Économie
Les salaires devraient augmenter en 2025 (étude UBS)
Les salaires sont attendus en hausse l'année prochaine en Suisse. Mais bien que le rythme devrait ralentir par rapport à 2024, le pouvoir d'achat devrait croître en raison du repli de l'inflation, selon une étude de la banque UBS.
Les 345 sociétés interrogées par la banque aux trois clés devraient, en moyenne, relever leurs rétributions de 1,4% en 2025. C'est moins que les 1,8% enregistrés cette année, mais grâce au ralentissement du renchérissement, les salaires réels, soit ajustés de l'inflation, devraient augmenter plus fortement "et compenser presque entièrement la perte de pouvoir d'achat subie depuis 2022", ont détaillé les économistes d'UBS jeudi dans leur étude.
Concrètement, les salaires réels sont attendus en hausse de 0,7% en 2025, soit autant que cette année.
Tous les employés ne sont cependant pas logés à la même enseigne, les plus fortes hausses (+2% en nominal) étant anticipées dans les domaines des services informatiques et des télécoms, ainsi que de l'énergie, de la gestion de l'approvisionnement et des déchets.
Les plus faibles augmentations (+1%) sont par contre prévues dans le commerce de détail, les médias et les sociétés actives dans les matériaux de construction.
En 2024, l'inflation devrait s'élever entre 1,1% et 1,3% selon les différentes projections. L'année prochaine, elle devrait ralentir entre 0,6% et 1%. Dans l'immédiat, l'élection de Donald Trump à la présidence de Etats-Unis et ses promesses de relèvement des droits de douane ne devraient pas avoir d'impact sur les projections d'inflation, a souligné l'économiste Maxime Botteron lors d'une visio-conférence.
Légère hausse du taux de chômage
L'amélioration du pouvoir d'achat est cependant à nuancer, en raison de la forte hausse des primes d'assurance-maladie de 6% en moyenne pour 2025, qui n'est pas prise en compte dans le calcul du taux d'inflation. "De nombreux ménages suisses devraient donc encore ressentir une baisse du pouvoir d'achat", a déploré l'économiste Florian Germanier.
Les entreprises sondées par UBS ont aussi constaté une diminution des difficultés de recrutement. Alors qu'elles étaient 73% à indiquer en 2023 avoir du mal à combler les postes vacants, elles ne sont plus que 58% cette année dans ce cas de figure.
L'environnement économique devrait, lui, s'améliorer l'année prochaine, la Suisse ayant enregistré des signes de stabilisation dans le secteur industriel. "En 2025, l'amélioration de la conjoncture européenne devrait pousser la demande pour les produits suisses", ce qui devrait également soutenir les exportations helvétiques et entraîner une hausse des investissements.
Si le produit intérieur brut (PIB) doit passer de 1,0% cette année à 1,5% la prochaine, le taux de chômage est également attendu en légère hausse. A 2,5% en 2024, il doit monter à 2,8% l'exercice suivant, selon les projections de la banque zurichoise.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Culture
Notre-Dame a rouvert, cinq ans après avoir été sauvée des flammes
Détruite en partie par un incendie en 2019, la célèbre cathédrale Notre-Dame de Paris a rouvert ses portes samedi devant un parterre de chefs d'Etat et de personnalités, point d'orgue d'un colossal chantier de reconstruction inédit dans l'histoire de France.
A 19H20, l'archevêque de Paris Laurent Ulrich, dans une tenue dessinée par le styliste français Jean-Charles de Castelbajac, a symboliquement fait ouvrir les portes sur lesquelles il a donné neuf coups de crosse, officialisant la renaissance de ce chef d'oeuvre gothique du XIIe siècle, sauvé in extremis des flammes le 15 avril 2019. "Notre-Dame, ouvre tes portes", a-t-il lancé.
A l'intérieur de l'édifice, niché en plein coeur de Paris, avaient pris place 2500 invités dont une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement (parmi lesquels le président élu des Etats-Unis Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky), des têtes couronnées mais aussi le milliardaire Elon Musk.
A son entrée, M. Zelensky a été longuement applaudi comme, plus tard, 160 des pompiers qui ont sauvé Notre-Dame des flammes et des artisans ayant participé à sa reconstruction.
A l'intérieur de la cathédrale, le président français a exprimé la "gratitude de la nation française". "Nous avons redécouvert ce que les grandes nations pouvaient faire: réaliser l'impossible", a salué Emmanuel Macron dans un discours.
"Choc d'espérance"
Avec cet évènement en mondovision, celui qui avait fixé le "défi insensé" d'une restauration en cinq ans au lendemain de l'incendie espère créer un "choc d'espérance" dans un pays plongé dans une profonde crise politique depuis la censure du gouvernement jeudi.
Un office religieux a ensuite été célébré pendant lequel un message du pape, qui a décliné l'invitation, a été lu.
François a plaidé pour "accueillir généreusement et gratuitement" la "foule immense" de visiteurs attendus à Notre-Dame, alors que la ministre démissionnaire de la Culture Rachida Dati a provoqué un débat en proposant d'en faire payer l'entrée.
"Puisse la renaissance de cette admirable église constituer un signe prophétique du renouveau de l'Église en France", a-t-il ajouté.
Entre 14 et 15 millions de visiteurs par an sont attendus à Notre-Dame, qui figurait parmi les monuments les plus visités en Europe.
"Un peu fou"
Au terme de la cérémonie, un dîner s'est tenu à l'Elysée avec plusieurs dirigeants étrangers, dont MM. Zelenksy et Trump.
Plus tôt dans la journée, Emmanuel Macron, fragilisé par la crise politique en France, avait réussi un coup diplomatique en accueillant ces deux dirigeants à l'Elysée pour une réunion trilatérale d'une trentaine de minutes, ponctuée d'accolades et de poignées de main.
M. Zelensky l'a qualifiée de "bonne et fructueuse". "Poursuivons l'action commune pour la paix et la sécurité", a réagi son homologue français.
Le président élu des Etats-Unis avait estimé, à son arrivée à l'Elysée, que le monde semblait devenir "un peu fou".
Les festivités se poursuivront dimanche avec les premières messes publiques célébrées depuis avril 2019 à Notre-Dame, magnifiée par Victor Hugo et célébrée dans les comédies musicales, les films ou un dessin animé Disney.
La première de ces messes, à 10H30, en présence de M. Macron, de chefs d'Etat et de gouvernement ainsi que de personnalités religieuses, consacrera l'autel. La seconde, à 18H30, a été ouverte au public, sur inscription.
Gospel de Pharrell Williams
Pour clore l'hommage samedi à Notre-Dame, la chaîne France 2 a diffusé dans la soirée un concert réunissant une pléiade de stars du classique, dont le pianiste chinois Lang Lang, et des artistes pop comme la star américaine Pharrell Williams et la chanteuse franco-Béninoise Angélique Kidjo.
Au fil du concert, enregistré vendredi en raison des intempéries, les têtes d'affiche se sont produites sur le parvis de Notre-Dame, accompagnées à l'intérieur de la cathédrale par l'Orchestre philharmonique de Radio France, dirigé par le maestro vénézuélien Gustavo Dudamel.
Moment marquant, Pharrell Williams a interprété son tube planétaire "Happy" devant Notre-Dame accompagné d'un gospel de 60 choristes. Peu auparavant, l'actrice française oscarisée Marion Cotillard avait déclamé dans la nef un poème de Victor Hugo, accompagnée par le violoncelliste franco-américain d'origine chinoise Yo-Yo Ma.
Ce show hybride s'est terminé par le set du DJ electro français Michael Canitrot, qui a fait s'illuminer la façade ouest de Notre-Dame.
"Là, on la voit finie"
Bravant la météo samedi, des centaines de curieux avaient afflué pendant la journée vers la cathédrale, bouclée par un imposant dispositif de sécurité.
"On espérait s'approcher un peu plus de Notre-Dame, la voir toute belle, sans les échafaudages autour... Mais on ne peut pas", a regretté Aymeric Bourgarel, Parisien de 25 ans.
Arrivée à l'aube, Noëlle Alexandria, autrice canadienne, a fait part de son émotion. "Quand la cathédrale a brûlé, j'étais anéantie", s'est-elle souvenue, émerveillée par sa réouverture "vraiment inspirante".
L'incendie, dont les causes n'ont toujours pas été déterminées par l'enquête, a aussi marqué Dominique Terreran, postier de 62 ans qui a fait le voyage de Dijon (centre de la France) avec sa femme et sa fille.
"On était venu plusieurs fois voir les étapes de (la reconstruction) depuis l'extérieur. Là, on la voit finie", a-t-il savouré, même si "on aurait bien aimé voir l'intérieur".
Couleurs éclatantes
En 2019, les images de sa toiture dévorée par les flammes et de l'effondrement de sa flèche ont sidéré le monde, provoquant un vaste élan de générosité dans plusieurs pays.
Au fil des années, quelque 340'000 donateurs ont permis de récolter 846 millions d'euros, dont 700 millions ont financé la restauration.
La blondeur des pierres nettoyées, les couleurs éclatantes des vitraux partiellement restaurés et celles des décors peints des chapelles sont sublimées par un nouvel éclairage modulable.
L'axe central, où trône un nouveau mobilier liturgique minimaliste en bronze brun massif, donne la mesure de l'édifice, construit aux XIIe et XIIIe siècles, d'une longueur de près de 150 mètres, d'une largeur de quelque 50 mètres, dont la nef s'élance à plus de 40 mètres de hauteur sous toit.
Un nouveau dispositif de sécurité anti-incendie a également été installé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Suisse - UE: Unia veut une protection des salaires efficaces
Les délégués du syndicat Unia sont favorables à la libre circulation des personnes avec l'UE, à condition que les salaires soient efficacement protégés. Lors de leur assemblée samedi à Berne, ils ont adopté un manifeste dans ce sens.
Intitulé "Des salaires et des droits égaux indépendamment de l’origine", ce manifeste réaffirme l'engagement d'Unia en faveur d'une Europe démocratique et sociale, dans laquelle on peut se déplacer librement, et qui garantit la protection des salariés avec de bonnes conditions de travail et de salaire, écrit Unia dans un communiqué.
Selon le syndicat, des relations réglées avec l’Union européenne (UE) et des Bilatérales III ne sont possibles que sur la base de droits du travail forts et égaux pour toutes et tous. Les délégués rejettent clairement le dumping salarial et les dérégulations d'une part, les discriminations et le discours démagogique sur une "Suisse à dix millions" d'autre part, ajoute le syndicat.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le pape consolide son héritage en créant 21 cardinaux
Téhéran, Alger, Tokyo ou Abidjan: le pape François a élevé samedi au rang de cardinaux 21 prélats des cinq continents, dont la plupart seront appelés à élire un jour son successeur, reflets d'une Eglise mondialisée et toujours plus tournée vers le Sud.
Avec ce "consistoire ordinaire", le dixième depuis son élection en 2013, le jésuite argentin, qui aura 88 ans dans quelques jours, continue de consolider son héritage et de façonner à son image le collège des cardinaux.
Il a en effet choisi plus de 78% des 140 cardinaux "électeurs", ceux âgés de moins de 80 ans, qui prendront part au prochain conclave, lors duquel la majorité des deux tiers est requise pour élire un pontife.
La cérémonie du Consistoire a débuté samedi après-midi dans le cadre somptueux de la basilique Saint-Pierre de Rome, le jour même de la réouverture de Notre-Dame de Paris à laquelle le pape a refusé d'assister.
La voix essoufflée, Jorge Bergoglio est apparu avec un large hématome au bas du menton, recouvert d'un pansement. Selon des sources vaticanes, il s'est cogné en tombant de son lit vendredi matin, mais le Vatican n'a pas communiqué officiellement sur le sujet.
Comme de coutume, les nouveaux "princes de l'Eglise" se sont agenouillés un par un devant lui pour recevoir leur barrette, une toque quadrangulaire dite de "pourpre cardinalice", et un anneau. "En avant!", a glissé François en guise d'encouragement.
"Diversité riche"
Depuis son élection, François a mis en valeur des diocèses reculés dans ce qu'il nomme les "périphéries", parfois où les catholiques sont même minoritaires, s'affranchissant de l'usage visant à distinguer systématiquement certains archevêques de grands diocèses comme Milan ou Paris.
Cette nouvelle promotion n'est pas en reste avec, chez les électeurs, cinq évêques originaires d'Amérique latine (Equateur, Chili, Brésil, Pérou, Argentine), mais seulement deux d'Afrique (ceux d'Abidjan en Côte d'Ivoire et d'Alger en Algérie).
L'Asie-Pacifique, région qui a connu la plus grande expansion lors de la dernière décennie, y est représentée par le Belge Dominique Joseph Mathieu, archevêque de Téhéran-Ispahan, l'archevêque de Tokyo ou encore l'évêque de la communauté ukrainienne de Melbourne (Australie).
"Jetant son regard sur vous, qui avez des histoires différentes, qui venez de cultures diverses et représentez la catholicité de l'Église, le Seigneur vous appelle à être des témoins de la fraternité, des artisans de la communion et des bâtisseurs de l'unité", leur a affirmé le pape dans son homélie.
Le nouveau collège "présente une diversité riche, géographique et sociologique", un signe "positif", mais "à condition qu'il y ait une collégialité renforcée", a estimé dans un entretien à l'AFP Mgr Jean-Paul Vesco, 62 ans, archevêque d'Alger, parmi les promus.
Le pape argentin, qui fustige régulièrement la "mondanité spirituelle" et tente de débarrasser les hautes sphères de l'Eglise du culte de l'apparence, a aussi mis en garde les cardinaux face au risque de se laisser "éblouir par l'attrait du prestige, de la séduction du pouvoir".
Promouvoir le clergé
Le choix des cardinaux revient exclusivement au chef de l'Eglise catholique, qui les sélectionne en fonction de critères de son choix et de ses priorités.
Ils ont pour mission de l'assister dans le gouvernement central de l'Église. Certains vivent à Rome et ont des fonctions au sein de la Curie (le "gouvernement" du Vatican), mais la plupart exercent leur ministère dans leur diocèse d'origine.
La nomination des cardinaux est scrutée par les observateurs, qui y voient une indication sur la possible ligne du futur chef spirituel de l'Eglise catholique et de ses près de 1,4 milliard de fidèles revendiqués.
D'autant que le pape a laissé la "porte ouverte" à une renonciation, à l'image de son prédécesseur Benoît XVI, si sa santé déclinante le justifiait.
Sensible à une Église de terrain et décentrée d'elle-même, Jorge Bergoglio cherche à promouvoir le clergé de pays en développement aux plus hauts rangs de l'institution.
Mais l'élection d'un pape est toujours imprévisible et certains cardinaux nommés par François ne partagent pas toujours ses idées, voire prennent ouvertement position contre lui.
D'autres estiment que la grande diversité des cardinaux qui se connaissent mal et se voient peu poussera le prochain conclave à trouver un compromis avec une figure forte et équilibrée inspirant une confiance collective.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
250 suppressions de postes chez Canal+, selon l'intersyndicale
Quelque 250 postes vont être supprimés dans le groupe Canal+, dont 150 en lien avec la fin de sa chaîne C8 le 28 février, a indiqué vendredi l'intersyndicale de la filiale de Vivendi. Celle-ci se trouve dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré.
Lors d'un comité social et économique (CSE) réuni vendredi, "les élus de Canal+ ont appris avec consternation le choix de la direction de faire un plan social, concernant 150 postes (CDI, CDD, pigistes et intermittents) liés à l'arrêt de la chaîne C8 et 100 autres additionnels" au sein du groupe, détaille l'intersyndicale CGT, CFE-CGC, CFDT et +Libres (syndicat autonome) dans un communiqué.
"Nous sommes en total désaccord avec ces décisions. De plus, aucun argument économique ne justifie ce plan social +additionnel+" de 100 personnes, estiment ces organisations.
Sollicitée par l'AFP, la direction du groupe n'avait pas encore réagi vendredi soir.
L'intersyndicale a indiqué demander "à la direction de revenir sur ces décisions" et se réserve "la possibilité de les contester syndicalement".
Ces suppressions de postes interviennent au lendemain de l'annonce par le groupe Canal+ du retrait à partir de juin 2025 de ses quatre chaînes payantes sur la TNT (Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport, Planète), en réaction également au non-renouvellement de la fréquence de C8 et à "un environnement fiscal et réglementaire de plus en plus contraignant".
La décision en juillet du régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom, sur C8 avait provoqué une déflagration dans l'audiovisuel, certains y voyant une forme de censure, d'autres manifestant leur satisfaction.
Hanouna
En évinçant C8, qui cumule 7,6 millions d'euros d'amende en raison des dérapages de l'animateur Cyril Hanouna, le régulateur avait envoyé un signal aux chaînes sur la nécessité de respecter leurs obligations, en matière de maîtrise de l'antenne notamment.
L'Arcom doit finaliser dans les prochains jours le processus de réattribution de 15 fréquences TNT en 2025, dont C8 a été exclu.
Mobilisée comme tout l'empire Canal+, C8 a lancé début novembre une pétition en ligne pour demander son maintien, qui a rassemblé plus de 970'000 signatures.
L'annonce d'un plan social survient également trois jours avant une assemblée générale décisive pour le projet de scission de Vivendi en quatre entités indépendantes, dont la société Canal+.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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