Économie
Les banques suisses restent optimistes après un bon cru 2023
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Une grande majorité des banques suisses devrait terminer l'exercice 2023 sur un résultat opérationnel en hausse grâce à la progression des taux d'intérêt.
A moyen et long terme, les établissements se montrent également optimistes même s'ils s'attendent à un renforcement des activités de surveillance de la part des autorités régulatoires à la suite du rachat de Credit Suisse, indique le baromètre de banques 2024 d'Ernst & Young (EY).
Quelque 96% des banques interrogées par le spécialiste en conseils et audit prévoient une augmentation de leur rentabilité opérationnelle, ce qui représente un bond de 18 points de pourcentage par rapport au sondage de 2022. Par ailleurs plus de 85% des instituts tablent sur une hausse de leurs revenus à court terme et moyen terme.
"En 2023, les taux d'intérêt élevés, de faibles correctifs de valeur et une économie résiliente conduisent à des résultats record chez les banques interrogées", déclare Patrick Schwaller, un des auteurs de l'étude, cité dans le communiqué publié jeudi.
Pour la première fois depuis la crise financière de 2008, les banques ont réalisé ces 18 derniers mois une amélioration de leur marge d'intérêt. Et si cette dernière n'atteint pas encore le niveau d'avant la crise financière, cette augmentation des marges permet de renforcer nettement la rentabilité, souligne EY.
Renforcer ses fonds propres
Les banques régionales et cantonales entendent utiliser les bénéficies supérieurs à la moyenne notamment au renforcement des fonds propres tandis que les banques privées comptent développer davantage leur modèle d'affaires.
Selon l'étude, uniquement 8% des établissements bancaires ayant participé à l'étude prévoient d'investir dans l'amélioration des avantages des services proposés aux clients. "Cela est étonnant compte tenu des attentes croissantes de la clientèle et de la complexification de ses demandes", soutient EY.
Les banques suisses demeurent en outre confiantes dans la résilience du secteur immobilier local. "La demande toujours forte sur le marché immobilier, due à une immigration nette stable et à un recul de l'activité de construction, semble continuer à soutenir les prix, en particulier dans le segment de la construction de logements".
Les petites et moyennes entreprises (PME) semblent également robustes nonobstant un environnement conjoncturel difficile et l'appréciation du franc. Quelque 42% des banques tablent sur une hausse des pertes de crédits octroyés au cours des prochaines années, une contraction de 17 points de pourcentage par rapport à 2022.
"Les banques ont une grande confiance dans la résilience de l'économie nationale", explique Patrick Schwaller.
Suite à la reprise forcée de Credit Suisse par UBS, environ deux tiers des banques s'attendent en outre à ce que l'autorité de surveillance des marchés financiers (Finma) renforce ses activités de surveillance et que les exigences en matière de liquidités et de fonds propres soient revues à la hausse.
Du côté des avancées technologiques, une majorité des instituts a déclaré s'intéresser à l'intelligence artificielle mais uniquement environ un tiers a élaboré les premiers cas d'application ou réalisé des projets pilotes. Et ce ne sont que 6% des établissements qui utilisent déjà cette technologie de manière opérationnelle. Les secteurs Réglementation & Conformité " (54%) et automatisation des processus (55%) devraient en premier bénéficier de cet outil informatique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Le bénéfice de Julius Bär torpillé par un correctif et le Brésil
Le gestionnaire de fortune Julius Bär a vu, comme anticipé, son bénéfice net affecté par un important correctif de valeur et la vente de ses activités au Brésil. Forte d'afflux d'argent nouveau en solide hausse, la direction a confirmé ses perspectives financières.
Entre janvier et juin 2025, le résultat ajusté avant impôts a reculé de 12% à 484 millions, a annoncé l'établissement zurichois mardi dans un communiqué.
Le bénéfice net selon la norme comptable IFRS a quant à lui atteint 295 millions, en chute de 35% sur un an, en raison d'un nouveau correctif de valeur de 130 millions de francs qui est venu éclabousser la société. La banque l'avait expliqué en mai par des défauts sur crédits privés et des positions sur des prêts hypothécaires. La vente de l'activité au Brésil a également pesé à hauteur de 99 millions sur le profit net.
Le rapport ajusté entre les coûts et les revenus - hors coûts exceptionnels - s'est amélioré de 3 points de pourcentage à 68,2%.
Recrutement de conseillers
Fin juin, Julius Bär gérait des avoirs à hauteur de 483 milliards, en baisse de 3% sur un an, alors que les afflux d'argent nouveau ont atteint 7,9 milliards, après 3,7 milliards de francs au premier semestre 2024.
La banque a confirmé ses objectifs. Elle vise des afflux d'argent nouveau en hausse "graduelle" de 4% à 5% pour la période allant de 2026 à 2028, après une croissance moyenne de 2,7% entre 2022 et 2024. Pour ce faire, l'établissement veut poursuivre le recrutement de conseillers clientèle avec un objectif de 150 nouvelles embauches par an.
Le rapport entre les coûts et les revenus, un indicateur clé de rentabilité dans le secteur, doit passer sous 67%, une dégradation par rapport aux moins de 64% visés sur la précédente période 2023-2025, mais une amélioration comparé aux 70,9% enregistrés en 2024. Le rendement ajusté des fonds propres durs (RoceCET1) doit quant à lui être supérieur à 30%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Munich Re: bénéfice net meilleur qu'attendu au deuxième trimestre
Munich Re, le premier réassureur mondial et concurrent de Swiss Re, a annoncé lundi avoir enregistré un bénéfice supérieur aux attentes au deuxième trimestre, grâce à des pertes moins importantes que prévu dans sa branche de réassurance dommage.
Munich Re, qui assure principalement les compagnies d'assurances contre leurs risques, a fait état d'un bénéfice net de 2,1 milliards d'euros (1,95 milliard de francs) pour la période comprise entre avril et juin.
Ce chiffre est en hausse par rapport à la même période de 2024, où le groupe avait enregistré un bénéfice net d'environ 1,6 milliard d'euros.
Les analystes interrogés par la société de données financières FactSet s'attendaient à ce que le groupe affiche un bénéfice d'environ 1,7 milliard d'euros.
Ce résultat s'explique par "une performance opérationnelle globalement encourageante et des dépenses très faibles liées aux sinistres majeurs dans la branche réassurance dommages", indique Munich Re dans un communiqué de résultat préliminaire.
Les pertes ont également été "bien inférieures aux prévisions moyennes" dans la division pour l'assurance spécialisée mondiale (GSI), couvrant des risques complexes liés aux dommages technologiques, cyberattaques ou projets d'infrastructure, précise le groupe.
Pour Ergo, la filiale qui coiffe l'assurance primaire et la santé-vie, le résultat du deuxième trimestre a été conforme aux attentes avec une "très bonne" performance opérationnelle mais "une accumulation aléatoire de sinistres majeurs individuels".
Munich Re a également souligné que la dépréciation du dollar américain, qui s'est affaibli par rapport aux autres grandes devises à la suite des mesures protectionnistes du président Donald Trump, avait eu un impact négatif sur les résultats.
Le réassureur a confirmé ses objectifs pour 2025, visant un bénéfice net de six milliards d'euros.
Les résultats complets du groupe pour le deuxième trimestre seront publiés le 8 août.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Stéphane Maquaire, ex-patron de Manor, à la tête du Club Med
Un ancien dirigeant de Manor et de Carrefour, Stéphane Maquaire, a été nommé lundi à la tête du Club Med "avec effet immédiat", succédant à Henri Giscard d'Estaing, débarqué après 22 ans de présidence, selon un communiqué du groupe.
Stéphane Maquaire, 51 ans, "prendra la direction du groupe depuis Paris, avec pour mission de poursuivre son développement tout en préservant l'identité et les valeurs françaises de la marque", précise le Club Med dans son communiqué.
"Nous avons choisi un dirigeant disposant d'une solide expérience dans les secteurs de la consommation et d'un parcours international remarquable. Il est idéalement positionné pour accélérer la dynamique du Club Med et écrire le prochain chapitre de cette aventure extraordinaire", déclare Xu Xiaoliang, codirecteur général de Fosun International, président de Fosun Tourism Group et président de Club Med Holding, cité dans le communiqué.
Formé à l'école d'ingénieur des Ponts et Chaussées, Stéphane Maquaire avait quitté début juillet son poste de directeur exécutif de Carrefour Brésil, après presque quatre ans à ce poste et six ans passés en Amérique latine, où il était auparavant président de Carrefour Argentine.
Il avait commencé sa carrière au cabinet de conseil Arthur Andersen, puis avait rejoint le géant de l'immobilier Unibail-Rodamco, avant de bifurquer chez Monoprix et ensuite de diriger le groupe français d'enseignes d'habillement Vivarte.
Puis il était devenu en 2017 directeur général de la chaîne de grands magasins Manor en Suisse, propriété de Maus Frères. Un poste qu'il a occupé pendant deux ans, au cours desquels il avait mené une lourde restucturation du distributeur bâlois.
"Je crois profondément en l'ancrage français de Club Med et bien sûr en ses valeurs", déclare le nouveau patron dans le communiqué, se disant "honoré d'avoir l'opportunité de conduire cette entreprise unique vers son prochain chapitre, dans la continuité de l'héritage remarquable d'Henri Giscard d'Estaing".
Après plusieurs mois de tensions avec Fosun, Henri Giscard d'Estaing, 68 ans, président du Club Med depuis décembre 2002, avait annoncé mercredi avoir été "révoqué de fait", mettant fin à 22 ans de présidence.
Deux nouveaux membres font également leur entrée au conseil d'administration du groupe: Philippe Heim, ex-haut dirigeant de la Société générale puis patron de La Banque postale, et Takuya Yamada, président d'Idera Capital, société qui gère deux Club Med au Japon.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Les grands patrons allemands promettent des investissements massifs
Une soixantaine de grandes entreprises allemandes ont annoncé lundi vouloir investir au moins 100 milliards d'euros en Allemagne dans de nouveaux projets visant à relancer la croissance du pays lors d'une initiative coordonnée avec le gouvernement de Friedrich Merz.
Les géants bancaire et industriel Deutsche Bank et Siemens mènent cette opération baptisée "Made in Germany" visant à promouvoir l'attractivité de la première économie européenne pour les investissements nationaux et étrangers après deux années de récession et des secteurs phares, comme l'automobile, enlisés dans une crise de compétitivité.
Les entreprises membres de cette initiative se sont engagées à investir une enveloppe totale de 631 milliards d'euros "dans la croissance économique de l'Allemagne d'ici 2028", comprenant des dépenses déjà connues ainsi que des nouveaux projets pour un montant d'au moins 100 milliards d'euros, selon un communiqué commun.
"Cet engagement témoigne de la forte confiance dans le potentiel de l'Allemagne" après les "sorties d'investissements importantes auxquelles le pays a été confronté ces dernières années, qui ont atteint des niveaux de plusieurs centaines de milliards d'euros", soulignent les participants, parmi lesquels les principaux noms de la Bourse de Francfort, de Volkswagen à BASF en passant par Zalando et Rheinmetall.
"C'est l'une des plus grandes initiatives d'investissement des dernières décennies", a assuré à la presse Friedrich Merz qui y voit "le signal" que "l'Allemagne est de retour".
Le redressement de l'économie allemande, qui stagne depuis plus de sept ans, est l'une des priorités de la coalition entre conservateurs et sociaux-démocrates au pouvoir depuis début mai.
Les industries clés du pays, notamment l'automobile, la chimie et les machines-outils, sont confrontées à des coûts énergétiques élevés par rapport à leurs concurrents étrangers, ainsi que, selon leurs dirigeants, à une bureaucratie coûteuse à laquelle le gouvernement a promis de s'attaquer.
L'initiative "Made for Germany" dit soutenir "le programme de réforme et d'investissement" du chancelier conservateur, familier des milieux financiers pour avoir présidé le conseil de la filiale allemande du gestionnaire d'actifs américain BlackRock.
Outre des baisses de taxes et un allègement de la réglementation, le gouvernement Merz mise sur un effort budgétaire conséquent, avec une enveloppe de plusieurs centaines de milliards d'euros programmée pour moderniser la défense et les infrastructures du pays. Il a pour cela brisé un tabou en assouplissant les règles nationales strictes encadrant les déficits publics.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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