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Économie

Le secteur de l'assurance vie a le vent en poupe, selon une étude

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Le volume mondial des primes d'assurance vie devrait se monter à un total de 4000 milliards de dollars d'ici 2034, selon l'Institut Swiss Re. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Les produits d'assurance vie et de prévoyance redeviennent attractifs pour constituer un capital vieillesse en raison des taux d'intérêt plus élevés. Cela entraînera une rentabilité accrue pour les assureurs-vie, selon une étude de l'Institut Swiss Re.

Dans sa nouvelle étude publiée lundi, l'Institut Swiss Re prédit que les assurances-vie avec capitalisation généreront à l'échelle mondiale 1500 milliards de dollars supplémentaires au cours des dix prochaines années. C'est deux fois plus que les dix années précédentes.

La hausse des taux d'intérêt change la donne dans le secteur de l'assurance-vie, selon l'Institut Swiss Re. "Les produits d'assurance-vie et de prévoyance redeviennent attractifs pour constituer un capital vieillesse", explique Jérôme Jean Haegeli, économiste en chef du groupe Swiss Re.

Les consommateurs souscrivent par conséquent de plus en plus de produits d'assurance-vie générateurs de capital et garantissant une pension de retraite plus élevée. Cela devrait porter le volume mondial des primes à un total de 4000 milliards de dollars d'ici 2034. En revanche, pendant toute la période de taux d'intérêt bas, à savoir entre 2010 et 2019, les primes mondiales d'assurance-vie n'ont augmenté que de 300 milliards de dollars.

L'Institut Swiss Re estime que parmi les primes supplémentaires générées au cours de la prochaine décennie, environ 61% (900 milliards de dollars ou 823 milliards de francs) proviendront des pays industrialisés et 39% (578 milliards de dollars) des pays émergents. La Chine représente à elle seule 17% de toutes les primes supplémentaires, où le volume augmentera de 256 milliards de dollars entre 2025 et 2034.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Royaume-Uni: le PIB recule plus qu'attendu en avril

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Le Royaume-Uni a connu en avril, mois de l'entrée en vigueur des nouveaux droits de douanes, la plus forte baisse mensuelle jamais constatée des exportations de biens vers les États-Unis (archives). (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a reculé de 0,3% en avril, mois d'entrée en vigueur de hausses d'impôts sur les entreprises et de certains droits de douane américains, ce qui est une mauvaise nouvelle pour les ambitions de croissance du gouvernement.

L'économie britannique a été pénalisée par le secteur des services et de l'industrie manufacturière, précise l'Office national des statistiques (ONS) jeudi dans son rapport mensuel.

Après avoir progressé de 0,2% au mois de mars, et de 0,7% pour le premier trimestre dans son ensemble, le PIB a baissé en avril plus qu'attendu par les économistes.

Cette marche arrière de l'économie intervient au lendemain de la présentation par le gouvernement travailliste de ses grandes orientations budgétaires pour les années à venir, avec notamment des milliards de livres d'investissements censés doper une économie atone.

"Notre mission première est de générer de la croissance", a réagi jeudi dans un communiqué la ministre des Finances Rachel Reeves, qui a reconnu que "ces chiffres sont clairement décevants" mais assure que les investissements prévus amélioreront la situation.

Mme Reeves avait présenté mercredi ses choix de dépenses pour les années à venir, privilégiant clairement la santé et la défense, tandis que les affaires étrangères et les transports devront se serrer la ceinture.

Le gouvernement a aussi assoupli ses règles budgétaires pour s'autoriser à investir davantage et espère que 113 milliards de livres (133 milliards d'euros) supplémentaires sur cinq ans dans la tech, la défense ou le nucléaire viendront doper la croissance.

Mais des hausses d'impôts, notamment des cotisations patronales, entrées en vigueur en avril, ont pesé sur l'économie, selon des entreprises citées par l'ONS. Les chiffres du marché de l'emploi pour le même mois, publiés mardi, faisaient état d'une progression du taux de chômage, à 4,6%.

Le mois d'avril a également vu le début des droits de douane réciproques de 10% imposés au Royaume-Uni et à d'autres pays par le président américain Donald Trump, ce qui a fortement pesé sur les exportations du pays vers les Etats-Unis.

Le Royaume-Uni a ainsi connu en avril "la plus forte baisse mensuelle jamais constatée des exportations de biens vers les États-Unis, avec des baisses observées sur la plupart des types de biens, suite à la récente introduction de droits de douane", selon Liz McKeown, directrice des statistiques économiques de l'ONS.

Dans ce contexte, "l'activité économique devrait rester atone jusqu'à la fin de l'année", estime Yael Selfin, économiste en chef chez KPMG UK. "Cependant, la solidité relative des finances des ménages devrait soutenir les dépenses et constituer un moteur essentiel de la croissance" pour le reste de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Hausse des taux en vue pour les hypothèques à taux fixe

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Les fluctuations des taux des hypothèques ont été importantes au cours des derniers mois (archives). (© KEYSTONE/DPA/JAN WOITAS)

Il est attendu de la Banque nationale suisse (BNS) une nouvelle baisse de ses taux directeurs à 0% la semaine prochaine. Pourtant, les taux d'intérêt des hypothèques à taux fixe pourraient à nouveau augmenter en Suisse d'ici la fin de l'année, estime Comparis jeudi.

Les taux d'intérêt de référence (appelés "taux indicatifs") publiés par plus de 30 établissements de crédit pour les hypothèques à taux fixe sur dix ans s'élèvent actuellement à 1,66% (état au 10 juin), soit 0,03 point de pourcentage de plus qu'en début d'année (1,63 %).

Le comparateur en ligne rappelle que les taux d'intérêt des hypothèques à taux fixe ont fortement fluctué ces derniers mois. "En mars, les taux indicatifs des hypothèques fixes sur dix ans ont dépassé les 2%. Ils ont ensuite de nouveau baissé de manière significative en raison des craintes de récession. Les taux indicatifs actuels devraient déjà intégrer les attentes de futures baisses de taux de la BNS. Les taux d'intérêt des hypothèques à taux fixe pourraient ainsi avoir atteint leur point le plus bas", explique Dirk Renkert, spécialiste chez Comparis.

"Pour que les taux indicatifs continuent de baisser sensiblement, il faudrait que l'économie suisse entre en récession. Ce n'est pas le cas actuellement (...). Outre le risque de chaînes d'approvisionnement perturbées par les effets de la politique douanière, il se pourrait même que le nouvel endettement annoncé en Allemagne agisse à moyen terme comme un petit plan de relance et que les prix augmentent. Les taux d'intérêt du marché des capitaux pourraient à nouveau augmenter et s'étendre à la Suisse. Il y a alors un risque de nouvelle hausse des taux indicatifs des hypothèques à taux fixe en Suisse", poursuit le spécialiste.

En outre, les exigences plus élevées de Bâle III tendent à entraîner une augmentation des coûts de financement, que les banques répercutent sur les preneuses et preneurs d'hypothèques. La disparition de Credit Suisse permet également à UBS d'imposer plus facilement des marges plus élevées. Ces éléments plaident également pour un renchérissement des hypothèques à taux fixe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

USA: légère reprise de l'inflation en mai

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Les entreprises américaines "écoulent toujours les stocks" constitués avant l'entrée en vigueur des droits de douane, a estimé Kathy Bostjancic, économiste de Nationwide. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Le rythme de l'inflation est reparti légèrement à la hausse en mai aux Etats-Unis à 2,4% sur un an, selon un indice officiel publié mercredi, alors que les experts n'imaginent pas les prix rester encore longtemps étanches aux droits de douane.

Le mois dernier, les prix à la consommation ont progressé de 2,4% sur un an, contre 2,3% en avril, selon l'indice CPI publié par le ministère du Travail et sur lequel sont indexées les retraites américaines.

Ce résultat est dans la lignée des attentes des analystes, d'après le consensus publié par MarketWatch.

Stocks écoulés

Les marchés peuvent toutefois pousser un soupir de soulagement, car plusieurs données se présentent mieux qu'attendu.

D'un mois sur l'autre, l'indice CPI a ralenti à 0,1% en mai (contre 0,2% en avril), tiré vers le bas par le recul des prix de l'énergie.

Et, hors prix volatils de l'énergie et de l'alimentation, cet indice évolue au même rythme (2,8% sur un an) depuis mars, alors que les analystes s'attendaient à une dégradation.

Ces derniers temps, le président américain Donald Trump s'était félicité de voir l'inflation contenue, estimant ainsi donner tort aux experts qui anticipent une remontée des prix avec ses droits de douane.

Les entreprises "écoulent toujours les stocks" constitués avant l'entrée en vigueur des droits de douane, a estimé auprès de l'AFP Kathy Bostjancic, économiste de Nationwide.

Quand ces stocks diminueront, "nous verrons davantage l'impact des droits de douane sur les prix", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le Conseil des Etats veut faciliter l'exportation d'armes

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Les exportations de matériel de guerre suisse doivent être soutenues. Le Conseil des Etat veut revoir la loi en ce sens (illustration). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'exportation de matériel de guerre suisse doit être facilitée. Le Conseil des Etats a décidé mercredi d'autoriser a priori les demandes venant de 25 pays occidentaux. La Chambre veut aussi permettre à ces pays de réexporter du matériel suisse sans autorisation.

En 2022, le contre-projet à l'initiative populaire "contre les exportations d'armes dans des pays en proie à la guerre civile", dite "initiative correctrice", est entré en vigueur. Actuellement, toute vente est interdite si un pays est impliqué dans un conflit ou s'il viole gravement les droits humains.

Le Parlement souhaitait un assouplissement et le Conseil fédéral a proposé d'avoir une compétence dérogatoire à durée limitée, pour pouvoir s'écarter exceptionnellement des critères d'autorisation.

Industrie suisse à sauver

Mais la droite du Conseil des Etats veut aller plus loin. Il faut maintenir la base technologique et industrielle de défense, importante pour la sécurité de la Suisse, a dit la rapporteuse de commission Brigitte Häberli-Koller (Centre/TG). L'Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark ont clairement dit qu'ils ne passeraient plus de commandes à la Suisse, jugée pas assez souple.

A la place d'une dérogation pour le Conseil fédéral, la loi doit préciser que les demandes émanant des pays mentionnés dans l'ordonnance sur le matériel de guerre seraient a priori autorisées: 17 pays européens sur les 27 de l'UE, plus notamment les Etats-Unis, le Canada, l'Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande et l'Argentine.

Un changement de perspective que la gauche a dénoncé, en vain. Le risque avec cette réforme, c'est de miner la neutralité suisse, a prévenu Daniel Jositsch (PS/ZH).

Réexportations à revoir

La Chambre en a aussi profité pour revenir sur la question des réexportations. Le PLR Thierry Burkart (AG) a proposé que les Etats se trouvant sur la liste précitée peuvent, sans accord de la Suisse, transmettre à un autre pays le matériel de guerre reçu.

Cette possibilité ne serait pas rétroactive. Elle ne servirait donc pas à l'Ukraine pour l'instant, a précisé le ministre de l'économie Guy Parmelin.

Là encore, la gauche s'est opposée sans succès. Si on fait ce pas, des munitions suisses se retrouveront partout dans le monde, y compris dans des conflits, a prévenu Daniel Jositsch (PS/ZH).

Le dossier passe au Conseil national.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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