Coronavirus
Les agriculteurs ont suffisamment de saisonniers malgré le virus
Asperges, rhubarbes, tomates, carottes et fraises suisses commencent à arriver dans les assiettes des consommateurs, les exploitations agricoles ayant en grande partie pu recruter suffisamment de main-d'oeuvre, malgré la fermeture partielle des frontières causée par la propagation du coronavirus. La pandémie entraîne cependant des coûts de production plus élevés.
"Pour le moment, il n'existe pas de problème majeur au niveau du recrutement de travailleurs saisonniers à l'étranger ou en Suisse", indique à AWP le responsable de la communication de Fruit-Union Suisse (FUS), Christian Schönbächler.
L'agriculture étant un secteur d'importance systémique, elle a pu continuer à engager des collaborateurs étrangers, malgré les inquiétudes observées au début de l'introduction des mesures de confinement mises en place par les différents gouvernements pour lutter contre la propagation du Covid-19.
Par ailleurs, nombre de personnes au chômage en Suisse ont également pu proposer leurs services notamment via des plateformes comme Coople et agrix.ch.
"Nous ne savons cependant pas combien de personnes sont arrivées en Suisse pour travailler dans les champs", fait remarquer le directeur adjoint de l'Union maraîchère suisse, Markus Waber.
Selon une étude menée en 2014, l'agriculture suisse a besoin d'environ 20'000 à 25'000 saisonniers étrangers chaque année. Ils viennent principalement de Pologne, du Portugal, de Roumanie et de France.
Pour la récolte des fraises, le fruit local occasionnant le plus de travail, quelque 5000 à 6000 travailleurs sont nécessaires. Pour l'ensemble des fruits produits en Suisse, jusqu'à 10'000 personnes peuvent être recrutés, illustre M. Schönbächler.
Recrutement plus complexe
Dans un contexte marqué par la fermeture des frontières occasionnée par la crise sanitaire, engager des saisonniers venant de l'étranger se relève cependant un peu plus compliqué que d'habitude. Muni d'un contrat de travail et depuis peu d'une autorisation de séjour, les collaborateurs peuvent entrer en Suisse mais les agriculteurs doivent aller les chercher à la frontière, le chauffeur du véhicule ayant transporté ces personnes devant rester de l'autre côté de la frontière, souligne Markus Waber.
Coople, entreprise zurichoise spécialisée dans le recrutement de personnel temporaire, notamment dans la restauration et l'événementiel, a constaté beaucoup d'intérêt pour les travaux champêtres chez les personnes postulant sur sa plateforme en Suisse.
"Jusqu'ici, nous avons engagé des travailleurs pour quatre fermiers couvrant plus de 3000 heures", surtout pour les mois de mai et juin, déclare la responsable de marketing de Coople, Annette Burgard, tout en ajoutant qu'il est difficile de chiffrer le nombre de personnes engagées. Quelque 20 à 30 agriculteurs ont en outre discuté avec la société des possibilités de recrutement.
"La première offre d'emploi que nous avons publiée a obtenu neuf fois le nombre de candidats nécessaires", ajoute Mme Burgard. Lors d'un sondage menée par Coople auprès de milliers personnes enregistrées sur sa plateforme, plus de 90% des interrogés s'étaient déclarés intéressés par un travail dans une exploitation agricole.
Pour les travaux dans les vignes, l'association Agri Genève a quant à elle fait venir 363 effeuilleurs du Portugal, via quatre vols réguliers de Swiss et un charter entre mai et juillet, selon la compagnie aérienne.
Des coûts en hausse
Davantage de dépenses pour le recrutement du personnel et une cueillette moins abondante causée par l'application des mesures d'hygiène recommandées par l'Office fédéral de la Santé Publique entraînent des coûts de productions plus élevés, met en exergue la faitière Fruit-Union Suisse.
"Les négociations de prix sont en cours et seront publiés ce 7 mai", relate M. Schönbächler.
Le secteur espère également que la réouverture des marchés et des restaurants le 11 mai apportera une bouffée d'oxygène pour l'écoulement des légumes et fruits suisses.
"Les détaillants achètent normalement 60% des légumes produits en Suisse, les 40% restants sont destinés aux restaurants, marchés, ventes directes et à la transformation", explique M. Waber.
"En raison de la fermeture des restaurants, les exploitations agricoles ont vendu leurs légumes directement aux consommateurs, à des petits magasins ou des plateformes de négoce", ajoute-t-il.
Nonobstant la crise du Covid-19, la récolte des fruits et légumes s'annonce bonne pour l'instant. Il est cependant encore trop tôt pour des pronostics sur toute la saison. En 2019, environ 450'000 tonnes de légumes suisses et 6836 tonnes de fraises ont été produites.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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