureau ovale. "Trump, qui a du mal avec les ministres, a reçu le club d'affaires suisse, l'a écouté, s'est laissé offrir des cadeaux et a fait preuve de bonne volonté".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

La Suisse peut se qualifier pour le Mondial samedi

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Murat Yakin et ses joueurs ont une occasion de se qualifier pour le Mondial. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'équipe de Suisse peut se qualifier pour la Coupe du monde 2026 samedi à Genève (20h45). Face à une Suède diminuée qui n'a plus rien à jouer, la sélection de Murat Yakin se doit de plier l'affaire.

Quels sont les scénarios qui permettraient aux Suisses de fêter leur qualification devant le public romand ? Pour le dire simplement, ils doivent obtenir davantage de points que le Kosovo, qui affronte la Slovénie dans le même temps. Un match nul contre les Scandinaves pourrait donc suffire, si les Kosovars s'inclinent à Ljubljana.

En cas de résultat équivalent, le billet pour l'Amérique du Nord serait pratiquement composté. La différence de buts largement en faveur des Suisses ne laisserait que peu de place au doute avant le dernier duel entre les deux pays à Pristina, mais l'infime possibilité d'une déroute mardi soir priverait Granit Xhaka et ses coéquipiers d'une communion avec le public du Stade de Genève.

Les joueurs de Murat Yakin semblent toutefois faire fi de toutes ces considérations. "Notre seul objectif, c'est de battre la Suède", déclarait mercredi le Fribourgeois Michel Aebischer. Le lendemain, son coéquipier zurichois Manuel Akanji lui a emboîté le pas: "Nous savons que tout est entre nos mains. Et nous sommes très motivés."

Changement de sélectionneur

La Suisse aborde en outre ce cinquième des six matches de qualification avec de nombreuses certitudes, notamment sur le plan défensif. Son gardien Gregor Kobel, qui a longtemps cherché son premier blanchissage pour faire oublier Yann Sommer, n'a plus encaissé de but sous le maillot helvétique depuis juin.

En revanche, Murat Yakin et son staff sont dans la brume en ce qui concerne l'adversaire suédois qui se présente à eux au bout du Léman. Le drakkar viking navigue en effet à vue depuis le licenciement du sélectionneur Jon Dahl Tomasson, qui n'a pas survécu aux deux défaites d'octobre contre la Suisse et le Kosovo.

Le Danois, qui communiquait en anglais avec ses joueurs, a été remplacé par... l'Anglais Graham Potter, qui maîtrise quant à lui parfaitement le suédois pour avoir longuement entraîné le club d'Östersunds dans les années 2010. Le technicien britannique avait ensuite fait de Brighton un bon club de Premier League avant de connaître deux expériences compliquées à Londres, d'abord à Chelsea puis tout récemment à West Ham.

Avec un point en quatre matches, la Suède n'a qu'un maigre espoir de terminer à la deuxième place du groupe, mais elle devrait quoiqu'il arrive disputer les barrages, grâce à ses bons résultats en Ligue des nations. Cela n'empêche pas Manuel Akanji de rester sur ses gardes: "Nous ne savons pas dans quel système ils vont évoluer, ni avec quels joueurs. Et avec leur nouvel entraîneur, ils auront tous envie de s'illustrer."

Une Suède décimée

Graham Potter aurait toutefois certainement préféré disposer d'un effectif au complet pour préparer au mieux son équipe aux périlleux barrages du mois de mars. Déjà privé de l'avant-centre d'Arsenal Viktor Gyökeres (cuisse), il a dû essuyer le forfait du jeune milieu de Tottenham Lucas Bergvall (commotion) cette semaine.

La présence sur le pré genevois de l'attaquant star Alexander Isak est également loin d'être garantie. Après avoir manqué quatre matches pour une blessure à l'aine, l'homme qui valait 140 millions de francs - et qui n'a toujours pas marqué en championnat depuis son transfert à Liverpool - est resté sur le banc dimanche lors de la cuisante défaite des Reds contre Manchester City (3-0).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

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Pas de millionnaires vendredi soir à l'Euro Millions (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions vendredi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 9, 26, 27, 45 et 48 et les étoiles 8 et 9.

Lors du prochain tirage mardi, 125 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Lausanne peine à se défaire d'Ajoie

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Léonardo Fuhrer a inscrit l'un des trois buts du LHC face à Ajoie (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Lausanne a sué pour se défaire d'Ajoie vendredi en National League. Le 3-2 victorieux est tombé en prolongation de la canne d'Erik Brännström.

Au LHC, le H pourrait tout à fait se transformer en initiale pour hôpital. Le club compte en effet pas moins de sept joueurs sur la liste des blessés: Rochette, Suomela, Kahun, Prassl, Fiedler, Holdener et Hughes. Renseignements pris auprès du staff, Hughes devrait être à disposition de Geoff Ward dimanche pour la partie à Zurich.

En dépit de ces absences, les Vaudois ont dicté le rythme de la rencontre. Mais sur leur premier power-play, les Jurassiens ont réussi à se montrer plus actifs que mercredi contre Fribourg. A la 4e, Gauthier a pu sauter sur un rebond pour ouvrir le score. De l'autre côté, Noah Patenaude a multiplié les sauvetages face à des Lions souvent maladroits.

Les Vaudois ont fait languir leurs supporters, mais ils ont finalement forcé le coffre ajoulot. A la 33e, sur un jeu de puissance, c'est Léonardo Fuhrer qui a pu égaliser. Prêté par Sierre, le fils de l'ancien coach du LHC, Riccardo Fuhrer, a inscrit son premier goal en National League à 32 ans!

La machine enfin enclenchée, Lausanne a pu prendre l'avantage à la 37e grâce à Damien Riat... en power-play sur un superbe travail d'Oksanen. Mais Ajoie n'a pas abdiqué comme mercredi à Fribourg, aussi parce que les Lions ont été plus conciliants que les Dragons en zone défensive. Et Louis Robin ne s'est pas fait prier pour niveler la marque à la 42e.

Plutôt que trois points, le LHC a dû se contenter de deux. Toujours sur une phase de supériorité numérique, c'est Erik Brännström qui y est allé de son 8e but de la saison pour offrir le deuxième point à son équipe.

A noter que le championnat est incroyablement serré. Il n'y a en effet que cinq points entre Lausanne, 2e, et Lugano, 8e.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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