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Suisse

Les médecins romands réclament des baisses de primes

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Les médecins romans estiment qu'avec la crise sanitaire et ses conséquences, les caisses paieront probablement environ 2 milliards de francs de moins en 2020 que ce qu'elles auront perçu. (©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La faîtière des médecins romands réclame une baisse d'au moins 4% des primes d'assurance-maladie pour 2021. Elle estime qu'avec la crise sanitaire, et l'arrêt pendant 41 jours des consultations non-urgentes et des interventions planifiées, les caisses paieront probablement environ 2 milliards de francs de moins en 2020 que ce qu'elles auront perçu. Un chiffre contesté par les assureurs.

La Société médicale de la Suisse romande (SMSR) rappelle les récents chiffres publiés par la faîtière des hôpitaux suisses H+. La baisse de l'activité des hôpitaux aurait occasionné une perte de revenu entre 1,4 et 1,8 milliard de francs au premier semestre, voire jusqu'à 2,6 milliards de francs d'ici la fin de l'année.

Un sondage réalisé par la SMSR début mai avait estimé à 62,5% la baisse d'activité moyenne des cabinets médicaux. "Au final, il est probable que les coûts totaux de la santé à charge de l'assurance obligatoire baisseront d'environ 1,5 à 2,5 milliards de francs en 2020, soit -4% à -8%, écrit jeudi la SMSR.

Cette situation devrait générer une nouvelle augmentation des réserves des caisses maladie. "Si rien n'est fait, les assureurs maladie verront leurs réserves actuelles de quelque 9 milliards encore exploser en 2020", écrit la SMSR, qui demande au Conseil fédéral d'intervenir pour faire baisser les primes d'au moins 4%.

Cette crise montre en outre "qu'il devient impératif de fixer les primes a posteriori sur la base des coûts réels de la santé", ajoute la faîtière. "Plutôt que de le faire de manière anticipée sur la base de prévisions financières toujours pessimistes".

Les médecins romands soulignent aussi qu'une crise comme celle du coronavirus implique surtout un risque financier pour les prestataires de soins, qu'ils soient privés ou publics. Dans de telles situations, les réserves, en main des assureurs, ne servent à rien, ajoutent-ils.

Chiffres contestés

Sans surprise, les assureurs ne font pas la même lecture de la situation. "Contrairement à ce qu’affirme la SMSR, nous n’observons pas de diminution des coûts de la santé au premier semestre de cette année, en comparaison avec ceux de l’an dernier. Ces coûts sont restés constants. Il faut même s’attendre à une augmentation d’ici à la fin de l’année, étant donné que le système de santé tourne à nouveau à plein régime", a écrit à Keystone-ATS Christophe Kaempf, porte-parole de santésuisse, association des assureurs maladie.

"Nous ne voyons pas pourquoi les primes devraient diminuer si les coûts de la santé augmentent. Nous fondons nos analyses sur les mêmes données que le monitoring de l’OFSP, qui est plus précis qu’un simple sondage: ces chiffres recensent les coûts effectivement remboursés par les assureurs-maladie depuis le début de l’année".

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Lausanne

Vaud: deux nouveaux membres à la Cour des comptes

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Le Grand Conseil vaudois a élu mardi matin deux nouveaux membres de la Cour des comptes (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La Cour des comptes du canton de Vaud est à nouveau au complet avec l'élection de deux nouveaux magistrats, Nathalie Bernheim et David Roulin. Elus mardi par le Grand Conseil pour un mandat de 6 ans, ils remplacent Nathalie Jaquerod et Guy-Philippe Bolay, lesquels n'avaient pas sollicité un nouveau mandat.

Nathalie Bernheim (PLR) et David Roulin (sans parti) rejoignent Valérie Schwaar (PS), qui avait été réélue fin mai pour un second mandat. Avec son vote, le Grand Conseil s'est rallié à la Commission de présentation, laquelle avait sélectionné ces deux dossiers parmi les 16 candidatures reçues.

Sur 142 bulletins valables, Nathalie Bernheim a récolté 137 voix. Cela s'est, en revanche, joué sur le fil pour David Roulin qui a obtenu de justesse la majorité absolue des 72 voix au premier tour. Il a aussi devancé de deux voix l'ancien député UDC Pierre-Yves Rapaz qui, malgré le préavis négatif de la Commission de présentation, avait maintenu sa candidature.

Depuis 2013, Nathalie Bernheim est secrétaire générale et administratrice de la Fondation cantonale pour la formation professionnelle (FONRO). Auparavant, elle avait notamment travaillé à l'Union Bancaire privée à Genève. Sur le plan politique, elle conseillère communale PLR à Pully.

De son côté, David Roulin est actuellement chef d'audit juridique au Contrôle cantonal des finances. Affilié à aucun parti, il a aussi été responsable du secteur des affaires communales au Service des communes et juriste au Service pénitentiaire.

En tant que secrétaire générale de la FONPRO, Nathalie Bernheim "représente les personnes morales de droit public et apporte une grande expertise en audit". Quant à David Roulin, il "représente l'administration et apporte son expertise des aspects juridiques et financiers." Les profils des deux nouveaux élus sont donc "complémentaires" à celui de Valérie Schwaar, "qui représente la qualité d'élue et apporte son expérience de la Cour des comptes", indique le rapport de la Commission de présentation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Blanchiment aggravé, ex-gérant de la banque Pictet condamné

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Le groupe bancaire Pictet et un de ses ex-gérants de fortune ont été condamnés en lien avec une affaire de blanchiment (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La banque Pictet a été condamnée à 2 millions de francs d'amende pour des défauts dans son organisation, qui ont permis à l'un de ses anciens gérants de fortune de commettre des actes de blanchiment d'argent aggravé. Ce dernier écope de six mois de prison avec sursis.

L'ancien gérant a été condamné par ordonnance pénale, dans le cadre de procédures ouvertes en lien avec l’affaire de corruption internationale connue sous le nom de "Lava Jato", dont l’épicentre se situe au Brésil et impliquant la société pétrolière Petrobras, a annoncé mardi le Ministère public de la Confédération (MPC).

L’instruction a permis d’établir qu’entre juin 2010 et mai 2013, des fonds totalisant plus de 4,1 millions de dollars provenant de paiements corruptifs avaient été transférés depuis le compte d’un agent public brésilien auprès de la banque genevoise Pictet, afin de dissimuler leur origine criminelle.

L'ex-gérant, qui travaillait dans la division Wealth Management, était responsable depuis 2013 du marché brésilien de la banque. Sa peine privative de liberté est assortie du sursis complet avec un délai d’épreuve de deux ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le Parlement ne veut pas de l'initiative "pour l'avenir"

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L'initiative des jeunes socialistes n'a pas obtenu les faveurs du Parlement (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le Parlement ne veut pas imposer les successions dépassant 50 millions pour réinvestir en faveur du climat. Après le National, le Conseil des Etats s'est opposé mardi par 34 voix contre 10 à l'initiative populaire "pour l'avenir", portée par les jeunes socialistes.

L'initiative, qui prévoit un impôt de 50% sur les successions dépassant 50 millions, est non seulement très dommageable pour l'économie, mais aussi contraire au fédéralisme, estiment les conseillers aux Etats. Le risque de voir les entreprises familiales s'exporter à l'étranger les a particulièrement inquiétés.

Le texte, qui devrait entrer en vigueur le jour de la votation avec effet rétroactif, va trop loin, selon les parlementaires. Seul le PS était favorable à l'initiative ainsi qu'à un contre-projet. Le Parlement, tout comme le Conseil fédéral, ne veut aucun des deux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Traités avec l'UE: l'Argovie pour un droit de regard des cantons

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Les traités européens sont dans le viseur de la majorité bourgeoise au Grand Conseil argovien (image symbolique). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La voix des cantons devrait aussi compter lors du vote sur les traités européens, estime le Grand Conseil argovien qui a adopté mardi de justesse une intervention de l'UDC dans ce sens. Une initiative cantonale doit maintenant être préparée.

Le Parlement argovien a approuvé la proposition de l'UDC avec les voix du PLR - par 68 voix contre 66. La commission compétente doit désormais élaborer une initiative cantonale dans les six mois avant que le Grand Conseil ne décide définitivement si le canton va la déposer à Berne.

Le groupe UDC demande de soumettre la votation sur les traités européens au référendum obligatoire - et donc aussi à la majorité des cantons. Les traités européens sont d'une grande portée, selon ses partisans, et la majorité des cantons ne doit pas être délibérément contournée, au risque de menacer la cohésion nationale.

Les opposants ont critiqué une "politique symbolique" et un "blocage". Pour eux, il s'agit d'une question de compétence nationale, le canton n'a pas de rôle particulier à jouer dans ce domaine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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