Rejoignez-nous

Économie

Légère progression du chômage en novembre

Publié

,

le

Le nombre de chômeurs longue durée, soit depuis plus d'une année, a reculé de pas loin d'un tiers en comparaison avec le même mois de l'année précédente, se fixant à 10'712 personnes, soit près de 11% des chômeurs inscrits. (KEYSTONE/Christian Beutler) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le nombre de personnes inscrites auprès des offices régionaux de placement (ORP) a augmenté en novembre, faisant légèrement progresser le taux de chômage. La hausse atteint 0,1 point de pourcentage à 2,1%, indique jeudi le Secrétariat à l'économie (Seco).

A fin novembre, 98'011 personnes étaient inscrites au chômage auprès des ORP, soit 6684 personnes de plus qu'il y a un an (+7,3%) et 4448 de plus qu'au mois d'octobre 2023 (+4,8%). L'ensemble des demandeurs d'emploi inscrits se chiffre à 168'898 personnes, en hausse de 2,7% sur un an.

Si le taux de chômage des jeunes est resté stable par rapport au mois d'octobre, à 2,1%, celui des seniors (50 à 64 ans) a progressé de 0,1 point de pourcentage à 2,0% sur la même période. La tranche intermédiaire, soit les 25 à 49 ans, a enregistré un taux de chômage à 2,3%.

En Suisse alémanique, le taux de chômage s'est établi à 1,8%, contre 3,1% pour la Suisse romande et le Tessin. Pour les hommes (2,2%), il s'est avéré un peu plus élevé que pour les femmes (2,0%), tandis que les Suisses (1,4%) ont un taux nettement plus bas que les personnes de nationalité étrangère (4,0%).

Baisse du chômage de longue durée

Le nombre de chômeurs longue durée, soit depuis plus d'une année, a reculé de pas loin d'un tiers en comparaison avec le même mois de l'année précédente, se fixant à 10'712 personnes, soit près de 11% des chômeurs inscrits.

En novembre, le nombre de places vacantes annoncées atteint 39'968 places, dont 23'215 étaient soumises à l'obligation d'annonce, qui concerne les postes vacants pour les genres de professions dont le taux de chômage national atteint au moins 5%.

En septembre 2023, les réductions de l'horaire de travail (chômage partiel) ont touché 2414 personnes, un chiffre en hausse de plus d'un quart sur un mois. Le nombre d'entreprises ayant eu recours à de telles mesures a augmenté de 12 unités (+15%), passant à 92. A titre de comparaison, en septembre 2022, le chômage partiel avait sévi dans 280 entreprises, touchant 3071 personnes.

Selon des données provisoires, 1673 personnes ont épuisé leurs droits aux prestations de l'assurance-chômage dans le courant du mois de septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Le gouvernement renversé par l'Assemblée, une première depuis 1962

Publié

le

Le gouvernement du Premier ministre Michel Barnier a été renversé par 331 députés, alors que 289 voix étaient nécessaires. (© KEYSTONE/AP/Michel Euler)

Les députés français ont voté mercredi la censure du gouvernement en place depuis à peine trois mois, une première en France depuis 1962 qui aggrave l'incertitude politique et économique dans un pays pivot de l'Union européenne.

Après trois heures et demie de débats très agités dans un hémicycle comble, 331 députés ont finalement décidé de faire chuter l'exécutif, alors que 289 voix étaient requises.

"En raison de la motion de censure, (...) le Premier ministre doit remettre au président de la République la démission du gouvernement", a déclaré au perchoir la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.

Tout juste rentré d'une visite d'Etat en Arabie saoudite, M. Macron, au plus bas dans les sondages, doit désormais désigner un nouveau Premier ministre. Michel Barnier présentera jeudi à 10h00 sa démission au chef de l'Etat et ce dernier s'adressera aux Français à 20h00.

Pour parvenir à la censure, les parlementaires de gauche et du parti d'extrême droite Rassemblement national, ainsi que ses alliés, ont voté ensemble pour censurer le gouvernement sur des questions budgétaires, alors que la France est très fortement endettée.

Le parti de gauche radicale La France insoumise (LFI) a aussitôt réclamé la démission du chef de l'Etat. La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, a demandé à "Emmanuel Macron de s'en aller", réclamant "des présidentielles anticipées".

"Jour historique"

"Aujourd'hui est un jour historique. Pour la seconde fois dans la Ve République et pour la première fois depuis 62 années, un gouvernement est renversé", a-t-elle encore lancé.

Elu en 2017 et réélu en 2022, M. Macron, dont le mandat va jusqu'en 2027, n'est cependant constitutionnellement pas concerné par la censure du gouvernement du Premier ministre Micher Barnier.

La cheffe de l'extrême droite française Marine Le Pen a semblé plus mesurée que la gauche radicale dans sa première réaction, assurant qu'elle laisserait "travailler" le futur chef du gouvernmement pour "co-construire un budget acceptable pour tous". "Je ne demande pas la démission d'Emmanuel Macron", a-t-elle encore lancé.

M. Barnier avait pris la parole avant le vote, moins pour dissuader les élus de voter la censure que pour prendre date en cas de renversement de son gouvernement. La France consacre 60 milliards d'euros par an à payer les intérêts de sa dette, soit plus que pour sa défense ou son enseignement supérieur, a-t-il rappelé.

"On peut dire ce qu'on veut, c'est la réalité. Croyez-moi: cette réalité ne disparaîtra pas par l'enchantement d'une motion de censure", a-t-il mis en garde.

Cette censure suit des mois de crise, déclenchée par la dissolution suprise de l'Assemblée nationale voulue par le chef de l'État après la déroute de son camp aux européennes face à l'extrême droite.

Les législatives anticipées qui ont suivi ont abouti à la formation d'une assemblée fracturée en trois blocs (alliance de gauche, macronistes et droite, extrême droite), dont aucun ne dispose de la majorité absolue. Après 50 jours de tractations, un gouvernement de droite et du centre avait finalement été nommé début septembre.

La chute de l'exécutif après seulement trois mois aux affaires constitue un record de brièveté depuis l'adoption en 1958 de la Constitution française.

Endettement massif

Deux motions de censure avaient été déposées après que le Premier ministre a déclenché mardi l'article 49.3 de la Constitution permettant de faire adopter un texte sans vote, sur le budget de la Sécurité sociale. Une seule a suffi.

Depuis l'Arabie saoudite, où il était en visite d'État, le président français avait de son côté affirmé qu'il ne pouvait "pas croire au vote d'une censure" du gouvernement. M. Macron devait être de retour à Paris mercredi soir.

Le chef de l'Etat français doit désormais désigner un nouveau Premier ministre, sur fond d'endettement croissant du pays. Attendu à 6,1% du PIB en 2024, bien plus que les 4,4% prévus à l'automne 2023, le déficit public ratera son objectif de 5% en l'absence de budget, et l'incertitude politique pèsera sur le coût de la dette et la croissance.

Autant la gauche que le centre ou la droite paraissent désunis pour s'entendre sur un nouveau gouvernement de coalition.

Marine Le Pen, triple candidate malheureuse à l'élection présidentielle, dont deux fois face à M. Macron, a, elle, les yeux rivés sur le prochain scrutin présidentiel prévu en 2027. Mais son destin politique est suspendu à une décision de justice attendue le 31 mars. Elle risque cinq ans d'inéligibilité avec effet immédiat pour un détournement de fonds du Parlement européen au profit de son parti.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

La croissance en Suisse commence à s'accélérer, selon l'OCDE

Publié

le

Le recul de l'inflation en Suisse devrait notamment stimuler la croissance l'an prochain (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Une reprise rapide de la consommation privée devrait stimuler la croissance en Suisse. Le produit intérieur brut (PIB) devrait s'établir à 1,3% en 2024, avant de se renforcer à 1,5% en 2025 et à 1,9% en 2026, selon les projections de l'OCDE.

Plusieurs facteurs stimuleront la croissance à venir en Suisse, à commencer par le recul de l'inflation, explique l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans son rapport publié mercredi. Le renchérissement a reculé pour s'établir à 0,6% en octobre, contre 0,8% en septembre et 1,1% en août. Il devrait rester proche de 1% en 2025 et en 2026. Les tensions géopolitiques pourraient toutefois faire monter les prix des matières premières et entraîner une hausse de l'inflation au-delà des projections actuelles.

Les perspectives d'emploi positives favoriseront également la croissance, selon l'OCDE. Le marché du travail devrait rester dynamique, malgré un récent fléchissement. Le taux de chômage devrait passer de 4,1% en 2024 à 4% en 2025 et 2026. Les pénuries de main-d'½uvre sont élevées par rapport à leur niveau normal, et touchent particulièrement les secteurs de la santé, de l'ingénierie et des technologies de l'information.

L'assouplissement monétaire devrait se poursuivre en 2025, à mesure que la baisse de l'inflation s'accélérera, prédit l'OCDE. Et de rappeler que la Banque nationale suisse (BNS) a réduit son taux de référence de 25 points de base pour le ramener à 1% en septembre 2024. L'OCDE estime qu'elle devrait l'abaisser une nouvelle fois pour le faire passer à 0,75% avant la fin de l'année, puis procéder à une autre réduction au début de 2025 qui le ramènera à 0,5%.

La politique budgétaire restera neutre dans l'ensemble au cours des deux prochaines années, peut-on encore lire dans le rapport. Les dépenses exceptionnelles seront progressivement supprimées. Jusqu'en 2025, la hausse des recettes courantes devrait être nettement plus rapide que celle des dépenses courantes, en dépit de l'accélération de la croissance des dépenses dans la défense. La dette publique devrait s'établir à 39,1% du PIB en 2024 et diminuer peu à peu pour atteindre 38,6% du PIB en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Vers une nouvelle allocation de garde pour enfant

Publié

le

En marge de la session d'hiver, des bottes de pluie pour enfants ont été déposées sur la Place fédérale pour symboliser les coûts de l'accueil extrafamilial. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

L'accueil extrafamilial des enfants doit être soutenu à long terme. Le Conseil des Etats est favorable à une nouvelle allocation de garde pour les enfants jusqu'à 8 ans. Mais il a refusé les conventions-programmes avec les cantons.

Le programme actuel de soutien fédéral à l'accueil extrafamilial, en vigueur depuis 2003, se terminera à fin 2026. Le Parlement cherche des solutions à plus long terme.

Le National a adopté l'an dernier une solution impliquant un financement fédéral. Mais le Conseil fédéral y était opposé, car il le trouvait trop cher. Le Conseil des Etats s'y oppose aussi. Or, pour la commission, Benedikt Würth (C/SG) a relevé l'importance de mesures nationales concernant l'accueil extrafamilial.

La commission a donc concocté un autre projet, visant une nouvelle allocation de garde basée sur le modèle des allocations familiales. Le financement doit être réglé par les cantons.

Estimant qu'il revient aux cantons d'agir, l'UDC, soutenue par quelques PLR et centristes, est contre une aide fédérale. Il est temps de mettre fin au soutien provisoire, selon Jakob Stark (UDC/TG).

Jusqu'à 8 ans

Dans le détail, une allocation de garde est prévue pour les enfants jusqu'à 8 ans et qui sont pris en charge dans un cadre institutionnel. Daniel Fässler (Centre/AI) a demandé avec succès que l'allocation ne soit octroyée qu'à la condition qu'une langue nationale soit parlée dans le cadre institutionnel concerné.

L'UDC et quelques sénateurs du Centre souhaitaient que le soutien soit étendu à la garde d'enfants par des tiers, comme les grands-parents. Si un soutien pour l'accueil extrafamilial existe, autant qu'il le soit pour toutes les formes de garde, selon Jakob Stark (UDC/TG), parlant de "discrimination" sans cela.

Mme Gmür a dit comprendre l'argument, mais s'est posé des questions en matière de contrôle de cette disposition. Marianne Binder-Keller (C/AG) a soulevé une surcharge financière.

Le débat reprendra durant la troisième semaine de session. Les sénateurs devront notamment se prononcer sur le montant de l'allocation et sur la participation financière de la Confédération.

Les sénateurs ont encore refusé, par 22 voix contre 21 et 1 abstention, et avec la voix prépondérante du président, de pérenniser les conventions-programmes existant actuellement avec les cantons. Plusieurs élus de droite ont relevé que la tâche revenait aux cantons. Ceux-ci savent mieux définir les offres adaptées à leurs besoins et leurs réalités, a appuyé Mme Baume-Schneider.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Premier feu vert à 96,11 millions pour reconstruire l'Ukraine

Publié

le

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) est le principal investisseur institutionnel en Ukraine (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

La Suisse doit renforcer son soutien à la reconstruction de l'Ukraine. Le Conseil des Etats a accepté mardi un crédit d'engagement de 96,11 millions de francs demandé par le Conseil fédéral pour la participation à l'augmentation du capital de la BERD.

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) est le principal investisseur institutionnel en Ukraine, a précisé Franziska Roth (PS/SO) pour la commission. Alors que 91,97 millions d'euros seront effectivement versés, le reste constituera les réserves pour les fluctuations du taux de change.

Vu le modèle d'affaires de la BERD, chaque euro de capital additionnel génèrera approximativement six euros de prêts. Ainsi, l'Ukraine bénéficiera de la capitalisation à hauteur de quelque 24 milliards d'euros au total jusqu'en 2032.

Le Conseil des Etats a donné son aval par 36 voix contre 2. Il a aussi accepté par 21 voix contre 19 que la banque étende, de façon limitée et progressive, ses activités à l'Afrique subsaharienne et à l'Irak. Le National doit encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Taureau

Vous reconnaissez la valeur des amitiés solides et loyales que vous avez nouées au travail. De réelles satisfactions mutuelles vous attendent.

Les Sujets à la Une

X