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Économie

Les loyers ont continué d'augmenter en décembre en Suisse

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En 2024, les prix des nouveaux baux locatifs en Suisse ont augmenté de 3,2%, avec une hausse particulièrement forte dans le centre du pays. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les prix des nouveaux baux locatifs en Suisse ont continué à augmenter en décembre. L'indice des loyers Homegate, calculé par la plateforme immobilière en collaboration avec la Banque cantonale de Zurich (ZKB), a gagné 1,1 point (+0,9%) sur un mois à 129,2 points.

Sur un an, l'indicateur montre toujours une progression conséquente de 3,2%.

Homegate fait toutefois part de quelques contre-tendances: ainsi, la hausse des loyer en 2024 a été plus faible que l'année précédente, informe la société dans un communiqué.

Elle explique cela par "des effets exceptionnels" observés en 2023 qui ont disparu, comme par exemple la forte hausse des prix de l'énergie consécutive à la guerre en Ukraine. En 2024, le taux d'intérêt de référence est resté constant, contrairement à l'année antérieure où il a été relevé deux fois, tandis que les charges n'ont pas non plus connu de nouvelles hausses.

La Suisse centrale est la région qui a connu la plus importante augmentation des loyers l'an dernier, les cantons de Nidwald (+11,4%) et de Zoug (+10,1%) connaissant la hausse la plus significative. Ils ont été suivis des cantons de Lucerne (+7,7%), Schwytz (+7,1%) et Uri (+7,0%).

Seul le canton d'Obwald a enregistré un renchérissement relativement faible de 2,7%. "De manière générale, cette forte augmentation des loyers est certainement due au développement dynamique de l'économie en Suisse centrale depuis des années et à la demande exponentielle du canton de Zurich voisin", explique Homegate.

Les cantons qui ont en revanche affiché la croissance la plus faible des loyers ont été celui de Neuchâtel (+0,6%), du Jura (+0,7%) et du Tessin (+1,9%). Les Grisons ont été le seul canton à enregistrer une baisse des loyers en comparaison annuelle.

Hausse moins forte à Zurich

En ce qui concerne les villes, l'augmentation des loyers à Zurich a été moins drastique en 2024, à 4,5%, comparé aux années précédentes. "Même si l'on considère le canton de Zurich dans son ensemble, l'augmentation de 4,8% des loyers proposés a été certes significative, mais inférieure à celle de l'année précédente. Cela s'explique probablement par le fait que l'immigration nette dans le canton de Zurich a été plus faible en 2024 qu'en 2023", affirme Homegate.

A Lausanne (+2,4%), Berne (+2,3%) ou Genève (+1,8%), la hausse a également été moins marquée que l'année précédente, contrairement aux villes de Lucerne (+9,1%) et de Bâle (+5,7%).

En 2025, la plateforme immobilière estime que les loyers ne devraient pas non plus stagner, "car il n'est pas prévu que l'offre et la demande s'équilibrent". Elle prévoit notamment que la croissance de la population suisse va se poursuivre, ce qui entraînera une augmentation de la demande de logements locatifs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Trump annonce 30% de droits de douane pour le Mexique et l'UE

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Donald Trump invoque notamment un déséquilibre commercial avec l'UE (archives). (© KEYSTONE/AP/MARK SCHIEFELBEIN)

Donald Trump a annoncé samedi l'imposition de droits de douane de 30% pour le Mexique et l'Union européenne. Une nouvelle surenchère sur fond de négociations avant l'échéance du 1er août.

Le milliardaire républicain a justifié, dans des lettres distinctes publiées sur sa plateforme Truth Social, ces décisions en évoquant le rôle du Mexique dans l'acheminement de drogue vers les États-Unis et un déséquilibre commercial avec l'UE.

Cette charge a aussitôt suscité de vives réactions en Europe, où, des voitures aux médicaments, des avions aux vins, des secteurs essentiels de l'économie du continent pourraient être frappés.

L'UE menace de "contre-mesures"

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a averti sur X que, si cette annonce était effectivement mise en place, cela "perturberait les chaînes d'approvisionnement transatlantiques essentielles".

Si elle se dit "prête à poursuivre le travail" pour trouver un accord avec Washington d'ici à l'échéance du 1er août, Ursula von der Leyen menace d'adopter des "contre-mesures proportionnées si cela s'avère nécessaire". Bruxelles avait déjà préparé, sans l'appliquer, un train de surtaxes sur des produits américains.

Mais Donald Trump a prévenu qu'en cas de mesures de rétorsion, il augmenterait d'autant ses droits de douane sur les produits européens entrant aux Etats-Unis, en plus des 30% annoncés samedi.

Déficit commercial

Donald Trump a prévenu qu'en cas de mesures de rétorsion, il augmenterait d'autant ses droits de douane sur les produits européens entrant aux Etats-Unis, en plus des 30%.

Début avril déjà, le chef de l'Etat américain avait menacé l'UE d'infliger 20% de droits de douane aux produits européens exportés aux Etats-Unis. Fin mai, frustré par le manque d'avancée dans les négociations, il avait relevé ce taux à 50%, avec effet annoncé au 1er juin, finalement repoussé au 1er août, jusqu'à sa lettre de samedi.

Selon des sources diplomatiques, les discussions menées jusqu'ici se faisaient sur la base de droits de douane américains de 10%, avec exceptions.

Donald Trump laisse la porte ouverte à une renégociation. "Si vous êtes prêts à ouvrir aux Etats-Unis votre marché fermé, à éliminer vos droits de douane, vos mesures protectionnistes et les obstacles aux échanges, nous envisagerons, éventuellement, des ajustements", a écrit samedi l'ex-promoteur immobilier à Ursula von der Leyen.

En 2024, les Etats-Unis ont affiché un déficit commercial de 236 milliards de dollars avec l'UE (+13% sur un an), qui a exporté 606 milliards de biens sur le territoire de la première économie mondiale, selon des chiffres du bureau du représentant américain au commerce.

Réactions contrastées

La mesure annoncée par Donald Trump, uniforme sur les 27, toucherait chacun d'entre eux différemment.

L'Irlande, avec son industrie pharmaceutique, et l'Allemagne, avec ses automobiles et son industrie lourde, seraient ainsi plus exposés que la France, même si la filière viticole hexagonale craint déjà d'une "catastrophe".

Le président français Emmanuel Macron, exprimant sa "très vive désapprobation", a appelé Bruxelles à "défendre résolument les intérêts européens", en l'invitant à "accélérer la préparation de contre-mesures crédibles".

De son côté, la ministre allemande de l'Economie Katherina Reiche a appelé l'UE à négocier de "manière pragmatique une solution avec les Etats-Unis qui se concentre sur les principaux points de conflit".

Au Mexique, l'imposition d'une surtaxe de 30%, contre annoncés 25% jusqu'ici, a été qualifiée d'"injuste" par le gouvernement. Mais la présidente du Mexique Claudia Sheinbaum s'est dite confiante samedi dans le fait de "parvenir" in fine à un accord.

"Arrêter les cartels"

Cette surtaxe ne devrait pas s'appliquer aux produits, largement majoritaires, entrant dans le cadre de l'accord Canada/Etats-Unis/Mexique (ACEUM), a précisé un responsable américain à l'AFP, ajoutant cependant que la question n'a pas encore été définitivement tranchée par le président.

Le Mexique est particulièrement vulnérable: 80% de ses exportations ont pour destination les États-Unis. Mais Donald Trump a une nouvelle fois accusé samedi Mexico de ne pas lutter suffisamment contre l'immigration illégale et le narcotrafic.

Frein pour la croissance mondiale

Depuis lundi, le gouvernement Trump a précisé à une vingtaine de partenaires commerciaux, principalement asiatiques, les taux qui seront désormais appliqués, de 20% à 40% à l'exception du Brésil (50%).

Une soixantaine de nations devraient, sauf accord commercial avant la date limite du 1er août, se voir infliger des surtaxes supérieures à 10%, niveau plancher qui sera appliqué aux autres, Canada et Mexique étant des cas particuliers.

L'ancienne vedette de téléréalité a fait des droits de douane un axe fort de sa politique économique. Ils sont, pour lui, un moyen de réduire le déficit commercial américain et de réindustrialiser les Etats-Unis.

De nombreux économistes y voient un frein pour la croissance mondiale et un facteur inflationniste aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Lyon a mobilisé 117 millions pour sauver sa place

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L'OL a mobilisé 117 millions d'euros pour sauver sa place en Ligue 1 (© KEYSTONE/AP/LAURENT CIPRIANI)

Maintenu mercredi en Ligue 1 par la commission d'appel fédérale de la DNCG, Lyon a présenté un apport d'actionnaires de 87 millions d'euros et une garantie bancaire de 30 millions.

"Sur le plan financier, les besoins sur l'exercice 2025/26 sont couverts par la trésorerie disponible sur les comptes bancaires du groupe (OL) au 30 juin 2025, complétée par un apport de 87 millions d'euros réalisé par les actionnaires d'Eagle Football Holdings (qui chapeaute l'OL et les clubs brésilien et belge de Botafogo et Molenbeek), ainsi qu'une garantie bancaire de 30 millions pour couvrir d'éventuels besoins supplémentaires", précise un communiqué de l'Olympique lyonnais diffusé dans la nuit de vendredi à samedi.

"Grâce à cet apport de liquidités, la continuité d'exploitation n'est plus dépendante des opérations menées par Eagle Football Holdings en lien avec la cession des parts détenues dans Crystal Palace et une introduction en bourse sur le New York Stock Exchange (NYSE)", poursuit l'OL.

"Les prévisions pour la saison 2025/26 démontrent une capacité à couvrir l'ensemble des besoins d'exploitation et à respecter les engagements financiers pris auprès des principaux fournisseurs et agents ainsi que le règlement des dettes sociales avec la mise en place d'échéanciers", assure encore le communiqué.

L'Olympique lyonnais avait été rétrogradé administrativement en Ligue 2 par le gendarme financier du football français le 24 juin.

Accord négocié avec l'UEFA

"Il fallait montrer que nous avions suffisamment de liquidités pour faire fonctionner le club sur toute la saison avec la promesse de respecter toutes les règles (de la DNCG)", avait expliqué la nouvelle présidente, la femme d'affaires américaine Michele Kang lors d'une conférence de presse organisée mercredi soir.

Avec son maintien, l'OL est aussi parvenu à garder son billet pour l'Europa League avec un accord financier négocié, notamment une amende de 12,5 millions d'euros ferme et 37,5 millions avec sursis, avec l'UEFA.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le bitcoin crève le plafond, se rapproche des 120'000 dollars

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Vendredi matin, un bitcoin valait 118'163 dollars, du jamais vu (archives). (© KEYSTONE/AP/Kin Cheung)

Le bitcoin s'échangeait à des niveaux jamais atteints vendredi, se rapprochant des 120'000 dollars, au lendemain d'une session déjà marquée par des records. La plus connue des devises numériques jouit d'une plus grande propension au risque des investisseurs.

Vers 08h35, un bitcoin valait 118'163 dollars, du jamais vu. "Les risques continuent d'être ignorés: les bonnes nouvelles retiennent toute l'attention, tandis que les mauvaises sont balayées sous le tapis, commente Ipek Ozkadeskaya chez Swissquote, soulignant "l'extrême cupidité des marchés ces jours-ci, qui contribue à porter le bitcoin vers de nouveaux sommets historiques".

La devise numérique, négociée depuis l'an dernier également sous la forme d'ETF, suscite en outre une demande croissante de la part des investisseurs institutionnels.

Les cryptomonnaies bénéficient enfin d'un environnement réglementaire favorable aux Etats-Unis, note Timo Emden d'Emden Research. La semaine prochaine, la Chambre des représentants doit examiner pas moins de trois projets de loi majeurs sur le sujet qui, s'ils sont adoptés, leur donneront un cadre et une légitimité supplémentaire.

De quoi insuffler encore de l'élan au bitcoin, représentant près des deux tiers du marché des cryptomonnaies. Certains analystes lui prédisent un cours à 125'000 dollars à la fin de l'été.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Postfinance coupe moins de postes que prévu

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Début juin, la banque parlait d'une pression accrue compte tenu de l'incertitude pesant sur les investisseurs. (archive) (© )

Le bras financier de La Poste a annoncé jeudi qu'il supprimerait onze emplois de moins que prévu. Au total et d'ici à fin novembre, Postfinance coupera 130 postes majoritairement dans des fonctions administratives à Berne.

Après les critiques de Syndicom, une prolongation du délai de consultation et des propositions du syndicat et du personnel, il a été décidé une réduction des licenciements, 72 adaptations de contrats de travail ou encore des offres de retraite anticipée, rapporte un communiqué.

Début juin, la banque parlait d'une pression accrue au cours des derniers mois compte tenu de l'incertitude pesant sur les investisseurs. L'assouplissement monétaire conduit par la Banque nationale suisse (BNS) a également pesé, la confrontant, comme ses concurrentes, à une érosion de sa marge d'intérêt.

Plus récemment, Postfinance annonçait céder sa part dans Yuh à la banque glandoise Swissquote pour "se concentrer sur les points clés de sa propre stratégie". L'application bancaire, lancée conjointement il y a quatre ans, était estimée à 180 millions de francs dans le cadre de la transaction.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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