Culture
Le Prix de Soleure à Sophie Jarvis pour "Until Branches Bend"
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/01/les-trois-laureats-de-la-soiree-dani-heusser-sophie-jarvis-et-carmen-jaquier-de-gauche-a-droite-1000x600.jpg&description=Le Prix de Soleure à Sophie Jarvis pour "Until Branches Bend"', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le Prix de Soleure, la récompense la mieux dotée du cinéma suisse, a été décerné cette année à "Until Branches Bend" de la Canado-Suisse Sophie Jarvis. "Foudre" de la Genevoise Carmen Jaquier décroche le prix Opera Prima, destiné à un premier long métrage.
"Until Branches Bend", premier long métrage de la réalisatrice établie à Vancouver, traite d'une jeune femme qui travaille comme ouvrière dans une conserverie de pêches et découvre dans l'un des fruits un insecte prétendument invasif qui représente une menace. Elle doit convaincre sa communauté du danger.
"L'oeuvre crée un monde achevé dans lequel elle nous immerge durant près de cent minutes [...] Du casting aux couleurs, en passant par les lieux de tournage, tout est délibéré et réfléchi", a souligné le jury cité dans un communiqué diffusé mercredi.
Le Prix de Soleure, doté de 60'000 francs, va pour moitié à la réalisatrice et pour moitié aux producteurs.
Gros succès pour "Foudre"
Doté de 20'000 francs, le prix Opera Prima est revenu à "Foudre" de la Genevoise Carmen Jaquier. Ce film raconte l'histoire d'une adolescente qui, en été 1900, est obligée de quitter son couvent et rejoindre sa famille en raison de la mort mystérieuse de sa soeur aînée.
Le jury a été séduit par "l'incroyable parfum de liberté" de cette fiction à la fois émouvante et inattendue. "Son sens du cadrage et ses paysages incarnés, au service de la narration, nous transportent dans un autre temps", a-t-il souligné.
En début de semaine, "Foudre" a été sélectionné à trois reprises pour les Quartz, les prix du cinéma suisse, dans les catégories du meilleur film de fiction, de la meilleure musique de film et du meilleur son. Les prix seront remis le 23 mars à Genève.
Egalement doté de 20'000 francs, le prix du public a, quant à lui, été décerné à Dani Heusser pour "Amine - Held auf Bewährung". Le film dresse le portrait d'Amine Diare Conde, un requérant d'asile guinéen en Suisse, qui aide sans relâche les personnes encore plus démunies que lui. Il est notamment à l'origine de "Essen für Alle", une campagne pour distribuer des repas gratuits.
Sept films étaient en compétition dans cette catégorie, dont "A forgotten man" du réalisateur genevois Laurent Nègre, "Juste Charity" de Floriane Devigne et "Jill" de Steven Michael Hayes.
Bilan positif
Cette remise de prix à Soleure mercredi soir met fin à la 58e édition des Journées de Soleure. Les organisateurs tirent un bilan positif. Avec près de 55'000 entrées, les estimations ont été dépassées.
"Nous avons constaté que le public aussi bien que les professionnel.le.s du cinéma éprouvent le même besoin de se réunir sur place, d'échanger et de maintenir le dialogue", estime le directeur artistique de la manifestation, Niccolò Castelli, cité dans le communiqué.
Et d'ajouter que de nombreux films présentés sont l'oeuvre "d'une nouvelle génération de cinéastes qui veulent participer au dialogue social de manière audacieuse, décalée et, surtout, très courageuse". L'objectif de ne pas uniquement se concentrer sur les films mais aussi sur les débats a ainsi été atteint.
Il s'agissait des premières Journées de Soleure de M. Castelli en tant que directeur artistique. Il remplit cette fonction aux côtés de la co-directrice administrative Monica Rosenberg.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Première mondiale à Genève de la série suisse La linea della palma
La série suisse "La Linea della palma" de Fulvio Bernasconi a été présentée en première mondiale jeudi soir au Festival international du film de Genève (GIFF). Keystone-ATS s'est entretenu avec le réalisateur tessinois.
La série raconte l'histoire d'une journaliste, Anna, qui mène l'enquête après avoir découvert les liens de son père avec un tableau volé en 1969. Il s'agit du tableau de la "Nativité", du Caravage, qui a réellement été dérobé dans l'oratoire San Lorenzo de Palerme en Sicile.
Anna, dont le rôle est campé par l'actrice italienne Gaia Messerklinger, va au long des épisodes tenter de résoudre la disparition de cette oeuvre ainsi que celle de son père. Une entreprise non sans risque, la mafia sicilienne étant liée à l'affaire.
Scènes de tournage à Lugano
Le fameux tableau serait passé par Lugano dans la série. "Il s'agit bien sûr d'une hypothèse", explique Fulvio Bernasconi. Le Tessinois a réalisé les six épisodes de la série écrite par Thomas Ritter, Maria Roselli et Mattia Lento.
La ville tessinoise - dont M. Bernasconi, aujourd'hui basé à Genève, est originaire - a été le théâtre d'une grande partie du tournage. Une expérience que le réalisateur décrit comme "agréable et amusante". Sur les 66 jours de tournage, 55 ont eu lieu au Tessin. La série se déroule également en Sicile, à Milan et à Côme.
Profondeur des personnages
M. Bernasconi, qui a réalisé de nombreux documentaires et films de fiction, est très attaché au développement des personnages complexes et réalistes. Le format de la série a permis "plus de profondeur dans l'étude et le dévoilement des personnages".
Anna en particulier présente une certaine dualité de par son rôle de journaliste et son histoire personnelle. "Ce conflit psychologique, voire éthique, traverse et, à mon avis, structure sémantiquement toute la série", souligne le réalisateur.
Cette tension se traduit à l'écran par des astuces techniques comme un retournement de la caméra lorsque dès le premier épisode Anna apprend que son père disparu depuis plus de 30 ans a été retrouvé mort.
Recherche de la vérité
Pour le Tessinois, la recherche de la vérité constitue le thème profond de la série. Cette vérité a un "pouvoir, disons salvateur, thaumaturgique", déclare-t-il. Avec son passé de documentariste, M. Bernasconi cherche constamment à "mettre en scène une image du monde réaliste".
Ces dernières années, il s'est surtout consacré aux séries, parmi lesquelles "Quartier des Banques", qui a connu un grand succès. "C'est peut-être un peu triste à dire, mais les séries aujourd'hui sont peut-être plus importantes que le cinéma, car elles touchent plus de monde".
Des acteurs tessinois dans la distribution
Côté distribution, on trouve outre l'italienne Gaia Messerklinger, la germano-suisse Esther Gemsch ainsi que sept acteurs tessinois dans les rôles secondaires.
La série est produite par Hugofilm Features, basée à Zurich. RSI, Arte, Indiana Production, basée à Milan et Central Productions, basée à Lugano sont coproducteurs. Le but est de faire voyager la série hors des frontières, en tout cas en France et en Allemagne grâce à Arte.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Mudac à Lausanne: la tapisserie comme manifeste politique et social
Le mudac et la Fondation Toms Pauli présentent "Tisser son temps". Cette exposition, consacrée à la tapisserie comme "vecteur de discours sociaux et politiques", confronte oeuvres anciennes et contemporaines. A découvrir dès vendredi et jusqu'au 8 mars.
La tapisserie a toujours été un puissant outil de narration et de témoignage. De l'époque médiévale aux créations contemporaines, elle incarne un espace de dialogue entre les aspirations collectives, les récits historiques et les enjeux actuels.
"Tisser son temps" réunit 23 oeuvres monumentales. Elle confronte trois corpus, deux contemporains et un historique, ce dernier issu de l'importante collection Toms Pauli, a relaté Marco Costantini, directeur du mudac.
Propagande d'alors
Ces tapisseries flamandes, tissées entre 1660 et 1725 dans les principaux ateliers bruxellois, illustrent les grands thèmes de l'histoire de la tapisserie: Histoire de Scipion l'Africain, celle des empereurs Titus et Vespasien et L'art de la guerre, a poursuivi Magali Junet, directrice de la Fondations Toms Pauli.
Ces batailles légendaires et mythiques de l'Antiquité romaine et du siècle de Louis XIV constituaient "la propagande d'alors". Elles sont exceptionnelles par leur composition, la finesse de leur tissage et leur taille monumentale. Deux d'entre elles sont montrées pour la première fois au public, a souligné M. Costantini.
Critiques acerbes
Les créations contemporaines signées Goshka Macuga et Grayson Perry répondent avec force et intérêt à ces tapisseries historiques. Leurs séries telles "Of what is, that it is, of what is not, that it is not" de l'artiste polonaise et "The Vanity of Small Differences" de l'artiste britannique, sont des critiques acerbes de la société de consommation, de la globalisation, des représentations des enjeux de pouvoirs politiques, sociétaux, mais aussi culturels.
Pour l'exposition, Goshka Macuga a notamment créé une tapisserie répondant à l'historique Arche de Noé également présentée dans l'exposition. Elle a imaginé une scène tissée de proche fin du monde, un temps suspendu entre menace nucléaire et tsunami vengeur. Intitulée "Ark of No", cette tapisserie a valeur de constat, de mise en garde et de déclaration universelle, en référence aux actuels cataclysmes socio-politiques internationaux.
Drames banals
Les tapisseries de Grayson Perry s'inspirent, elles, d'une forme d'art traditionnellement associée aux hautes sphères de la société - représentations de mythes classiques, scènes historiques et religieuses, batailles épiques. Elles jouent avec l'idée d'utiliser cet art allégorique ancien pour rehausser les drames banals de la vie britannique moderne. La politique, le consumérisme, l'histoire et l'histoire de l’art sont liés à l'oeuvre (sujet et support).
Cette confrontation d'oeuvres anciennes et contemporaines met en lumière la force intemporelle de la tapisserie: un langage visuel capable de transmettre des messages complexes et de favoriser la réflexion sur des questions universelles.
www.mudac.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Au cimetière près de Jim Morrison: Paris lance un tirage au sort
La ville de Paris a lancé cette semaine un tirage au sort inédit qui offrira aux heureux gagnants un repos éternel dans des tombes patrimoniales à l'abandon, en échange de leur restauration.
Le patrimoine des cimetières parisiens compte 634'000 concessions, mais reposer près de Jim Morrison au Père-Lachaise ou de la célèbre écrivaine Simone de Beauvoir à Montparnasse restait jusqu'ici un voeu pieux, les cimetières historiques étant saturés depuis le début du XXe siècle.
Et pourtant, ces lieux regorgent de sépultures à l'abandon que leur valeur patrimoniale empêche de détruire.
Depuis lundi, la mairie propose trente monuments à la vente sur tirage au sort: 10 au Père-Lachaise, 10 à Montparnasse et 10 à Montmartre.
Signe de l'intérêt, "dès les 24 premières heures on a eu 1000 clics sur les dossiers de candidature", a indiqué à l'AFP Paul Simondon, adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo chargé des affaires funéraires.
Les candidats doivent "fournir des devis d'entreprises de marbrerie spécialisées pour montrer qu'ils connaissent le coût de la rénovation, afin qu'il n'y ait pas de surprise", a expliqué l'élu.
Réflexion pour étendre le dispositif
Si les conditions de restauration et d'achat ne sont pas remplies, "la vente du monument est annulée et l'acquéreur perd son investissement", prévient la Ville.
Ce mécanisme de restauration permet "pour la première fois aux familles d'anticiper l'achat d'une concession intramuros", fait valoir Paul Simondon.
Le dispositif a été selon l'adjoint "validé par les services de l'Etat, permettant de lier l'achat du monument, relevant du domaine privé, à l'obtention de la concession publique".
Ce premier tirage au sort constitue un test et la mairie réfléchit à étendre le dispositif, a ajouté Paul Simondon, soulignant l'"intérêt écologique" du réemploi des monuments funéraires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Dafi Kühne reçoit le premier "Prix Bataillard x mudac"
Le graphiste Dafi Kühne a reçu jeudi à Lausanne le premier "Prix Bataillard x mudac" de design graphique. Il est récompensé pour l'originalité de ses réalisations, ne cessant d'innover tout en revivifiant le savoir-faire des métiers de l'imprimerie.
Dafi Kühne vit et travaille entre Zurich et Glaris. Issu de la typographie et profondément ancré dans les savoir-faire de l'imprimerie, il combine outils digitaux et analogiques pour concevoir des affiches au visuel marquant, explique un communiqué.
Le jury salue la qualité technique et esthétique de ses affiches, son média de prédilection. Il souligne aussi l'implication de l'artiste dans la transmission de son expérience, par le biais de l'enseignement et d'ateliers, ainsi que sur les réseaux sociaux.
Excellence et innovation
Le nouveau Prix récompense l'excellence, l'innovation et la créativité des graphistes suisses. Il est né de la collaboration entre la Fondation Pierre et Nouky Bataillard, qui s'engage en faveur de la nature et de la culture, et le mudac - Musée cantonal de design et d'arts appliqués, à Lausanne.
Le prix s'adresse à un segment de la communauté graphique où les distinctions sont rares: les créatrices et créateurs en milieu de carrière, déjà reconnus pour leurs travaux et dotés d'un potentiel remarquable. Le Prix les encourage à poursuivre. Doté de 20'000 francs, il vise à permettre la réalisation d'un projet personnel.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 3 jours
Marchés: oui unanime pour la vente d'alcool distillé à l'emporter
-
LausanneIl y a 3 jours
Deuxième journée de mobilisation pour les maçons
-
SuisseIl y a 2 jours
Le dossier électronique du patient prend un nouveau départ
-
VaudIl y a 19 heures
La Municipalité d'Yverdon veut un nouvel hôpital à Y-Parc
-
SuisseIl y a 21 heures
Un médecin ne peut plus pratiquer seul dans le canton de Schwyz
-
SuisseIl y a 3 jours
Rejet en commission de l'initiative "Pas de Suisse à 10 millions"
-
LausanneIl y a 3 jours
Gros-de-Vaud: oui au projet de développement régional agricole
-
SuisseIl y a 2 jours
Le dossier électronique du patient prend un nouveau départ


