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Suisse

Le Salon de l'auto fait son grand retour, en format réduit

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BYD (Build Your Dreams), l'étoile montante de l'industrie automobile chinoise, sera également présente au Salon international de l'automobile de Genève. (© KEYSTONE/EPA/BAGUS INDAHONO)

Plus compact, plus innovant, plus électrique, le Salon international de l'automobile de Genève (GIMS) rouvrira ses portes au public du 26 février au 4 mars pour la première fois depuis 2019, pandémie de Covid-19 oblige, mais avec un panel d'exposants fortement réduit.

"Après quatre dernières années difficiles à cause de la crise sanitaire et de ses conséquences sur l'industrie automobile, le salon de Genève est de retour", a déclaré mercredi à AWP en marge d'une conférence de presse Alexandre de Senarclens, qui a repris la présidence du GIMS en juin dernier, affirmant qu'il ne s'agit pas d'une "édition test" de l'évènement, qui soufflera cette année sa 100e bougie.

"Plus d'une vingtaine d'exposants seront présents à Genève, où seront dévoilées une quinzaine de nouveautés mondiales et régionales" lui a fait écho le directeur du salon Sandro Mesquita. Reste que très peu de constructeurs ont répondu à l'appel: à l'exception notable du français Renault et de Dacia, sa filiale à bas prix, les principaux acteurs de la branche ne seront pas de la partie.

Sorti des agendas

"Certaines marques ont renoncé à venir, car elles n'avaient pas de nouveautés à présenter, d'autres pour des raisons stratégiques ou financières", a expliqué le responsable. Selon lui, "le salon est sorti des agendas des constructeurs" après sa longue absence et doit maintenant se "rappeler à leur bon souvenir".

Pour cette édition ramenée de 11 à 7 jours à la demande des marques automobiles, notamment pour des raisons de coûts, les organisateurs espèrent tout de même accueillir environ 200'000 visiteurs, après plus de 600'000 en 2019. "Le salon sera aussi plus compact, sur trois halles, contre six voir sept par le passé", a signalé Sandro Mesquita.

Le patron du salon estime cependant qu'au-delà de la taille et du nombre d'exposants, "les marques qui ont répondu à l'appel représentent bien les changements qui sont en train de s'opérer dans le marché automobile".

L'électrique à l'honneur

Si la liste des participants est assez équilibrée sur le plan géographique, "il y a une claire prééminence des acteurs du monde de l'électromobilité", à l'image de BYD (Build Your Dreams) l'étoile montante de l'industrie automobile chinoise, qui avec plus de 3 millions de véhicules vendus l'an dernier - 1,57 million électriques, 1,43 million hybrides - talonne désormais l'américain Tesla et lorgne sur le marché européen.

Pour la suite des opérations, Alexandre de Senarclens se dit "persuadé qu'en 2025, nous serons dans le budget des marques automobiles, parce qu'elles percevront l'intérêt de participer à l'évènement". Selon l'avocat genevois, "les astres se sont alignés et nous nous trouvons dans une dynamique de reconstruction entrepreneuriale, l'idée étant d'avoir chaque année une édition plus importante".

Toujours au chapitre des perspectives, les dirigeants du GIMS entendent poursuivre leur aventure au Qatar, après une première édition à Doha l'automne dernier qui a tenu ses promesses, attirant 180'000 sur une dizaine de jours. Ce salon s'inscrit dans une stratégie de développement à l'international, indépendamment de celui de Genève, a indiqué Sandro Mesquita.

Et de préciser que "cinq éditions sont prévues sur une base biennale, la prochaine aura lieu en novembre 2025". Interrogés sur d'autres velléités d'expansion au-delà des frontières helvétiques, les dirigeants ont laissé entendre qu'à ce stade, la tenue d'autres salons que ceux de Genève et du Qatar n'était pas à l'ordre du jour.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Peine pécuniaire pour le médecin accusé d'homicide par négligence

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Le Tribunal régional du Littoral et du Val-de-Travers a rendu son jugement jeudi dans le bâtiment de l'Hôtel-de-Ville de Neuchâtel (photo symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le médecin accusé d'homicide par négligence a été condamné à une peine pécuniaire par le Tribunal régional du Littoral et du Val-de-Travers (NE). Le lien de causalité adéquate entre une éventuelle violation des règles de la médecine et le décès n'a pas pu être prouvé.

Le jugement a été prononcé jeudi par la juge Julie Hirsch, qui a reconnu toutefois un "abandon à une situation de danger" pour motiver la condamnation. La peine à l'encontre du médecin de famille âgé de 69 ans est de 30 jours-amendes à 400 francs par jour, avec sursis durant deux ans. Son avocat a indiqué vouloir faire appel.

La cause du décès du patient de 41 ans survenu en août 2020 n'a pas pu être établie, faute d'autopsie. Durant l'audience, le 3 juillet, le médecin, qui officie toujours comme praticien, a déclaré qu'il ne pouvait pas forcer son patient, qui avait pleinement son discernement, à être hospitalisé.

Le patient est décédé à son domicile quelques jours après la visite de son médecin. Il suivait un traitement lourd, en lien avec une schizophrénie et d'autres pathologies.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Audrey Werro et Ditaji Kambundji face aux meilleures

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Audrey Werro aura de la concurrence sur 800 m à Athletissima (© KEYSTONE/EPA COMPIC/KIMMO BRANDT)

Audrey Werro et Ditaji Kambundji devront se dépouiller pour aller chercher une grande performance à Athletissima le 20 août. Sur 800 m et 110 m haies, le plateau sera très relevé.

Brillante le week-end dernier à Bergen où elle est devenue championne d'Europe M23, Audrey Werro devra faire face aux deux femmes les plus rapides cette saison, l'Ethiopienne Tsige Duguma et la Britannique Georgia Hunter Bell. Il y aura également une grande attente autour de la championne olympique Keely Hodgkinson, qui n'a pas encore couru cette saison.

Sur les haies, Ditaji Kambundji aura elle fort à faire contre l'Américaine Masai Russell, meilleur chrono cette année en 12''17, la recordwoman du monde Tobi Amusan ou encore la Jamaïcaine Ackera Nugent.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les commissions prélevées par Visa revues à la baisse

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Visa revoit le montant des commissions à la baisse. (archive) (© KEYSTONE/DPA/ANDREAS ARNOLD)

Après Mastercard, c'est au tour de Visa de réduire le montant des commissions. Suite à un accord avec la Comco, le taux moyen sera au maximum de 0,15% pour les paiements effectués avec des cartes de débit suisses dans un point de vente physique en Suisse.

Lors d'un paiement par carte dans un commerce, des frais de commission sont prélevés par l'émetteur de carte de débit, variable selon la catégorie de commerçants. Désormais, le taux de base maximal de 0,2% ou le taux réduit de 0,12% pour les biens de consommation courante, plafonné à 36 centimes pour les montants supérieurs à 300 francs, s'applique, écrit la Commission de la concurrence (Comco). Cette dernière précise que la règle est valable également pour les paiements effectués avec une carte enregistrée sur un appareil mobile tel qu'un smartphone ou une smartwatch.

Pour les paiements en ligne nationaux effectués par carte de débit, le taux actuellement autorisé passera de 0,31% à 0,25% à compter du 1er novembre 2025.

Paiements transfrontaliers également

La Comco a également obtenu "pour la première fois dans sa pratique", une réduction des commissions d'interchange transfrontalières tant pour les cartes de débit que pour les cartes de crédit. Lorsqu'une carte Visa émise au sein de l'Espace Économique Européen (EEE) est utilisée chez un commerçant suisse, la commission interbancaire baissera à 0,2% pour les cartes de débit, contre 1% actuellement et à 0,44% pour les cartes de crédit, contre 1,15% jusqu'ici.

Pour le commerce suisse, la Comco estime que cela représente une économie de plus de 10 millions de francs par an.

Il y a environ un an, une solution similaire avait été conclue avec Mastercard, le taux moyen de commission étant depuis plafonné à 0,12%. Le taux de 0,15% convenu avec Visa est supérieur, mais contrairement à l'accord conclu avec son concurrent, il s'applique également aux paiements effectués à l'aide d'appareils mobiles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Vaud

Rances: suspension d'une municipale réclamée

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Une nouvelle municipalité d'une commune vaudoise est en crise (photo d'illustration). (© KEYSTONE/FABRICE COFFRINI)

La Municipalité et le Conseil de général du village de Rances demandent au Conseil d'Etat vaudois de suspendre la municipale Catherine Gysler. Divers dysfonctionnements lui sont reprochés.

Le Conseil d'Etat a été sollicité en juin et la procédure est en cours, indique le syndic de Rances Rémy Cand, confirmant à Keystone-ATS une information du journal local "L'Omnibus", développée jeudi par 24 heures.

Le syndic du petit village du Nord vaudois (530 habitants) évoque plusieurs "problèmes" avec l'élue, notamment des prises de décision "non concertées" et un comportement "inadéquat". Sa récente condamnation en justice, en lien avec le centre animalier qu'elle gère, a aussi pesé dans la décision.

La suspension de la municipale a aussi été réclamée par le Conseil général, dont la commission de gestion déplore certaines dépenses "extrabudgétaires" que l'élue semble avoir décidées "de manière unilatérale".

Disponible sur le site internet de la commune, le rapport de la commission de gestion parle d'une "perte de confiance totale" et appelle l'intéressée à "démissionner volontairement afin de mettre un terme à une situation qui ne profite à personne et qui ne fait rayonner notre village que par ses tribulations politiques".

Dicastères retirés

A noter que Mme Gysler s'est déjà fait retirer ses dicastères par ses quatre collègues de la Municipalité. Elle continue toutefois d'assister aux séances municipales, comme auditrice, précise 24 heures.

Interrogée par le quotidien vaudois, l'élue mise en cause répond qu'elle ne souhaite pas commenter ce dossier "tant que la procédure est en cours et qu'aucune décision formelle du Conseil d'Etat n'a été rendue."

Catherine Gysler avait été élue tacitement lors d'une complémentaire en 2023, faute de candidats, rappelle encore 24 heures.

Rances n'est pas la première commune vaudoise à se retrouver dans une telle situation. Dernièrement à Prilly, la Municipalité a aussi demandé, puis obtenu du Conseil d'Etat, la suspension d'un membre de l'exécutif. Ces dernières années, des suspensions de municipaux à Nyon ou Vevey avaient aussi défrayé la chronique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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