Le Théâtre Kléber-Méleau (TKM) à Renens a présenté vendredi soir sa saison 2025/2026. Une dizaine de spectacles de théâtre et musique, des projets inédits ainsi que des collaborations avec d'autres institutions figurent au menu.

En tout, le TKM annonce 70 représentations pour une saison qui marquera aussi le 10e anniversaire de l'arrivée de son directeur Omar Porras. Celui-ci se réjouit de continuer à vivre une "aventure passionnante" et de "porter haut cette conviction qu'il est important de travailler pour la collectivité, de continuer les missions du service public, de l'art et de la culture", écrit-il dans l'édito de présentation à la nouvelle saison.

Celle-ci démarrera en octobre avec le Festival d'Art Brut, événement issu d'une nouvelle collaboration avec la Collection de l'Art Brut à Lausanne. Deux pièces, un concert et une installation immersive au foyer sont prévus au TKM dans le cadre de ce festival.

La saison à venir verra défiler plusieurs acteurs réputés, comme Gilles Privat dans "Presque Hamlet" de Dan Jemmett. Joan Mompart et Phillipe Gouin présenteront, eux, leur création "ActaPalabra", un hommage à l'art du clown.

Shakespeare, Molière et de Musset

Le répertoire classique sera aussi à l'honneur avec "La Tempête" de Shakespeare par le Teatro Malandro et "Fantasio" d'Alfred de Musset mis en scène par Laurent Natrella. En fin de saison, Jean Liermier, metteur en scène et directeur du Théâtre de Carouge, présentera "Le Tartuffe" de Molière.

Côté musical, Cédric Pescia sera notamment de retour au TKM avec un concert pour pianiste et acteur, "Le Verbe de Bach, la musique de la Bible." Des récitals seront également organisés en collaboration avec l'Opéra de Lausanne.

Le TKM annonce aussi un projet musical participatif: l'orchestre Te Quiero Mucho invitera amateurs et professionnels à sortir leurs instruments pour aller jouer dans les rues, les parcs et les écoles sous la direction du chef Roberto Negro.

Lors de sa dernière saison, le TKM dit avoir accueilli 17'743 spectateurs, à l'occasion de 77 levers de rideaux.

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Tout le monde, y compris Israël, reconnaît que la situation humanitaire à Gaza n'est pas tenable, a indiqué le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis. Cependant, seul Israël peut décider d'ouvrir les postes-frontières, ce qu'il n'a pas fait.

Seul un pays a le pouvoir de prendre cette décision, c'est le tragique de la situation, a relevé M. Cassis vendredi devant les médias à Berne. Le fait que tout le monde s'accorde sur la nécessité d'agir est toutefois positif, a ajouté le Tessinois, qui s'est rendu mardi et mercredi en Israël et en Cisjordanie.

Pour beaucoup de pays, la solution à deux Etats semble être la seule voie, a rappelé M. Cassis, avertissant toutefois qu'elle ne pouvait pas être imposée. Une lueur d'espoir pourrait venir d'une conférence à New York la semaine prochaine, qui permettrait peut-être de fractionner le problème. Le chemin sera toutefois très difficile.

M. Cassis, qui n'est pas revenu optimiste de son voyage, a aussi appelé à faire preuve de modestie face à une situation "incroyablement complexe".

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Marlen Reusser est toujours la leader du Tour de Suisse. La Bernoise a défendu avec succès son maillot jaune lors de la 2e étape remportée par la Néerlandaise Amber Kraak.

Amber Kraak s’est imposée en solitaire à Oberkirch après avoir laissé sur place lors de l’ultime difficulté de la journée ses trois compagnes d’échappée. Elle a devancé au final la Polonaise Marta Lach de 1’55’’ pour cueillir son premier succès depuis sa victoire en février 2004 lors de la 4e étape du Tour des Emirats Arabes Unis. La Genevoise Elise Chabbey complète le podium de la plus longue étape de l’épreuve avec ses 161,7 km.

Sixième de l’étape à 3’13’’ d’Amber Kraak, Marlen Reusser a battu au sprint à Oberkirch sa grande rivale Demi Volleing qu’elle devance de 4 secondes au général. La Polonaise Katarzyna Newiadoma est troisième à 1’21’’, Elise Chabbey quatrième à 1’55’’. Ce samedi, la Bernoise devrait encore être en mesure de conserver sa place avec une étape vers Küssnacht qui devrait se conclure par un sprint massif.

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L'UDC Jean-Luc Addor a été élu vendredi président central du syndicat du personnel douanier Garanto. En compétition avec le socialiste Emmanuel Amoos, conseiller national valaisan comme lui, il est le premier UDC à diriger un syndicat.

Jean-Luc Addor, 61 ans, a obtenu 19 voix contre 11 de la part des délégués de Garanto, une personne s'étant abstenue, précise le syndicat.

Le politicien de la droite dure succède aux coprésidents Daniel Gisler et Roberto Messina, qui avaient assumé la présidence par intérim dès mai 2024 après la démission de la conseillère nationale socialiste bâloise Sarah Wyss.

L’élection d’un UDC à la présidence a notamment été possible parce que les membres de Garanto sont "politiquement hétérogènes, et que leurs réalités et idées pour le maintien d’un emploi de qualité sont davantage professionnelles que politiques", écrit Garanto.

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