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Économie

Les PME industrielles pessimistes à court terme

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Au troisième trimestre, les entrées de commandes ont été recul chez 63% des entreprises interrogées et seules 13 % ont signalé une augmentation de cet indicateur sur un an (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les entreprises du secteur des machines, des équipements électriques et des métaux (MEM) tirent la langue en fin d'année, faisant état de carnets de commandes en recul et d'un climat des affaires "défavorable". Ll'horizon pourrait s'éclaircir en 2024.

Au troisième trimestre, les entrées de commandes ont été recul chez 63% des entreprises interrogées et seules 13 % ont signalé une augmentation de cet indicateur sur un an, selon le baromètre économique de Swissmechanic et de l'institut BAK Economics.

"La situation tendue au niveau des commandes charge les PME de la branche MEM: chez près d'une entreprise sur quatre, le carnet de commandes ne suffit plus pour un mois" avertit ainsi jeudi l'association sectorielle, qui regroupe 1200 entreprises et 65'000 salariés.

La branche subit le ralentissement conjoncturel. "Des impulsions du commerce extérieur manquent en raison des faiblesses de croissance chez d'importants partenaires commerciaux comme la zone euro, les Etats-Unis et la Chine", a ajouté la faîtière, citant également l'inflation, la politique monétaire restrictive et la force du franc comme difficultés supplémentaires.

Conséquence de cette détérioration, l'indice du climat des affaires établi par Swissmechanic a chuté en octobre à -28 points, se situant dans la zone rouge pour le deuxième mois d'affilée (-3 points au précédent relevé en juillet).

Espoirs d'assouplissement monétaire

"Près de 75% des PME interrogées considèrent actuellement que le climat des affaires est défavorable. Pour la première fois cette année, les PME-MEM citent la pénurie de commandes comme le plus grand défi", a indiqué le directeur de Swissmechanic, Jürg Marti.

La situation ne devrait pas s'améliorer au dernier trimestre. Plus de la moitié des PME interrogées s'attendent à une nouvelle baisse des entrées de commandes, des chiffres d'affaires et des marges, en raison de la situation économique difficile.

Même si l'environnement conjoncturel en 2024 en anticipé comme "modéré", les experts de la faîtière tablent sur une légère amélioration. "Les prix de l'énergie et des matières premières se sont stabilisés (à un niveau élevé) et la pression inflationniste diminue légèrement dans le monde et en Suisse. On peut donc s'attendre à un assouplissement de la politique monétaire de nombreuses banques centrales et à une impulsion correspondante à la croissance de l'économie réelle", a-t-elle estimé.

Pour la Suisse, la majorité des prévisionnistes table sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 0,6% à 1,0% cette année et de 0,7% à 1,2% en 2024. Quant à l'inflation, elle devrait s'afficher cette année en moyenne à 2,1% et 2,3%, puis s'établir la suivante de 1,8% et 2,3%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Nette reprise du commerce extérieur en février

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La hausse des exportations repose quasi exclusivement sur les produits chimiques et pharmaceutiques (archives) (© KEYSTONE/AP/Etienne Laurent)

Tant les exportations que les importations ont nettement rebondi en février, après la chute du mois précédent. Comme à l'accoutumée, elles ont été largement soutenues par le secteur de la chimie-pharma.

En février, les exportations ont progressé de 6,6% sur un mois, en termes nominaux et après désaisonnalisation. En termes réels, soit ajusté de l'inflation, la hausse est de 4,2%, détaille jeudi l'Office fédéral de la douane et de la sécurité aux frontières (OFDF) dans son relevé mensuel. Toujours comparé à janvier, les importations ont bondi de 7% en nominal et de 3,3% en réel.

La balance commerciale a bouclé sur un excédent de 4,3 milliards de francs, contre 4,0 milliards précédemment.

La hausse des exportations repose quasi exclusivement sur les produits chimiques et pharmaceutiques (+12% nominal, +9,5% réel). Le secteur des machines et de l'électronique a aussi tiré son épingle du jeu (+1,9%, nominal, +0,6% réel).

A l'inverse, l'horlogerie a touché le fond, avec des exportations à leur plus bas niveau depuis septembre dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La Fed constate une incertitude "inhabituellement élevée" aux USA

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La Réserve fédérale (Fed) américaine, qui a sans surprise laissé ses taux inchangés mercredi, a évoqué un surcroît d'"incertitude". (archives) (© KEYSTONE/AP/ANDREW HARNIK)

La banque centrale américaine (Fed), qui a sans surprise laissé ses taux inchangés mercredi, a évoqué une incertitude "inhabituellement élevée" dans la première économie mondiale, deux mois après le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.

Les marchés s'attendaient massivement à un maintien des taux de la Fed à leur niveau actuel (dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre), le temps que le brouillard se dissipe sur les effets des politiques du nouvel exécutif américain.

Les principales nouvelles sont donc ailleurs, notamment dans les mots employés par le président de l'institution en conférence de presse, à l'issue de deux jours de réunion de politique monétaire.

Jerome Powell a déclaré que "l'incertitude (était) inhabituellement élevée" aux Etats-Unis.

Le président de la Réserve fédérale (Fed) a aussi estimé que les droits de douane imposés aux produits entrant aux Etats-Unis avaient commencé à tirer les prix vers le haut, ajoutant que cela "pourrait retarder" les progrès sur l'inflation.

Les responsables de la Fed ont aussi livré leurs nouvelles prévisions pour l'économie des Etats-Unis, les premières depuis décembre et l'investiture de Donald Trump en janvier.

Elles montrent que leur confiance dans l'avenir a reculé.

Ils anticipent une croissance du produit intérieur brut (PIB) bien moins soutenue, à +1,7% à la fin de l'année (contre 2,1% prévu auparavant).

Ils prévoient aussi une accélération de l'inflation à 2,7% (contre 2,5% en décembre).

Ils ont aussi légèrement relevé le taux de chômage attendu, à 4,4% (contre 4,3% précédemment).

Seul invariant dans les prévisions: les responsables s'attendent toujours globalement à ce que l'institution monétaire décide deux baisses de taux (d'un quart de point chacune) cette année.

La Bourse de New York a accueilli positivement l'issue de cette réunion et les commentaires de Jerome Powell. Les principaux indices de la place américaine étaient en nette hausse.

Vers 20h10 suisses, le Dow Jones prenait 1,30%, l'indice Nasdaq gagnait 2,09% et l'indice élargi S&P 500 grimpait de 1,62%.

"Catastrophe"

Depuis la précédente réunion de la Fed fin janvier, qui s'était aussi traduite par un statu quo sur les taux, le panorama a singulièrement évolué aux Etats-Unis.

Les entreprises ont commencé à subir de nouvelles taxes sur les importations, les consommateurs à surveiller de près leur porte-monnaie, et les investisseurs à sérieusement douter que le pays puisse sortir sans dommages de l'essoreuse enclenchée par le président Trump.

Outre son escalade, ponctuée de revirements, sur les droits de douane, le chef de l'État investi le 20 janvier a lancé le milliardaire Elon Musk à l'assaut de l'État fédéral pour tailler dans les dépenses et faire fondre le nombre de fonctionnaires.

Jusque-là, face à une économie florissante et un taux de chômage faible, la Fed s'était surtout focalisée sur la lutte contre l'inflation, encore au-dessus de sa cible de 2% (à +2,5% sur un an en janvier, par rapport au pic de 7,2% en juin 2022, selon l'indice PCE privilégié par la banque centrale).

Les spécialistes anticipent désormais un rebond de l'inflation - ce qui implique en principe que la Fed relève ses taux directeurs pour la freiner -, en même temps qu'un refroidissement de l'économie - ce qui plaide pour un abaissement de taux afin de relancer la machine.

Jerome Powell a observé mercredi que la probabilité d'une récession avait augmenté aux yeux des analystes, sans qu'elle soit "élevée". Il a aussi rappelé que la Fed ne faisait pas "ce type de prévision".

Les initiatives du président Trump ont désorienté jusqu'à l'économiste Michael Strain, du centre de réflexion conservateur American Enterprise Institute.

Favorable à plusieurs pans de son programme (baisses d'impôts, dérégulation, réduction du poids de l'État fédéral...), il vient de qualifier de "catastrophe" sa gestion de la politique économique.

"Il était auparavant inconcevable qu'un président - y compris Trump pendant son premier mandat - fasse délibérément autant de mal à l'économie", a-t-il écrit sur son blog.

"Heureusement que Trump a hérité d'une économie solide", a-t-il relevé, estimant qu'"il en faudrait beaucoup pour faire plonger l'économie en récession" et que le président pouvait encore "regagner la confiance des investisseurs et des consommateurs" d'ici là.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Edmond de Rothschild: nouveau record des actifs sous gestion

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Le groupe bancaire genevois Edmond de Rothschild a atteint un niveau record d'actifs sous gestion en 2024, à 184 milliards de francs, soit une hausse de 12% sur un an. Il a vendu son siège du centre-ville pour réunir ses activités dans un bâtiment à Vernier (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le groupe bancaire genevois Edmond de Rothschild a atteint un niveau record d'actifs sous gestion en 2024, à 184 milliards de francs, soit une hausse de 12% sur un an. En dépit de l'appréciation du franc, la collecte nette a été soutenue sur toutes les régions.

La collecte nette est affichée en croissance de 3,8% par rapport à l'exercice précédent, à 6,3 milliards, a indiqué Edemond de Rothschild mercredi. Le résultat brut d'exploitation (Ebitda) a baissé de 243 millions à 207 millions. La banque le justifie par l'environnement de baisse des taux et par des investissements alloués durant l'année dans les infrastructures et dans le personnel.

Dans le détail des effectifs, le groupe a compté 100 recrutements dans toute la Suisse et tout métiers confondus. Le nombre de banquiers privés a augmenté de 10%. Par ailleurs, la maison bancaire s'est installée dans son nouveau siège au sein de l'écoquartier de l'Etang, à Vernier, où sont rassemblés ses 700 collaborateurs.

"Croissance organique"

Edmond de Rothschild affiche un ratio de fonds propres durs (Tier 1) de 19,7%, contre 21,2% en 2023. Son ratio de liquidités (LCR) s'élève à 193%, après 220%.

"Nos priorités pour 2025 sont la croissance organique du groupe et la poursuite des affaires en particulier en Suisse", explique François Pradervand, responsable du marché suisse, à l'agence AWP, "avec un renforcement à Lausanne notamment". En juin, sept nouveaux collaborateurs ont renforcé la présence du groupe dans l'Arc lémanique.

A l'international, M. Pradervand souligne le renforcement des bases géographiques porteuses, notamment au Moyen-Orient. En juin, la banque a lancé un projet de fonds de dette d'infrastructure avec la première société de gestion d'Arabie Saoudite, SNB Capital. Au Vietnam, la collaboration avec la Bank for Investment and Development of Vietnam, en vue de fonder la première banque privée du pays, se poursuit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

UBS: exigences en capitaux réparties sur plusieurs années (Finma)

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La règlementation du niveau des fonds propres sera au final prise par les députés suisses. "Comparé au standard international, UBS est bien loin de souffrir de surrèglementation", a étayé Stefan Walter. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le resserrement des exigences en fonds propres pour la banque UBS pourrait être réalisé sur plusieurs années, a affirmé le directeur du régulateur financier Finma, Stefan Walter, à l'agence Bloomberg.

Aucun compromis ne doit cependant être fait sur le "coeur" des exigences, soit une couverture complète en fonds propres des filiales étrangères du numéro un bancaire helvétique, a averti le patron de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) dans un entretien paru mercredi. Le directeur général d'UBS, Sergio Ermotti, et d'autres responsables de l'établissement zurichois se sont ces derniers mois déclarés opposés à une telle mesure.

La règlementation du niveau des fonds propres sera au final prise par les députés suisses. "Comparé au standard international, UBS est bien loin de souffrir de surrèglementation", a étayé Stefan Walter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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