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Économie

Les diplômés étrangers devraient plus facilement rester en Suisse

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Le projet vise à ne pas soumettre aux contingents les étrangers titulaires d'un bachelor, d'un master ou d'un doctorat obtenu en Suisse dans un domaine souffrant d'une pénurie avérée de personnel qualifié (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les diplômés de pays tiers devraient plus facilement pouvoir rester en Suisse. Le National a accepté jeudi, par 135 voix contre 51, un projet du gouvernement visant à lutter contre la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée. L'UDC était opposée.

Le Conseil fédéral propose de ne pas soumettre aux contingents les titulaires étrangers d'un bachelor, d'un master ou d'un doctorat obtenu dans un domaine souffrant d'une pénurie avérée de personnel qualifié. Pour y remédier, "qui de mieux que des personnes formées en Suisse et déjà intégrées dans notre société?", s'est demandé Kurt Fluri (PLR/SO).

Entre 200 à 300 personnes pourraient être concernées chaque année, a précisé la ministre de justice et police Elisabeth Baume-Schneider. "C'est un chiffre relativement modeste."

Ce projet répond à un besoin de notre économie et de nos entreprises, a salué Marianne Binder-Keller (Centre/AG), soulignant qu'il ne résout toutefois qu'une petite partie du problème de pénurie. La problématique risque bien de s'aggraver ces prochaines années, a craint Tiana Angelina Moser (PVL/ZH).

Eviter les discriminations

Les députés sont même allés plus loin que le gouvernement. Ils ont élargi l'admission facilitée à tous les titulaires d'un diplôme suisse de degré tertiaire, y compris les brevets et diplômes fédéraux. Les post-doctorants devraient aussi bénéficier des mêmes mesures.

Tout le niveau tertiaire compte des spécialistes compétents dont nous avons maintenant besoin, a estimé Marco Romano (Centre/TI) pour la commission. Cela n'a pas de sens de les perdre sur notre marché du travail, a complété Céline Widmer (PS/ZH).

Il s'agit aussi d'éviter des discriminations. "Il faut tenir compte de la diversité des formations possibles", a déclaré Irène Kälin (Vert-e-s/AG).

Respecter la volonté populaire

Opposée, l'UDC a fait cavalier seul. Ne voulant pas entrer en matière, elle a ensuite tenté de limiter la portée du projet. "Penser que seule une immigration illimitée peut sauver notre économie est contraire aux réalités", a argué Piero Marchesi (UDC/TI).

Il a aussi rappelé l'acceptation de l'initiative "contre l'immigration de masse" en février 2014. "L'UDC veut que l'économie suisse prospère, mais elle veut surtout que la volonté populaire soit respectée." La loi est contraire à la Constitution, a lancé Andreas Glarner (UDC/AG).

Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

Les banques continueront de financer les partis en Suisse

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Le sénateur Baptiste Hurni (PS/NE) a retiré son texte tout en partageant ses craintes sur le financement des partis par les banques systémiques (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les partis politiques suisses pourront toujours bénéficier des dons provenant des banques. Après un clair non mercredi au National, le conseiller aux Etats Baptiste Hurni (PS/NE) a retiré jeudi sa motion visant à mettre fin à ces financements.

La gauche jugeait "choquant" que des banques d'importance systémique exercent une influence sur la formation de l'opinion politique via des dons. Elle avait donc demandé une session extraordinaire, proposant deux textes identiques visant à mettre fin à ces financements.

"Le lobbyisme d'UBS ne doit plus impressionner ni le Conseil fédéral ni le Parlement", a déclaré M. Hurni. Il a toutefois retiré sa motion face à son échec probable.

La proposition avait très peu de chances de passer, tous les partis représentés sous la Coupole bénéficiant de l'argent des banques, l'UDC en tête. Le parti agrarien a reçu plus de 450'000 francs de Raiffeisen, UBS et Credit Suisse en 2023.

Le PS est lui-même financé par Raiffeisen, considéré comme systémique. Il a obtenu 42'000 francs de cette banque en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La BNS relève marginalement sa projection d'inflation pour 2025

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Les perspectives économiques pour la suite sont devenues nettement plus incertaines, selon la BNS (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Banque nationale suisse (BNS) relève quelque peu sa projection d'inflation pour l'année en cours, à 0,4% contre 0,3% précédemment, maintenant celle pour 2026 à 0,8% et tablant sur une stabilisation par la suite.

La prévision de croissance est reconduite entre 1,0% et 1,5%. La fourchette de progression pour le produit intérieur brut (PIB) reste fixée entre 1,0% et 1,5% pour 2025.

La première estimation pour 2026 fait état d'une croissance autour de 1,5%, indique l'institut d'émission jeudi à l'issue de son examen trimestriel de la situation économique et monétaire.

Les banquiers centraux notent au passage que les perspectives économiques pour la suite sont devenues nettement plus incertaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Donald Trump appelle la Fed à baisser ses taux

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Donald Trump a exhorté mercredi la banque centrale américaine (Fed) à réduire ses taux d'intérêt pour compenser les effets de ses droits de douane (archives). (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Le président Donald Trump a exhorté mercredi la banque centrale américaine (Fed) à réduire ses taux d'intérêt pour compenser les effets de ses droits de douane, réitérant son désaccord avec les décisions de la banque centrale.

"Faites ce qu'il faut", a exigé Donald Trump dans un message sur le réseau Truth Social, peu après la décision de la Fed de laisser ses taux inchangés justifiée par une incertitude particulièrement élevée pesant sur l'économie.

La Réserve fédérale a prévu deux baisses de taux cette année, mais son président Jerome Powell a souligné mercredi que "l'incertitude est aujourd'hui inhabituellement élevée" et que l'inflation est en hausse.

De nombreux économistes ont averti que les droits de douane - qui font l'objet de représailles commerciales de la part de plusieurs pays - risquent de faire basculer l'économie américaine et d'autres partenaires commerciaux dans la récession.

Donald Trump a admis que l'économie pourrait subir "quelques perturbations" lorsque les droits de douane prévus entreront en vigueur, mais que l'Amérique est par ailleurs à l'aube d'un "âge d'or".

Dans son message de mercredi, le président républicain a de nouveau souligné que le 2 avril, date à laquelle il prévoit de mettre en place des "droits de douane réciproques" destinés à réinitialiser le commerce mondial, serait un "jour de libération" pour l'économie américaine.

Mais il souhaite également que les taux d'intérêt américains baissent.

"La Fed ferait ferait BEAUCOUP mieux de REDUIRE SES TAUX alors que les droits de douane américains commencent à se frayer (faciliter!) un chemin dans l'économie", a-t-il écrit.

Au cours de son premier mandat, M. Trump a exprimé à plusieurs reprises son désaccord avec les décisions de la Fed en matière de taux d'intérêt, demandant instamment qu'ils soient abaissés pour relancer l'économie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La Banque nationale suisse abaisse encore son taux

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Ce nouvel abaissement est conforme aux attentes des économistes interrogés par AWP (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La Banque nationale suisse (BNS) poursuit sa politique d'assouplissement monétaire et abaisse ainsi jeudi son taux directeur de 25 points de base, le portant à 0,25%.

La décision est motivée par la faiblesse de la pression inflationniste et des "risques accrus de révision à la baisse du renchérissement", selon les indications fournies par la BNS. Ce nouvel abaissement est conforme aux attentes des économistes interrogés par AWP, qui tablaient dans leur grande majorité sur une baisse de 0,25%.

Il s'agit de la cinquième baisse consécutive depuis le 1er trimestre 2024. La BNS a commencé à abaisser graduellement son taux directeur en mars de l'année dernière, celui-ci passant alors de 1,75% à 1,50%. Lors de la dernière décision de politique monétaire en décembre, l'institut d'émission avait pris les marchés par surprise en procédant un coup de rabot de 50 points de base.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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