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Économie

L'économie suisse tirée par la demande intérieure en 2025

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En cas de récession mondiale, la Suisse ne parviendrait pas à échapper à cette tendance négative (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le traditionnel moteur économique suisse des exportations devrait connaître des ratés cette année, en raison de la faible demande émanant de ses partenaires commerciaux.

L'incertitude générale provoquée par la guerre commerciale lancée par Washington va peser sur l'ensemble des indicateurs conjoncturels: croissance, inflation et taux de chômage.

Les économistes d'UBS ont confirmé mardi leurs prévisions de produit intérieur brut (PIB) pour la Suisse. Cette année, il devrait progresser de 1,0% ajusté des événements sportifs, après une hausse de 0,9% l'exercice précédent. En 2026, la croissance helvétique devrait accélérer de 1,2%.

Les droits de douane annoncés, puis suspendus par le président américain Donald Trump - qui a conclu lundi une trêve de 90 jours avec la Chine sur ce dossier - "ont déjà provoqué des dommages à l'économie mondiale", ont estimé les experts de la banque aux trois clés dans une étude.

"L'étendue des dommages dépendra de la capacité et de la rapidité avec laquelle l'administration Trump sera capable de conclure des accords commerciaux", ont-ils ajouté. Plus la phase d'incertitude sera longue, plus le risque d'un fort ralentissement conjoncturel sera élevé.

Dans ce contexte, l'économie suisse sera portée par la demande intérieure, le commerce extérieur n'ayant pas été en mesure de contribuer à la croissance, selon UBS. Le manque d'impulsion dans la zone euro, mais aussi en Chine et aux Etats-Unis devrait freiner la demande extérieure.

Taux négatifs pas exclus

Si les échanges commerciaux ne devaient pas se normaliser ces prochains mois, une récession mondiale n'est pas à exclure, ont averti les spécialistes de la banque zurichoise. Et la Suisse ne parviendrait pas à échapper à cette tendance négative.

Seule lumière à l'horizon, le plan de relance en Allemagne et l'augmentation des budgets de défense en Europe pourraient soutenir la croissance l'année prochaine.

Cette morosité devrait peser sur le marché de l'emploi. Le taux de chômage est ainsi anticipé en hausse continue: à 2,4% en 2024, il devrait monter à 3,0% en 2025 et à 3,2% en 2026.

A plus longue échéance, les délocalisations pourraient peser sur le marché de l'emploi suisse, notamment dans le secteur pharmaceutique, a averti l'économiste Maxime Botteron. Les fondamentaux économiques du marché de l'emploi helvétique, marqué par la pénurie persistante de main d'oeuvre qualifiée, ne risquent cependant pas d'être chamboulés par les droits de douane, a-t-il estimé lors d'une conférence en ligne.

Après avoir atteint en moyenne 25% à 30%, leur niveau le plus élevé en 100 ans aux Etats-Unis, les droits de douane américains devraient se stabiliser autour de 10-15%, à l'exception de la Chine, a ajouté M. Botteron.

Après avoir atteint 1,1% en 2024, l'inflation devrait quant à elle chuter à 0,2% cette année, avant de remonter à 0,5% la suivante. Cette tendance devrait motiver la Banque nationale suisse (BNS) à abaisser en juin son taux directeur à 0%, contre 0,25% actuellement.

Une nouvelle escalade dans la guerre commerciale renforcerait à nouveau le franc et pousserait l'institut d'émission à abaisser son taux directeur en territoire négatif.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Budget 2026: loi spéciale pour reconduire temporairement le budget

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Les députés français ont adopté mardi dernier à l'unanimité le projet de loi spéciale permettant de financer provisoirement l'Etat. Cette loi devait être promulguée avant le 1er janvier (archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Emmanuel Macron a promulgué la loi spéciale qui permet de pallier l'absence d'un budget en bonne et due forme pour 2026. Cet outil législatif avait déjà été utilisé l'an dernier après la censure du gouvernement Barnier.

La loi a été promulguée samedi dans le Journal officiel. Elle permet de financer provisoirement l'Etat en 2026 avant la reprise en janvier des débats au Parlement autour de la loi de finances. Elle reconduit temporairement le budget de 2025.

Cette loi garantit la possibilité d'emprunter et limite les dépenses aux services votés l'année précédente et jugés indispensables pour poursuivre l'exercice des services publics. Elle ne comprend pas de dépenses nouvelles, y compris sur la défense.

Contrairement aux Etats-Unis, la loi spéciale en France permet d'éviter une paralysie budgétaire: les fonctionnaires sont payés, les retraites versées, les soins remboursés.

Déjà l'an dernier, la France y avait recouru après la chute en décembre 2024 du gouvernement du Premier ministre Michel Barnier. Il avait fallu attendre février 2025 pour que les textes budgétaires soient approuvés par le Parlement.

Mettre de côté les calculs politiques

Le Premier ministre Sébastien Lecornu, pressé dans son camp de recourir à l'article 49.3, s'est dit mardi "persuadé" de parvenir à un accord au Parlement sur une loi de finances. "Si les calculs politiques sont mis de côté, le Parlement prendra ses responsabilités, le gouvernement aussi", a-t-il estimé.

Le dialogue privilégié engagé par Sébastien Lecornu avec le Parti socialiste a certes permis l'adoption du budget de la Sécurité sociale pour 2026, au prix de concessions du gouvernement notamment sur les retraites. Mais les profondes divergences entre l'Assemblée nationale et le Sénat, hostile à tout impôt supplémentaire, ont empêché l'approbation du texte budgétaire sur le financement de l'Etat.

Les parlementaires se retrouveront en début d'année pour de nouvelles joutes sur ce texte. La France est confrontée à un endettement croissant et les discussions n'ont pas permis de dessiner une trajectoire de réduction du déficit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'argent dépasse les 75 dollars l'once pour la première fois

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L'argent a bondi de plus de 150% depuis le début de l'année (archives). (© KEYSTONE/AP/MATTHIAS SCHRADER)

L'argent a dépassé vendredi le seuil symbolique des 75 dollars l'once pour la toute première fois, alors que les métaux précieux et industriels atteignent des sommets inédits en cette fin d'année. Ils sont portés par l'incertitude économique et géopolitique.

L'argent a atteint vendredi un sommet à 75,1515 dollars l'once (31,1 g). L'or a également touché un plus haut à 4531,04 dollars l'once. Depuis janvier, l'or a bondi de près de 70% et l'argent de plus de 150%, des performances annuelles inédites depuis 1979.

Ces métaux sont considérés comme des valeurs refuges, c'est-à-dire des actifs sûrs à long terme, achetés notamment par les banques centrales ou les particuliers pour assurer leurs arrières en période d'incertitude.

L'or et l'argent surfent ainsi sur le risque géopolitique entre les Etats-Unis et le Venezuela, Washington ayant déployé ces dernières semaines un important dispositif militaire dans les Caraïbes et mis en place un blocus naval contre Caracas qu'ils accusent de financer "le narcoterrorisme".

L'effet Trump

Le dollar et les obligations d'Etat américaines, habituellement valeurs refuges concurrentes des métaux précieux, ont par ailleurs perdu de leur attractivité cette année.

L'incertitude liée à la présidence de Donald Trump aux Etats-Unis a largement contribué à cet affaiblissement, encore renforcé dernièrement par la perspective de nouvelles baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui rendraient le billet vert moins intéressant.

Les investisseurs s'inquiètent aussi de la dette publique des grands pays et d'une bulle dans le secteur de l'intelligence artificielle.

Autant d'incertitudes qui font grimper l'or et l'argent, mais aussi les autres métaux, beaucoup jugeant sage de diversifier leur portefeuille, note John Plassard, analyste chez Cité Gestion Private Bank. "Le métal redevient une assurance plutôt qu'un simple actif spéculatif", explique-t-il à l'AFP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Cadeaux: 900'000 annonces sur les sites de revente en France

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Un nombre croissant de Français proposent leurs cadeaux sur des sites de revente. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Au lendemain du réveillon de Noël et des ouvertures de cadeaux, près de 900'000 annonces de revente ont été publiées en France, pulvérisant les scores de l'année dernière, selon les chiffres communiqués par les plateformes eBay et Rakuten.

"eBay observe déjà 500'000 nouvelles annonces en ligne le 25 décembre et prévoit une augmentation du nombre d'annonces de 400% par rapport à la moyenne, dans les jours suivant Noël", a indiqué dans un communiqué la plateforme de revente.

L'année dernière, 340'000 annonces avaient été enregistrées le 25 décembre dans la matinée.

Son concurrent Rakuten France "a enregistré environ 390.000 annonces déposées par des vendeurs particuliers sur sa plateforme depuis hier soir, soit une augmentation de 2% comparé à 2024 à la même heure", a annoncé la plateforme, en se basant sur des chiffres arrêtés à 11h30.

Rakuten prévoit "de dépasser le million d'annonces mises en ligne dans les jours à venir".

Pour les deux sites, la pratique de la revente de cadeaux est désormais ancrée dans les moeurs.

Selon les chiffres de son dernier baromètre sur le sujet, mené par Kantar, eBay estime à "près de 20 millions" le nombre de Français qui ont déjà revendu des cadeaux en 2025, soit 1,6 million de plus que l'année précédente.

Selon Rakuten, les reventes concernent principalement les produits culturels (livres, jeux vidéo, musique, DVD), high-tech (majoritairement des smartphones) et les jouets.

"En moyenne, les Français qui ont revendu leurs cadeaux reçus à Noël 2024 déclarent avoir récupéré près de 100 euros. Ce montant peut même dépasser les 300 euros pour certains !", ajoute le site de revente.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Turquie: la boîte noire de l'avion libyen accidenté retrouvée

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Une délégation de militaires libyens est arrivée mercredi sur le site du crash de l'avion près d'Ankara. L'appareil transportait le chef d'état-major libyen et ses conseillers. (© KEYSTONE/EPA/NECATI SAVAS)

La boîte noire de l'avion qui s'est écrasé mardi soir près d'Ankara, tuant tous ses passagers dont le chef d'état-major libyen et ses conseillers, a été retrouvée. C'est ce qu'a annoncé mercredi le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya.

"L'enregistreur vocal et la boîte noire de l'appareil ont été retrouvés (...) Les autorités compétentes ont entamé leur examen", a déclaré le ministre qui s'est rendu sur le site de l'accident. La boîte noire sera analysée dans un pays neutre, a annoncé sur X le ministre turc des Transports, Abdulkadir Uraloglu.

Les données de ces appareils permettent souvent de déterminer la cause de l'accident de l'avion. Les résultats de l'analyse seront partagés "avec notre nation et le monde entier avec une totale transparence", a-t-il ajouté.

En revanche, les dépouilles des huit personnes qui se trouvaient à bord sont toujours sur le site du crash où les débris sont éparpillés sur 3 km2, a précisé le ministre de l'Intérieur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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