Suisse
Les jeunes devraient pouvoir voter dès 16 ans
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Les jeunes devraient pouvoir voter dès 16 ans. Contre l'avis de sa commission compétente, le National a décidé mercredi, par 99 voix contre 90 et 3 abstentions, de ne pas classer une initiative parlementaire de Sibel Arslan (Vert-e-s/BS).
Un projet de loi devrait être élaboré. Le peuple et les cantons devraient pouvoir s'exprimer sur le projet, vu qu'il s'agit d'un changement de la Constitution.
Les députés avaient déjà donné leur feu vert en 2020, comme la commission soeur du Conseil des Etats. Lorsqu'il a fallu parler du projet plus en détail, la commission compétente du National n'a plus voulu du texte.
Le processus doit pouvoir continuer, a avancé Léonore Porchet (Vert-e-s/VD). Avant d'arriver à l'élaboration d'un projet de loi, une consultation doit être menée, "pour que ce débat puisse avoir lieu au sein de toute la population, pour un vrai débat de société".
Confiance
Il est question de confiance: dans le système scolaire, envers les jeunes, "envers nous-mêmes qui avons déjà voté à ce sujet", a énuméré Corina Gredig (PVL/ZH). Et d'argumenter que les jeunes apprennent à l'école comment fonctionne la démocratie vers 15-16 ans mais ils doivent attendre deux ans avant de pouvoir appliquer ce qu'ils ont appris.
La gauche a aussi avancé l'argument de l'évolution démographique. "La majorité des votants aura plus de 60 ans en 2035", a déclaré Mme Arslan. Ce alors que les jeunes sont les premiers touchés par les décisions prises aujourd'hui, a estimé Nadine Masshardt (PS/BE).
"Il est important qu'ils puissent participer aux décisions qui concernent leur futur." Il faut les considérer comme des citoyens à part entière, a renchéri Ada Marra (PS/VD).
Droits de vote et d'éligibilité de pair
"Ils seraient des citoyens de seconde zone", a opposé Jean-Luc Addor (UDC/VS) pour la commission. Et de constater un mouvement inverse dans les cantons que celui voulu par l'initiative. Cela créerait des droits politiques à deux vitesses, a encore dit le Valaisan.
Ce n'est pas bon de séparer le droit de vote de celui d'éligibilité, a complété Kurt Fluri (PLR/SO). "Pourquoi pouvoir élire si on ne peut être élu?".
"Pourquoi pouvoir voter sur une initiative populaire sans avoir pu la signer?", a abondé Andri Silberschmidt (PLR/ZH). Et d'avancer qu'il existe déjà suffisamment d'outils pour que les jeunes participent à la vie politique.
Si le camp bourgeois était clairement opposé, le Centre était divisé. "Les deux opinions existent dans mon groupe et sont toutes les deux légitimes", a expliqué Marianne Binder-Keller (Centre/AG).
L'exception glaronnaise
Le droit de vote à 16 ans fait l'objet de débats sous la Coupole fédérale depuis plusieurs années.
Au niveau cantonal, seul Glaris accorde pour l'instant le droit de vote à 16 ans. Victime d'exode de ses jeunes, il a choisi en 2007 de leur envoyer un signal pour les inciter à rester au pays.
En février 2020, les citoyens neuchâtelois ont refusé à 58,5% l'abaissement de la majorité civique à 16 ans. Le Parlement jurassien en a fait de même quelques mois plus tard. En septembre dernier, les citoyens uranais ont refusé d'abaisser le droit de vote à 16 ans.
Dans les cantons de Zurich et de Berne, les parlements ont récemment soutenu l'abaissement du droit de vote à 16 ans. Les citoyens de ces deux cantons devront bientôt se prononcer. Des projets sont en discussion dans plusieurs autres cantons, dont Vaud, Genève et le Valais.
Sur le plan international, l'Autriche connaît le droit de vote dès 16 ans depuis une dizaine d'années. L'expérience se montre concluante: les jeunes de 16 et 17 ans sont apparemment plus nombreux à voter que les nouveaux électeurs plus âgés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Un appartement en feu à Gossau: un mort retrouvé et des évacuations
Une personne a été retrouvée morte samedi soir dans un immeuble d'habitation à Gosssau (SG) après qu'un incendie s'est déclaré dans un immeuble d'habitation, a indiqué la police cantonale saint-galloise. Au total, 25 personnes ont été évacuées des 36 appartements.
L'identité du mort n'a pas encore été établie, a précisé la police dans un communiqué diffusé dans la nuit de samedi à dimanche. Les personnes évacuées ont été hébergées dans une salle de gymnastique, située à proximité.
Le feu a nécessité l'intervention d'un grand nombre de pompiers, de services de secours et de policiers, précise le texte.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Deux nouveaux millionnaires au tirage du Swiss Loto
Le Swiss Loto a fait deux millionnaires samedi. L'un empoche 1 million de francs avec les six bons numéros et l'autre 1,8 million grâce au Joker.
Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 1, 8, 16, 24, 26 et 34. Le numéro chance était le 2, le rePLAY le 8 et le Joker le 494198.
Lors du prochain tirage mercredi, 5,8 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.
https://jeux.loro.ch/games/swissloto/
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Un cochon en goguette paralyse le trafic à Coire
Un cochon a bloqué l'autoroute A13 samedi à Coire. Le verrat s'est échappé d'une remorque, a annoncé la police grisonne. L'animal a été capturé contre son gré et l'autoroute a pu être rouverte à la circulation après une vingtaine de minutes.
Le cochon a été un peu étourdi, mais il se porte bien, précise la police. Il a été chargé dans la remorque et a poursuivi son voyage.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Süssli: la guerre en Ukraine n'a causé aucun électrochoc en Suisse
Le monde politique suisse n'a toujours pas pris la mesure du danger près de quatre ans après l'attaque russe en Ukraine, estime le chef de l'armée suisse Thomas Süssli. "Je n'ai pas l'impression qu'un électrochoc s'est produit depuis lors dans le pays", lâche-t-il.
Dans une démocratie, c'est la politique qui détermine les moyens de l'armée, explique dans un entretien diffusé samedi par la Neue Zürcher Zeitung le chef de l'armée suisse, qui quitte ses fonctions à la fin de l'année. Cette situation, il dit l'accepter. Mais comme responsable de la troupe, il trouve difficile d'accepter le fait qu'en cas d'urgence, seul un tiers des soldats serait entièrement équipé.
"Je me souviens très bien du 24 février 2022, lorsque la Russie a attaqué l'Ukraine. Pour moi, c'était clair: il fallait faire preuve d'une honnêteté totale. La population et les politiciens ne devaient pas croire que l'armée était capable de se défendre alors qu'elle ne l'est pas", raconte-t-il. Mais, s'interroge-t-il, pourquoi aucune réaction ne s'est-elle encore produite en Suisse?
La neutralité ne protège pas
Le commandant de corps y voit trois raisons: la première est que la dernière guerre sur le sol suisse remonte à près de 180 ans, la guerre civile du Sonderbund de 1847. "Nous n'avons donc [...] pas de mémoire collective des guerres, contrairement à l'Estonie ou à la Pologne par exemple".
Deuxième raison citée, la guerre en Ukraine semble lointaine pour beaucoup. "En réalité, seuls deux pays nous séparent de l'Ukraine: la Hongrie et l'Autriche", prévient M. Süssli.
Et troisièmement, ajoute-t-il, il y a l'idée que la neutralité protège automatiquement. "Mais c'est historiquement faux. Il y a plusieurs pays neutres qui n'étaient pas armés et qui ont été entraînés dans une guerre. La neutralité n'a de valeur que si elle peut être défendue par les armes".
Si la Suisse ne veut investir 1% de son produit intérieur brut qu'à partir de 2032 ou 2035, il faudra attendre 2050 pour que le pays soit prêt à se défendre, met en garde le responsable militaire.
Des achats plus flexibles
Il voit cependant des progrès au sein de l'armée. "Nous avons par exemple mis en place un système d'innovation avec lequel les soldats de milice peuvent apporter leurs idées", explique M. Süssli. Ce système "nous permet d'apporter rapidement de nouvelles techniques à la troupe, quelles qu'elles soient".
Il relève également la nouvelle voie mise en place pour l'acquisition rapide de nouvelles armes malgré la lourdeur des processus d'achat d'armement. "Pour les drones, par exemple, nous n'achetons pas un modèle particulier pour faire des stocks", explique-t-il.
"Nous cherchons plutôt des fabricants intéressants sur le plan technologique, avec lesquels nous concluons des contrats-cadres. Nous pouvons ainsi faire appel plus tard à la technique la plus récente. Ou bien nous ne mettons plus au concours un produit clairement défini, mais nous décrivons le problème que nous voulons voir résolu. C'est alors que joue la concurrence des idées".
Guerre numérique
Le chef de l'armée suisse remarque un déplacement croissant de la guerre dans le cyberespace. Le service de renseignement suisse affirme par exemple "que plus de 80 ressortissants russes liés aux services secrets russes vivent ici", en Suisse, ajoute-t-il.
Face aux nouvelles menaces, "la Suisse ne peut pas se défendre toute seule", avertit le militaire. "C'est pourquoi nous devons pouvoir coopérer avec d'autres armées et être interopérables, c'est-à-dire fonctionner ensemble. Pour cela, il faut des années de préparation, ce qui a déjà commencé".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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