Suisse
"Les efforts sont plus que jamais nécessaires" (Seco)
La Confédération a consacré depuis le début de la guerre ou s'apprête à consacrer encore cette année plus de 110 millions de francs pour aider l'Ukraine. Cet engagement est plus nécessaire que jamais, ont relevé jeudi à Berne des représentants du Seco et de la DDC.
Les sommes versées pour l'Ukraine proviennent, à hauteur de 30 millions de francs, du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco), notamment dans le cadre multilatéral, mais aussi du budget de 25 millions prévu par la Direction du développement et de la coopération (DDC) pour ce pays.
A cela ajoute un crédit additionnel de 61 millions en passe d'être approuvé, a précisé la directrice de la DDC Patricia Danzi. Ces sommes concernent 2022. La suite, pour l'instant, n'est pas prévisible.
En outre, le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) a débloqué 6 millions de francs pour aider la Pologne à mieux gérer le flux de réfugiés. "Les dons des particuliers, notamment via la Chaîne du bonheur, ne sont pas inclus dans ces sommes. Les Suisses se montrent très généreux", a souligné Mme Danzi.
L'Etat fonctionne
Le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) et la DDC ont relevé que l'Etat ukrainien "fonctionne encore", malgré tout. "Nous y apportons notre contribution, a déclaré l'ambassadeur Dominique Paravicini, chef du centre de prestations Coopération et développement économiques au Seco. Le fait que la Suisse soit présente sur place de longue date, depuis la création de l'Etat ukrainien en 1991, a facilité cet apport.
Continuer à verser les salaires des chauffeurs de bus ou les retraites, veiller à ce que les paysans puissent produire leur lait dans de bonnes conditions d'hygiène: voilà autant de défis que l'Ukraine doit relever, avec l'aide de ses partenaires.
Mme Danzi a observé que l'Etat ukrainien "ne s'est pas effondré". D'une part, plus de 60% du territoire n'est pas concerné directement par les opérations militaires. D'autre part, la numérisation importante de la société ukrainienne a permis à l'Etat de garder le contrôle. "Le réseau informatique est resté stable, je n'avais jamais vu ça" - dans de telles circonstances, a dit Mme Danzi.
Ne pas réduire ailleurs
Le fait que la Suisse disposait déjà d'une "base solide avec les ONG locales" lui a permis d'être efficace. Très rapidement, dès le début du conflit le 24 février, une aide alimentaire d'urgence pour 5,7 millions de francs a pu être apportée.
Aujourd'hui, les besoins sont un peu différents. Les problèmes en matière d'eau et de santé sont importants, et la situation dans l'Est du pays, du côté de Lougansk et Donetsk, est difficile à évaluer. La Suisse n'y a quasiment pas accès, ou alors indirectement, par le biais de son ambassade à Moscou.
La DDC a relevé que l'aide à l'Ukraine ne se fait pas aux dépens des autres pays dans le besoin. L'Afrique subsaharienne par exemple et les pays voisins ou proches de l'Ukraine n'ont pas vu leur enveloppe diminuer.
Le Seco a souligné que l'Ukraine devait continuer ses réformes sur plusieurs points, comme la lutte contre la corruption, les droits démocratiques ou le contrôle de l'administration.
Sol miné
"La situation reste très volatile", a résumé Mme Danzi, pointant aussi le danger représenté par les innombrables mines posées sur sol ukrainien.
Selon les derniers chiffres publiés jeudi par le SEM, 55'194 personnes ayant fui l'Ukraine ont déposé une demande de statut S en Suisse, et 52'289 l'ont obtenu. La Confédération continue par ailleurs à s'engager sur le front diplomatique avec la tenue, les 4 et 5 juillet à Lugano, de la conférence sur la reconstruction de l'Ukraine, qui doit mettre de l'huile dans les rouages de la coopération internationale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Trois entreprises internationales récompensées
Le Prix vaudois des entreprises internationales (PVEI) a été remis jeudi à trois lauréats: Haleon, un des leaders mondiaux des produits de santé grand public, Fischer Connectors, société active dans la connectivité à haute performance, et Pomoca, spécialiste de la peau de phoque autocollante, trois entreprises actives dans le canton et au-delà.
Ces distinctions sont décernées conjointement par le Département vaudois de l'économie, par la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et par Innovaud. Elles ont été remises en présence de la conseillère d'Etat Isabelle Moret, indique un communiqué.
Haleon, une division de GSK devenue indépendante en 2022, est récompensée dans la catégorie "Entreprise étrangère". Elle fabrique à Prangins (sur l'ancien site de Novartis) des marques phares comme Voltaren et Otrivin. Son campus compte quelque 1100 employés qui conçoivent, fabriquent et commercialisent chaque année quelque 300 millions de produits sans ordonnance, détaille le communiqué.
Dans la catégorie "Entreprise suisse", Fischer Connectors l'a emporté. L'entreprise familiale, créée en 1954, a su évoluer et élargir son coeur de métier aux câblages et à l'électronique embarquée. Elle est devenue au sein du groupe Conextivity un partenaire global en matière de connectivité haute performance. Le groupe compte près de 700 collaborateurs. Il a son siège social et une usine de fabrication à Saint-Prex, avec quelque 320 employés.
Enfin, le "Prix spécial du jury" va à Pomoca, qui développe ses activités à Denges depuis près de 90 ans. La marque suisse a su s'imposer comme le spécialiste mondial de la peau de phoque autocollante et travaille pour 21 marques de ski ou snowboard. L'entreprise compte aujourd'hui 40 employés dans le canton. Une nouvelle usine ouvrira en avril 2024 à Chavornay.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Le Gros-de-Vaud devrait bientôt avoir son espace « du blé au pain »
Troisième étape franchie pour le projet de développement régional agricole du Gros-de-Vaud. La Confédération et le Canton ont validé la documentation attachée aux six projets de promotion des produits locaux. Parmi eux: un espace "du blé au pain" destiné à être une véritable vitrine pour la filière. L'entrée dans la phase de réalisation est attendue pour fin 2024.
Le Gros-de-Vaud va de l’avant avec son projet de développement régional agricole. Les porteurs du dossier, destiné à valoriser les produits régionaux, se sont réjouis hier d’avoir franchi une nouvelle étape. Canton et Confédération ont livré un préavis positif après avoir lu toute la documentation du plan.
Concrètement, ce projet de développement est estimé à 25 millions de francs. Il comprend six volets en tout. Zoom sur le projet phare avec Alain Flückiger, secrétaire général de l’Association régionale du Gros-de-Vaud.
L’idée a germé, comme tout le projet de développement, il y a quatre ans et demi maintenant quand d’autres régions mettent déjà le leur en œuvre. Cette inertie n’est-elle pas décourageante ? On retrouve Alain Flückiger.
Et il faudra encore prendre son mal en patience : la phase de réalisation n’est pas pour tout de suite. Elle est attendue, au mieux, pour la fin d’année prochaine, selon Alain Flückiger.
Députés qui devront justement se prononcer sur le projet. Le Conseil d’Etat devra soumettre une demande de crédit au Grand Conseil pour aider au financement. Le plan dans son entier est donc estimé à 25 millions de francs.
Football
Pierluigi Tami: "Aucune raison de rompre le contrat de Murat Yakin"
Pressé par la proximité du tirage au sort ce samedi à Hambourg de la phase finale de l’Euro 2024, l’Association Suisse de Football (ASF) a confirmé mardi Murat Yakin à son poste de sélectionneur.
Pierluigi Tami évoque le pourquoi de cette décision.
"Il n’y avait aucune raison de rompre le contrat de Murat Yakin. Comme il n’y en aucune de le prolonger aujourd’hui", explique le directeur des équipes nationales. On rappellera que le contrat du Bâlois, qui courait jusqu’au 31 décembre, a été automatiquement reconduit jusqu’à l’été prochain après la qualification de l’équipe de Suisse pour la phase finale de l’Euro 2024. Pierluigi Tami souligne que tout est ouvert quant à la finalisation d’un nouveau contrat avec le sélectionneur.Il n’exclut pas ainsi que le sujet soit abordé au printemps déjà.
"Murat Yakin a fait son autocritique. Il a présenté un plan très clair pour l’avenir qui concerne le cadre et le staff, poursuit Pierluigi Tami. Nous sommes prêts à le soutenir dans les directions qu’il entend prendre." Le directeur des équipes nationales précise qu’aucun contact n’a été noué avec Urs Fischer ou Lucien Favre avant les discussions menées ces derniers jours avec Murat Yakin.
Vincent Cavin sur le départ
Murat Yakin devra, ainsi, ½uvrer avec un nouvel assistant en raison du départ annoncé de Vincent Cavin. Le Vaudois a annoncé à l’ASF son intention de répondre positivement à une offre du Lausanne-Sport qui lui propose la place de directeur sportif. Sa succession sera, l’espère Pierluigi Tami, réglée d’ici la fin de l’année.
Devant la presse, Pierluigi Tami est, bien sûr, revenu sur les relations pour le moins tourmentées entre Murat Yakin et son capitaine Granit Xhaka. "Les deux hommes se sont parlés après les critiques émises par Granit au soir du match de Pristina, explique-t-il. Ils m’assurent qu’ils veulent faire cause commune."
"Le choix de l'entraîneur ne leur appartient pas"
Seulement, Granit Xhaka a rappelé lors de l’ultime rassemblement qu’il n’évoluait pas en sélection à son poste de prédilection, en no 6 devant la défense. "Il est normal que l’on ne soit pas à 100 % sur la même ligne que l’entraîneur, glisse Pierluigi Tami. Cela vaut pour tous les joueurs, pas seulement pour Granit !" Le directeur national est toutefois convaincu que tous les joueurs tirent à la même corde que leur entraîneur. Il précise toutefois que les cadres de l’équipe n’ont pas été impliqués dans la décision de maintenir Murat Yakin à son poste. "Le choix de l’entraîneur ne leur appartient pas", lâche-t-il.
Enfin, Pierluigi Tami s’inscrit en faux contre l’interprétation des critiques qu’il a formulées au soir de la défaite en Roumanie. Non, il n’a pas voulu scier la branche sur laquelle Murat Yakin est assis. "Mes critiques ont été interprétées de manière trop négative, dit-il. J’étais seulement déçu par notre fin de campagne. Mais les joueurs et l’entraîneur l’étaient aussi."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
PwC sanctionné pour non respect de règles de contrôle en Chine
Le cabinet américain PwC s'est vu imposer une amende de sept millions de dollars pour non respect des règles de contrôle et d'audit dans deux de ses filiales en Chine, a annoncé jeudi l'organisme en charge de la supervision des cabinets d'expert-comptables.
Le Public Company Accounting Oversigh Board (PCAOB), entreprise dont le rôle est de s'assurer que les cabinets respectent les règles d'audit pour les entreprises cotées à Wall Street, a justifié cette amende par le fait que les filiales basées à Hong Kong et Shanghai de PwC n'ont pas respecté "les règles et standards du PCAOB".
Les deux filiales sont notamment accusées d'avoir laissé l'accès "à plus d'un millier de personnes à des données" dont elles n'auraient pas dû avoir connaissance "du fait de l'usage de logiciels non autorisés", a détaillé la présidente du PCAOB, Erica Williams, lors d'une conférence de presse en ligne.
Dans le détail, une amende de quatre millions de dollars est imposée à la filiale hongkongaise, "la deuxième plus importante de l'histoire de PCAOB", a précisé Mme Willliams, et trois millions de dollars contre la branche shanghaïenne.
Une entreprise chinoise de certification, Shandong Hoaxin Certified Public Accountants (ou Hoaxin) s'est également vue imposer une amende de 940'000 dollars, notamment pour avoir publié de faux rapports d'audits et du fait de son incapacité à "maintenir son indépendance vis-à-vis de son client".
"Avant même d'être engagé en tant qu'auditeur externe" du groupe technologique chinois Gridsum, "la société a affirmé à l'entreprise qu'elle était prête à publier un rapport d'audit confirme sur trois années de publications financières", a expliqué Erica Williams.
Gridsum avait alors mis fin au contrat avec son précédent auditeur externe pour engager Hoaxin, qui a publié "un rapport d'audit conforme dès le lendemain".
Ces sanctions viennent s'inscrire dans le cadre du contrôle des cabinets d'experts-comptable enregistrés en Chine et ayant pour clients des entreprises chinoises cotées à Wall Street.
Un accord en ce sens avait été signé en août 2022 entre le PCAOB et les autorités chinoises, ouvrant la voie à des inspections sur place.
Les régulateurs américains exigent que les sociétés chinoises cotées à Wall Street se plient aux mêmes règles comptables que les autres sociétés et ont menacé à plusieurs reprises de retirer ces groupes de la Bourse si elles s'obstinaient dans leur refus d'obtempérer.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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