Coronavirus
Les étudiants des hautes écoles ne restent pas les bras croisés
Privés d'enseignement présentiel, les étudiants de la Haute école spécialisée de Suisse romande s'activent à soutenir la lutte contre le Covid-19. A Fribourg, par exemple, l'émergence de nouvelles pratiques préfigure un futur davantage numérisé.
La Haute école de travail social Fribourg (HETS-FR) a lancé un appel pour établir une liste d'étudiants prêts à s'engager. "Il s'agit d'une démarche de solidarité envers les personnes vulnérables, ainsi que de soutien aux institutions et services avec lesquels nous collaborons", dit à Keystone-ATS son directeur Joël Gapany.
"La plupart des structures qui engagent nos diplômés sont actives et mobilisées pour faire face à la crise sanitaire", explique-t-il. Ici le télétravail est quasi impossible dans les institutions sociales, sachant qu'il s'agit de s'occuper de personnes handicapées, d'enfants ou de personnes âgées.
"La Haute école de gestion Fribourg (HEG-FR) est aussi à disposition avec de divers soutiens aux start-up et PME au regard de la situation extraordinaire", note Hanspeter Geisseler, son responsable communication. Pour l'heure, rien de concret, mais des actions pourraient suivre les besoins.
Base volontaire
A la HEG-FR, deux tiers des étudiants suivent la formation bachelor en emploi, avec un taux d'engagement d'au moins 50%, ajoute Hanspeter Geisseler. Il n'est donc pas exclu que de nombreux étudiants continuent à travailler dans des secteurs où l'activité se poursuit.
"La démarche intervient sur une base volontaire", détaille Joël Gapany. "Il faut tenir compte du fait que certains étudiants poursuivent leur formation à distance, alors que d'autres sont déjà engagés dans les institutions et y réalisent leur formation pratique en stage."
Des directions d'institutions et de services ont déjà pris contact avec la HETS-FR pour demander de pouvoir bénéficier du soutien d'un pool d'étudiants. Le lien avec les demandes est assuré par différents canaux, notamment les structures mises en place sur le plan cantonal.
Berne, Jura, Neuchâtel
A noter qu'une partie des étudiants proviennent du bassin BEJUNE (Berne, Jura, Neuchâtel), relève le directeur de la HETS-FR. Ils pourraient dès lors être sollicités pour mettre leurs compétences à disposition dans les trois cantons concernés.
La première semaine de suspension de l'enseignement présentiel a surtout servi à préparer les cours à distance. "La grande majorité de nos enseignements a pu reprendre en formation à distance comme prévu", précise Hanspeter Geisseler. Les outils connus (Moodle, TEAMS, Outlook, Jabber, Skype ou SWITCH) sont utilisés.
"La plate-forme d'apprentissage en ligne Moodle était déjà largement utilisée avant la période bousculée", rappelle Joël Gapany. Elle permet d'interagir en direct avec les étudiants via des forums, de déposer et de partager des documents écrits ou audiovisuels.
Vers le numérique
Des séances de travail en groupe peuvent se dérouler sur d'autres applications en ligne, telles que Microsoft Teams, Ici, la démarche permet de garder le lien "indispensable" entre enseignants, étudiants, personnel administratif et direction, et de partager les "bonnes pratiques".
La Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) intervient via des supports en ligne, des formation données à distance directement sur Moodle. Elle vient de créer, par l'entremise de son Centre de compétences numériques, un guichet permanent sur l'expérimentation numérique.
L'idée consiste à soutenir la transition actuelle des hautes écoles vers l'enseignement "digitalisé". "Le guichet vise à promouvoir la réalisation de nouveaux projets à caractère expérimental, en lien avec la transformation numérique", constate Joël Gapany.
"Les étudiants maintiennent aussi le contact entre eux pour réaliser les travaux collectifs". Dans certains cas de figure, la conduite des examens peut représenter un vrai défi lorsque ceux-ci doivent se dérouler à distance, tels des examens individuels sur table.
Malgré la crise sanitaire, la période incite à développer de nouvelles compétences, insiste-t-on auprès des deux hautes écoles. "Les partenaires de terrain sont de même mis à contribution et inventent des pratiques pour contribuer à la formation de nos étudiants", conclut Joël Gapany.
Coronavirus
Covid-19: un rapport américain parle de la fuite d'un laboratoire
Une commission au congrès américain sur le Covid-19 estime que la fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan, en Chine, est l'hypothèse "la plus plausible" pour expliquer son origine. Après deux ans d'enquête, la commission a fourni un rapport de plus de 500 pages.
La question de l'origine de la pandémie, entre potentielle transmission du virus par un animal ou fuite de laboratoire, a pris depuis plusieurs années aux Etats-Unis une tournure géopolitique, sur fond de rivalité accrue avec la Chine.
Donald Trump, récemment élu pour la seconde fois à la Maison-Blanche, a affirmé à plusieurs reprises, sans preuve, que le virus avait fuité d'un laboratoire chinois, ce que conteste fermement Pékin.
Sans trancher cette question, le renseignement américain avait assuré dans un rapport de juin 2023 n'avoir aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine.
La sous-commission sur la pandémie due au coronavirus a été mise en place en février 2023, lorsque les républicains ont repris la majorité à la chambre des représentants. Après 38 dépositions ou entretiens et 25 auditions, son rapport sera officiellement publié mercredi.
"Consensus"
"Ce travail aidera les Etats-Unis et le monde à prédire la prochaine pandémie, à s'y préparer, à nous en protéger, et, espérons-le, à la prévenir", a déclaré le président de cette commission, l'élu républicain et médecin podologue de métier Brad Wenstrup.
Le rapport se targue d'un "consensus" entre membres démocrates et républicains sur plusieurs questions, notamment sur le fait que "la possibilité que le Covid-19 ait émergé d'un accident lié à un laboratoire ou à des recherches n'est pas une théorie du complot".
Pour appuyer leur affirmation, les élus avancent cinq raisons, parmi lesquelles, selon eux, le fait que "le virus possède une caractéristique biologique qui n'est pas présente dans la nature".
Près de cinq ans après son émergence, la communauté scientifique internationale n'est pas encore parvenue à déterminer avec certitude l'origine du Covid-19. Une étude publiée en septembre dans la revue Cell a cependant apporté de nouveaux éléments venant renforcer l'hypothèse d'une transmission aux humains par des animaux infectés introduits sur un marché de Wuhan à la fin 2019.
Avec plus de 1,1 million de morts, les Etats-Unis ont de loin été le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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