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Économie

Le Seco sabre ses prévisions de croissance pour 2022 et 2023

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L'économie suisse a enregistré un premier semestre positif cette année, mais le tableau s'est assombri pour la suite, en raison de la crise énergétique et de la forte hausse des prix. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'économie suisse devrait être plus pénalisée qu'anticipé par le ralentissement économique mondial. Le Seco a revu à la baisse ses estimations de croissance pour l'année en cours et la prochaine et relevé ses calculs en termes d'inflation.

Le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) revoit nettement à la baisse ses prévisions de croissance pour la Suisse à 2,0% pour 2022 et à 1,1% pour 2023 (PIB corrigé des événements sportifs), a-t-il indiqué mardi. En juin, il tablait encore sur respectivement 2,6% et 1,9%.

L'économie suisse a enregistré un premier semestre positif cette année, mais le tableau s'est assombri pour la suite, en raison de la crise énergétique et de la forte hausse des prix, surtout en Europe. La révision pour 2022 est aussi due au fait que la reprise économique de l'an dernier "a été plus vigoureuse qu'on ne le pensait, si bien que les potentiels de rattrapage sont dans l'ensemble moins importants", selon le communiqué.

Le contexte international difficile devrait freiner encore davantage les branches de l'industrie exportatrice. Les experts ont nettement revu à la baisse les anticipations de demande mondiale, en particulier des grands partenaires commerciaux de la zone euro, des États-Unis et de la Chine.

Par la suite, l'évolution conjoncturelle dépendra principalement de celle de l'économie mondiale et de l'approvisionnement énergétique, notamment en Europe. Le Seco estime qu'il n'y aura pas de pénurie grave d'énergie entraînant des arrêts de production généralisés.

Taux de chômage plus élevé

Pour 2023, l'évolution de la demande extérieure d'ici la fin de l'horizon de prévision devrait être moins vigoureuse que prévu en juin, ce qui entravera l'évolution de l'industrie d'exportation. Les principales raisons citées sont la forte dynamique des prix et le resserrement de la politique monétaire.

Le groupe d'experts s'attend également à un renchérissement plus soutenu qu'escompté à cause de l'augmentation des prix de l'énergie. Il table désormais sur une inflation à 3,0% pour 2022 et 2,3% pour 2023, contre 2,5% et 1,4% précédemment.

La demande intérieure devrait en ressentir les effets. Après un premier semestre vigoureux, l'évolution de l'emploi devrait ralentir cette année et le chômage devrait augmenter petit à petit à partir du quatrième trimestre. En moyenne annuelle, le taux de chômage devrait s'élever à 2,2% en 2022 et à 2,3% en 2023, au lieu de 2,1% et 2,0% anticipés il y a trois mois.

Le Seco n'est pas le seul à se montrer plus pessimiste quant à l'évolution de l'économie helvétique. Plus tôt en septembre, l'institut BAK Economics a revu à la baisse ses projections de croissance du produit intérieur brut (PIB) à 2,0%, contre 2,5% précédemment, pour l'année en cours, et à 0,5% (après +1,1% en août et +1,7% en juin) pour 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

BLS achève les travaux d’assainissement du tunnel du Lötschberg

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Dès samedi, les restrictions de circulation des trains disparaitront et le ferroutage reprendra à cadence semi-horaire (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les travaux d’assainissement de la voie ferrée dans le tunnel de faîte du Lötschberg seront terminés à la fin de la semaine. Ils ont duré six ans et ont coûté au total 180 millions de francs. Les restrictions de circulation des trains disparaitront dès samedi.

Au cours des six dernières années, l’ancienne voie ferrée en gravier dans le tunnel entre Kandersteg (BE) et Goppenstein (VS) a été remplacée par une voie ferrée moderne en béton, a indiqué jeudi la compagnie BLS.

Dès samedi, le ferroutage reprendra à cadence semi-horaire. "En cas de forte affluence, jusqu’à six trains navettes-autos par heure et par direction peuvent emprunter le tunnel. De plus, après le changement d’horaire en décembre, les trains RegioExpress s’arrêteront à nouveau à toutes les stations de la rampe sud du Lötschberg", a ajouté BLS.

La nouvelle voie ferrée en béton présente divers avantages: la conduite dans le tunnel est plus calme et la durée de vie est plus longue et nécessite moins d’entretien. Le tunnel peut désormais être emprunté en continu sur les deux voies par des trains de marchandises avec des semi-remorques de quatre mètres de haut (couloir de quatre mètres).

Dans la partie nord du tunnel, des dommages ont été constatés sur la voie ferrée en béton sur une longueur d’environ 50 mètres. Dans cette section du tunnel, de l’eau contenant des sulfates se répand sur la voie ferrée, ce qui provoque ponctuellement des fissures superficielles et un effritement du béton. BLS a précisé définir "actuellement la procédure à suivre pour réparer ces dommages".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'inflation ralentit encore la cadence en septembre

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Les prix de l’essence, du mazout et du diesel ont diminué en septembre (archives). (© KEYSTONE/DPA/DANIEL REINHARDT)

La hausse des prix à la consommation en Suisse a de nouveau ralenti en septembre, profitant d'une forte décélération des prix des produits importés, a annoncé jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

L'inflation a augmenté de 0,8% sur un an en septembre, après avoir progressé de 1,1% en août et de 1,3% en juillet.

Sur un mois par contre, l'indice de prix à la consommation (IPC) s'est replié de 0,3% en septembre, après avoir stagné en août et s'être replié de 0,2% en juillet, selon les statistiques de l'OFS.

Ces données sont mitigées comparé aux prévisions des économistes interrogés par l'agence AWP. Ces derniers prévoyaient en effet que le renchérissement s'établisse entre 0,9% et 1,2% sur un an en septembre et de -0,3% à +0,1% sur un mois.

Le ralentissement des prix à la consommation pendant le mois sous revue est essentiellement le fruit de la forte baisse des tarifs pour les produits importés (-2,7% sur un an et -0,5% sur un mois), alors que les prix des produits locaux ont progressé de 2,0% sur un an et reculé de 0,2% comparé au mois précédent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Zurich Insurance veut dévoiler ses prochaines ambitions financières

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Zurich Insurance, dirigé par Mario Greco, compte dévoiler ses nouvelles ambitions financières en novembre (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

L'assureur Zurich Insurance veut présenter en novembre ses prochains objectifs financiers pour la période 2025 à 2027, après avoir répété pouvoir dépasser ceux du précédent cycle.

Le groupe zurichois "est en bonne voie de dépasser tous ses objectifs actuels" fixés pour la période allant de 2023 à 2025. Il a également estimé que "l'évolution du marché présente toujours des chances attrayantes" que l'assureur compte saisir, a-t-il indiqué dans un communiqué publié jeudi.

Les futurs objectifs financiers seront dévoilés le 21 novembre, lors de la journée dédiée aux investisseurs qui sera organisée par le groupe à Londres.

Début août, la direction avait dit prévoir pour la période 2023 à 2025 une progression supérieure à 10% du bénéfice par action. Une croissance d'environ 5% des revenus est anticipée dans l'assurance dommages et dans l'unité Farmers, ainsi qu'un bénéfice opérationnel dans l'assurance-vie au moins aussi élevé qu'en 2023. L'assureur avait alors estimé être en mesure "de dépasser" l'ensemble de ses objectifs financiers.

La rémunération des actionnaires anticipe un taux de reversement de 75% du bénéfice net sous forme de dividendes, en plus du programme de rachat d'actions à hauteur de 1,1 milliard de francs lancé en février.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

France: la FDJ rachète le géant suédois des jeux d'argent en ligne

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La Francaise des Jeux (FDJ) compte ainsi devenir un "champion européen des jeux d'argent et de hasard" (archives). (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La Française des Jeux dévoile jeudi les résultats de son offre publique d'achat (OPA) sur l'opérateur suédois Kindred, propriétaire du site Unibet, qui devrait lui permettre de devenir un "champion européen des jeux d'argent et de hasard".

Évaluée à 2,6 milliards d'euros (2,4 milliards de francs), cette opération serait la plus grosse de l'histoire de la FDJ, héritière de la loterie française créée en 1933 et entrée en Bourse fin 2019.

Annoncée en janvier, l'OPA a été close mercredi soir, avec plus d'un mois d'avance sur le calendrier initial, la FDJ ayant obtenu mi-septembre le feu vert de l'Autorité de la concurrence en France.

Les résultats de l'offre seront annoncés à la clôture du marché jeudi.

Considéré comme une "étape majeure" pour le groupe par sa présidente Stéphane Pallez, le rachat de Kindred devrait lui permettre de se renforcer sur le marché des jeux en ligne en devenant "un acteur international de premier plan".

Kindred Group, qui emploie environ 2500 personnes, est l'un des principaux opérateurs mondiaux de jeux en ligne, avec des activités en Europe et en Australie.

Ses neuf marques (Unibet, bingo.com, 32 Red, Maria Casino...) lui ont permis d'enregistrer un chiffre d'affaires de 1,21 milliard de livres sterling en 2023 (1,45 milliard d'euros).

En France, l'acquisition d'Unibet permettra à la FDJ de devenir "le troisième opérateur du secteur des paris sportifs et des jeux en ligne en concurrence".

La FDJ a déjà finalisé l'année passée le rachat de ZEturf, deuxième opérateur du marché français des paris hippiques en ligne, pour une valorisation de l'entreprise de 175 millions d'euros.

Elle a également racheté en 2023 Premier Lotteries Ireland (PLI), "pour une valeur d'entreprise de 350 millions d'euros", devenant pour la première fois de son histoire opérateur d'une loterie à l'étranger.

La réalisation de l'OPA sur Kindred reste soumise notamment à l'acquisition par FDJ d'au moins 90% du capital.

Mi-septembre, le groupe indiquait que "cinq actionnaires (Corvex Management LP, Premier Investissement SAS, Eminence Capital, Nordea et Veralda), représentant au total 26,72% des actions en circulation de Kindred, se sont engagés de manière irrévocable à apporter leurs titres à l'offre".

Le groupe a également acquis auprès de Veralda 1,11% des actions en circulation de Kindred en mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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