Économie
Banque Migros ne rémunère plus les comptes d'épargne bien fournis
Face à la pression des taux négatifs, Banque Migros opère un nouveau tour de vis dans la rémunération des comptes d'épargne. Pour les clients possédant un pécule conséquent, l'argent déposé ne fera plus de petits dès le 1er août.
Profitant jusqu'ici d'un timide taux d'intérêt de 0,01%, tous les comptes d'épargne affichant des dépôts de 100'000 francs ou plus ne seront plus du tout rémunérés après le mois de juillet, selon les indications fournies lundi par Banque Migros, filiale du géant de la distribution Migros.
Un taux de 0,01% est maintenu pour les titulaires d'un compte d'épargne traditionnel ou senior de moins de 100'000 francs. De 0,03%, le taux est abaissé à 0,02% pour les comptes épargne-placement dont les dépôts sont inférieurs au seuil précité.
Depuis l'introduction des taux négatifs par la Banque nationale suisse (BNS) il y a plus de cinq ans, le secteur bancaire est confronté à une pression sur la marge d'intérêt. Les établissements doivent payer un taux négatif de 0,75% à la BNS pour chaque franc déposé chez eux à partir d'un seuil donné. Afin de compenser ces frais, la plupart des banques ont réduit quasiment à néant la rémunération des comptes courants, mais également d'épargne.
Banque Alternative a annoncé en juin l'introduction d'une ponction de 0,25% sur de nombreux comptes à partir du premier franc, mesure touchant également les petits épargnants avec toutefois des exceptions.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Un projet de médiation culturelle pour les habitants des Acacias
Un projet de médiation culturelle destiné aux habitants des Acacias a été lancé officiellement vendredi en présence des autorités cantonales et municipales. L'objectif est d'accompagner la population du quartier, actuelle et à venir, dans la conception d'événements artistiques dans l'espace public.
Le projet "Territoire, art et population", proposé par les associations Topos et AAA, vise à mettre en place un accompagnement des mutations territoriales liées au projet urbain Praille Acacias Vernets (PAV), relèvent le canton, la Ville de Genève et l'association Topos dans un communiqué commun.
"Depuis maintenant près de dix ans, les Acacias sont concernés par la planification du PAV. Il est essentiel aujourd’hui que les habitants puissent faire entendre leur voix et participer activement à la transformation de leur lieu de vie", a déclaré le chef du Département du territoire, Antonio Hodgers, cité dans le communiqué. Le projet devra favoriser les liens sociaux.
Un journal de bord collectif des Acacias est visible depuis vendredi dans l'espace public, à l’angle de la route des Acacias et de la rue du Lièvre, devant le local des jeunes des Acacias. Les habitants peuvent alimenter cette chronique de la vie du quartier qui sera diffusée sur un écran.
Pour la cohésion
Egalement lancés vendredi, des ateliers participatifs de cartographie sensible permettent de visualiser le ressenti, le vécu et l’identité du quartier. Durant toute l’année 2023, dans divers lieux et rues des Acacias, la population sera invitée à contribuer en partageant sa connaissance de la dynamique quotidienne.
A travers ces interventions artistiques, les habitants du quartier pourront concevoir ensemble des projets afin de prendre part activement à l’évolution de leur lieu de vie. Toutes ces actions auront pour effet de favoriser la cohésion entre les actuels et futurs habitants des Acacias, estiment les différents protagonistes impliqués dans ce projet.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
USA: l'inflation à 5% en février sur un an
L'inflation a ralenti au mois de février aux Etats-Unis, à 5% sur un an contre 5,3% le mois précédent, dont les données ont été révisées (5,4% initialement).
Sur un mois seulement, la hausse des prix a également décéléré, à 0,3%, selon l'indice PCE publié vendredi par le département du Commerce, légèrement en dessous des attentes des analystes, qui prévoyaient 0,4%, selon le consensus publié par briefing.com.
L'inflation dite sous-jacente, excluant les prix de l'alimentation et de l'énergie, suit la même tendance à 4,7% sur un an, là encore légèrement sous les attentes.
Par ailleurs les revenus ont progressé de 0,3%, soit nettement moins que le mois précédent, alors que leurs dépenses progressaient de 0,2%. Les analystes tablaient cette fois sur une hausse du même niveau, s'attendant cependant à des dépenses légèrement plus fortes, en hausse de 0,3%.
L'indice PCE est celui privilégié par la Fed pour la mesure de l'inflation, qu'elle souhaite ramener à 2%. Pour atteindre cet objectif, elle relève son taux directeur depuis un an. Celui-ci, qui était alors compris dans une fourchette de 0 à 0,25%, s'élève désormais à 4,75-5%. Et l'institution a prévenu que des hausses supplémentaires étaient à prévoir, pour faire face à une inflation qui reste forte, même si les récentes secousses dans le secteur financier pourraient inciter à la prudence.
Cette progression fait augmenter les taux d'intérêt des prêts accordés par les banques aux ménages et aux entreprises. Lorsqu'emprunter coûte plus cher, la consommation ralentit, desserrant la pression sur les prix. Entre hausses des prix et des taux, les Américains voient leur pouvoir d'achat diminuer.
Une autre mesure de l'inflation, l'indice CPI, qui fait également référence et sur lequel sont indexées les retraites, a de son côté montré en février un léger ralentissement, à 6% sur un an, contre 6,4% en janvier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / dpa
Économie
CSS plombé par l'assurance de base et les placements en 2022
Le groupe CSS a vu son bénéfice net élagué de près de moitié l'an dernier, à 54,4 millions de francs. L'assureur lucernois pointe du doigt un déficit aggravé dans l'assurance de soins obligatoire (LAMal), ainsi que la performance négative des placements financiers.
Le volume de primes encaissées s'est pourtant enrobé de 3% à 6,75 milliards de francs, quand celui des prestations n'a enflé que de 1,5% à 6,08 milliards, indique un compte-rendu diffusé vendredi.
Le ratio combiné mesurant le coût de chaque franc gagné dans la LAMal s'est péjoré de près de 2 points de pourcentage à 102,0%, alors qu'il s'est amélioré d'autant dans les assurances complémentaires (LCA). Le déficit dans l'assurance de base a ainsi été multiplié par plus de deux et demi à 79,2 millions, quand le bénéfice des complémentaires a grappillé près de 3 millions à 133,0 millions.
L'assurance obligatoire a notamment pâti de charges de prestations en hausse de 233 millions à 5,303 milliards de francs, en plus d'une petite hausse du taux des frais administratifs à 4,2% contre 4,1% en 2021.
Les placements ont généré un rendement négatif de 6,4%, en lieu et place d'une performance positive de 5,2%.
Le groupe CSS revendique l'acquisition de 4800 nouvelles personnes assurées au cours de l'exercice écoulé, toutes catégories confondues, pour un total de 1,68 million d'assurés. L'essor dans l'assurance de base au cours des dix années précédentes a par contre été interrompu par le départ net de 10'800 personnes, à 1,50 million.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La Poste réexamine son secteur logistique, emplois menacés
L'unité Services logistiques de La Poste est particulièrement touchée par les conséquences du Covid-19, la crise énergétique et l'inflation. L'entreprise achève une consultation en vue d'améliorer l'efficacité du service, avec de possibles suppressions d'emplois.
La Poste a lancé en décembre un "programme d'amélioration de l'efficacité dans la gestion de Services logistiques", a-t-elle indiqué vendredi à Keystone-ATS, revenant sur une information du Temps faisant état d'un redimensionnement de son secteur logistique. La procédure de consultation à ce sujet est entrée dans sa phase finale.
Une centaine d'emplois sont potentiellement menacés, sachant que l'entreprise a annoncé au début de la consultation que "jusqu'à 116 postes feraient l'objet d'un examen".
"Nous allons organiser une éventuelle suppression d'emplois de la manière la plus acceptable possible socialement", précise aujourd'hui La Poste. Celle-ci ajoute ne pas pouvoir à l'heure actuelle donner de chiffre précis sur le nombre de postes concernés.
Incertitudes
L'évaluation se fait en contact étroit avec les partenaires sociaux. Le géant jaune amortira autant que possible le choc par des départs à la retraite et des réductions de taux d'occupation. L'idée est de "réduire au maximum les suppressions d'emplois". Les collaborateurs ont pu soumettre des propositions afin de limiter ces dernières le plus possible.
La Poste précise que les mesures ne concernent pas les facteurs ni les collaborateurs des centres de tri. Le réexamen s'effectue dans le cadre de la stratégie 2021-2024 et l'impact des mesures se fera sentir dès 2024.
La Poste a enregistré en 2022 un bénéfice consolidé en recul d'un tiers sur un an, à 295 millions de francs. Son directeur Roberto Cirillo a indiqué au début du mois que l'entreprise évoluait dans un "contexte difficile", dû aux incertitudes économiques au plan mondial.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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