Suisse
Le Suisse Marco Sieber astronaute de carrière à l'ESA
Le Bernois Marco Sieber figure dans la nouvelle promotion très attendue des astronautes de l'agence spatiale européenne (ESA), annoncée mercredi. La sélection des astronautes de carrière compte trois hommes et deux femmes.
Marco Sieber, 33 ans, a effectué son gymnase à Berthoud (BE), avant d'obtenir un doctorat en médecine de l'Université de Berne, consacré à la chirurgie robotisée. Il travaille actuellement comme urologue à l'Hôpital de Bienne, a indiqué mercredi l'ESA, réunie à Paris.
Parachutiste dans l'armée, il possède une licence de pilote privé. Il a également travaillé comme médecin urgentiste sur hélicoptère et comme anesthésiste à Berne et Interlaken (BE). Il a aussi été médecin-chef auprès de la Swisscoy au Kosovo. Outre le suisse allemand et l'allemand, il maîtrise l'anglais et le français.
Le Bernois succède ainsi au pilote militaire et astrophysicien Claude Nicollier, seul Suisse à s'être rendu dans l'espace, où il a passé plus de mille heures. Le Vaudois a effectué quatre vols avec la navette spatiale de la NASA et notamment réparé le télescope spatial "Hubble".
Pas avant 2026
Cette nouvelle promotion, choisie parmi 22'500 candidats, succède à celle de 2009 qui avait suscité un véritable engouement pour l'aventure spatiale chez les jeunes Européens. Elle comprend également Sophie Adenot (France), Pablo Alvarez Fernandez (Espagne), Rosemary Cougan (GB) et Raphaël Liégeois (Belgique).
Tous viennent rejoindre les sept astronautes européens en service, issus de la promotion 2009, qui comptait une femme. La nationalité des astronautes tient compte des équilibres entre pays et de leur contribution financière au budget de l'ESA.
Leur entraînement doit commencer au printemps. La première mission en orbite pour le premier d'entre eux n'est pas prévue avant 2026. L'ESA a également sélectionné onze astronautes "de réserve". Aucun Suisse n'y figure.
Handicap physique
Lors de la présentation de cette nouvelle génération, l'astronaute français Thomas Pesquet leur a conseillé de "bien s'accrocher". Et "pendant ce temps, nous continuons notre travail, personne aujourd'hui ne part à la retraite. Pour les missions Artémis vers la Lune, on va envoyer (...) plutôt des gens de ma génération, d'ici à 2030, pendant que cette nouvelle promotion apprend le métier, fait ses armes et une mission sur l'ISS", la station spatiale internationale, a-t-il dit.
L'ESA a également sélectionné le Britannique John McFall, porteur d'un handicap physique, pour étudier l'apport des personnes en situation de handicap à l'aventure spatiale.
Les 22 Etats membres ont également validé, au terme d'âpres négociations, un budget de 16,9 milliards d'euros pour les trois prochaines années, en hausse de 17% par rapport aux 14,5 milliards d'euros accordés lors de la conférence ministérielle en 2019. C'est toutefois moins que les 18,5 milliards de dollars demandés par le directeur général de l'agence, Josef Aschbacher.
Les discussions sur les contributions de chaque Etat se sont poursuivies jusqu'au tout dernier moment et ont nécessité plus de six tours de table. C'est un "grand succès", a salué le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire, assurant que le budget allait "au-delà des attentes". Le budget européen reste toutefois loin des 24 milliards de dollars dont dispose la Nasa américaine pour la seule année 2022.
Programmes en hausse
Tous les programmes de l'agence sont en hausse: les programmes d'observation de la Terre, qui permettent de mesurer et surveiller le changement climatique, notamment via le programme Copernicus, bénéficient d'une enveloppe de près de 2,7 milliards d'euros (+6%), l'exploration robotique et humaine de 2,7 milliards d'euros (+36%), les activités de télécommunications de 1,9 milliard (+19%).
La mission Exomars, dont l'avenir était assombri par la rupture de la coopération avec la Russie, verra finalement le jour avec une aide américaine, a assuré Josef Aschbacher. Le rover de l'ESA, dont le lancement était prévu cet automne, devait initialement se poser sur la planète Mars avec un atterrisseur russe.
Le sujet des lanceurs spatiaux, sources de tensions ces dernières années entre la France (cheffe de file d'Ariane 6), l'Allemagne (favorable à une concurrence des micro et minilanceurs) et l'Italie (et sa fusée Vega-C), a bénéficié de 2,8 milliards d'euros, soit une hausse de plus d'un tiers par rapport à 2019.
L'autonomie de l'accès de l'Europe à l'espace est actuellement fragilisé par le retard de trois ans du lanceur lourd Ariane 6 - le premier vol est dorénavant prévu fin 2023 - et la fin de l'utilisation de la fusée moyenne russe Soyouz depuis l'invasion de l'Ukraine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le Chaux-de-Fonnier Patrick Herrmann décroche le Champignac d'or
Patrick Herrmann remporte le Champignac d'or 2024. Alors conseiller communal de La Chaux-de-Fonds, il s'est distingué par sa déclaration dans ArcInfo: "Il y a bien assez de places de parc à La Chaux-de-Fonds. Le problème, c'est que trop de monde les utilise."
C'est la deuxième année consécutive qu'un élu de l'exécutif chaux-de-fonnier remporte cette distinction, puisque Théo Bregnard avait remporté l'édition 2023. Patrick Herrmann a reçu samedi la statuette de plâtre dorée réservée au vainqueur.
Le Champignac d'argent va au conseiller fédéral Guy Parmelin. Le Vaudois est récompensé pour avoir déclaré "Il faut bien commencer par un début" sur les ondes de la RTS-La Première. Le conseiller fédéral a remercié les organisateurs pour cette distinction par le biais d'une petite vidéo.
Trois "étoiles montantes du champignacisme" ont également été distinguées lors de la cérémonie de remise des prix, samedi à Lausanne dans la librairie Basta! Fabrice Moscheni, député UDC au Grand Conseil vaudois, obtient la mention "Unique unicité" pour sa citation dans Le Temps: "Etant l'unique université de Lausanne, l'UNIL restera avec certitude la meilleure université de Lausanne."
25 candidats
Autre députée au Grand Conseil vaudois, la Verte Géraldine Dubuis s'adjuge la mention "Contagion musclée". Lors d'une séance du Parlement vaudois, elle avait déclaré: "Taxons le sucre pour financer la lutte contre les maladies non transmissibles par le sport."
Enfin, l'ex-rédacteur en chef de l'Hebdo et du Temps, Eric Hoesli, remporte la mention "Opération spéciale". Il avait déclaré dans les colonnes du Temps: "Pour le reste, la guerre de longue durée à laquelle la Russie s'est vue contrainte du fait de la résistance des Ukrainiens et du soutien massif apporté à l'OTAN, les Etats-Unis et l'UE, va certainement lourdement influencer d'éventuelles discussions."
Le Grand Prix du Maire de Champignac existe depuis 1988 et récompense "les plus belles performances oratoires romandes" sélectionnées durant l'année par les lecteurs du journal "La Distinction". Cette année, 25 candidats étaient en lice.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Reportage: au cœur des pistes de ski la nuit
La rédaction de LFM a suivi une opération nocturne aux côtés d'un snowmaker (nivoculteur) à la station de Leysin. Responsable des installations qui produisent de la neige la nuit, il nous fait découvrir l'envers du décor des pistes de ski.
Que se passe-t-il sur les stations de ski une fois le soleil couché? Difficile de le savoir étant donné qu’elles ferment toutes en fin d’après-midi. Pourtant, du personnel travaille toute la nuit pour entretenir les pistes et notamment les équipements qui produisent de la neige. A Leysin, c'est Nicolas Rouzé qui gère cette tâche. Yann Rossier l'a accompagné le temps d'une soirée pour mieux connaître le fonctionnement des ces installations. Reportage.
Suisse
Des milliers de bougies en signe de solidarité
L’action de Caritas "Un million d’étoiles" a lieu samedi sur une centaine de sites en Suisse. Des milliers de bougies seront allumées en signe de solidarité envers plus d’un million de personnes qui vivent dans la pauvreté en Suisse.
Selon l'Office fédéral de la statistique, 702’000 personnes sont touchées par la pauvreté en Suisse. Et elles sont presque aussi nombreuses à vivre avec le minimum vital. Au total, environ 1,3 million de personnes n’ont pas assez d’argent pour vivre, détaille Caritas. Cela représente plus d’une personne sur six.
Le revenu de ces personnes est nettement inférieur à la moyenne de la population totale. Les familles monoparentales et les familles avec trois enfants et plus sont particulièrement touchées.
"La pauvreté est souvent invisible dans notre société. Les personnes pauvres sont souvent seules, et c’est particulièrement sensible pendant la période de Noël", explique Christine Gerstner, coordinatrice de l’événement pour les Caritas régionales.
Samedi, des centaines de bénévoles transformeront les places publiques, les ponts ou les escaliers en océans de bougies rayonnantes. Chaque bougie allumée est un signe de solidarité. Les événements proposés en de nombreux endroits commencent à la tombée de la nuit et sont ouverts à tous.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Stéphane Charlin pas content de lui
Titulaire face à la Suède jeudi avec la Suisse, Stéphane Charlin n'a pas pu se montrer aussi décisif qu'en club. Mais le portier des Langnau Tigers est déjà passé à autre chose.
Patrick Fischer et Lars Weibel, respectivement sélectionneur et directeur des équipes nationales, avouaient dernièrement que la situation des gardiens les préoccupait moins qu'il y a deux ans. Car oui, la succession de Leonardo Genoni et Reto Berra est un sujet d'importance.
Seulement aujourd'hui avec des garçons tels qu'Akira Schmid ou Connor Hughes en Amérique du Nord, mais aussi Sandro Aeschlimann, Ludovic Waeber ou Stéphane Charlin en National League, la Suisse ne va pas se retrouver "à poil" au moment où les légendes vont se retirer.
Pour la partie inaugurale de l'Euro Hockey Tour en Suisse, Patrick Fischer avait confié le filet à Stéphane Charlin. Dans l'Emmental, on raconte d'ailleurs que le mot infranchissable se dit désormais Stéphane Charlin. Et c'est on ne peut plus logique si l'on s'attache aux statistiques du gardien des Langnau Tigers cette saison. En 18 matches, le portier genevois, qui retournera chez les Aigles dès la saison 2025/26, affiche un pourcentage d'arrêts de 95,21% et 1,61 goal encaissé par rencontre. Jusqu'ici, Charlin n'a capitulé qu'à 29 reprises. Fou.
Onze minutes de flou
Jeudi soir face à la Suède, le dernier rempart des Tigers a commencé la partie sur les mêmes bases. Solide devant sa cage, parfois chanceux avec un tir sur les montants, Charlin a réussi un premier tiers à la hauteur de sa réputation. Puis il y a eu ce tiers médian où la Suisse a encaissé quatre goals en 11 minutes.
Alors au moment de discuter avec le portier de 24 ans après le match, il y avait un peu d'ironie à l'analyse de cette séquence où il a presque pris plus de buts en quelques minutes que durant la saison. "Je l'avoue, j'ai eu une période un peu creuse, c'est un autre niveau, constate-t-il. Il y a de meilleurs joueurs et c'est vrai que je n'ai pas été à mon meilleur durant ces onze minutes."
Très sévère avec lui-même, le gardien de l'équipe de Suisse n'a pourtant pas énormément de choses à se reprocher sur cette rencontre, même s'il est évident qu'il aurait pu garder son équipe dans le match selon les circonstances. "En enlevant ces onze minutes, on fait une très bonne performance face à une très bonne équipe, analyse-t-il. Il n'y a pas que des choses à jeter. Dans le troisième tiers, on a dominé."
Alors qu'elle avait réussi à juguler les assauts suédois pendant deux minutes en double infériorité numérique, la Suisse n'a pas su construire là-dessus. "On a perdu le momentum, regrette Charlin. Ils ont eu des power plays et on n'a pas su marquer en supériorité numérique. C'était à contre-courant de ce que l'on voulait bâtir après s'être sorti sans mal de deux minutes à 3 contre 5."
Une question de résilience
Comme tout bon gardien, le Genevois a rapidement mis de côté ce match pour se concentrer sur le prochain. Avec trois postes disponibles pour le mois de mai et le Mondial à Herning, il faut aussi penser plus loin.
"Chaque joueur a envie de marquer les esprits à chaque match, et des fois on n'y arrive pas, estime-t-il. Avant le match, je me motive afin de faire une bonne performance, mais après le match, j'essaie de ne pas trop y penser. Je suis déjà en train de me demander sur quoi je peux m'améliorer. On doit avoir cette résilience."
Gageons que s'il revient devant le filet durant ce tournoi, Charlin aura à coeur de redevenir le mur qu'il est dans l'Emmental.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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