Économie
Les services de l'entreprise eat.ch sont des activités postales
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L'entreprise de livraison de repas eat.ch doit s'enregistrer auprès de la Commission fédérale de la Poste (PostCom) d'ici novembre. Ses services relèvent d'activités postales au sens de la loi sur la Poste. L'entreprise va faire recours contre cette décision.
Dans un communiqué diffusé lundi, la commission a indiqué être arrivée à la conclusion que eat.ch exerce une activité postale en Suisse sous la forme d’un service coursier en nom propre et qu’elle doit donc s’annoncer conformément. Sont notamment concernés par cette obligation les prestataires de services postaux qui transportent des colis adressés jusqu’à 30 kilogrammes.
Si certains prestataires ne sont pas enregistrés sur le marché "très disputé" des prestations de coursiers et de livraisons de repas, cela porte préjudice aux autres entreprises, explique la PostCom. L'enregistrement offrira également une meilleure protection aux travailleurs de eat.ch. Ils pourront invoquer la protection découlant de l’ordonnance de la PostCom relative aux exigences minimales.
Les services postaux comprennent d’une part le traitement d’envois spécifiques et d’autre part certains processus, tels que le dépôt et la distribution, définit la commission. Dans le cas de eat.ch, les colis repas, dont la forme définitive permet le traitement postal, plus spécifiquement le retrait, le transport et la distribution à des destinataires clairement identifiables, répondent aux critères d’un envoi postal, ajoute-t-elle. Par contre, la nature du contenu n'est pas un critère.
Une "plateforme"
L'entreprise eat.ch va déposer un recours contre la décision de la commission auprès du Tribunal administratif fédéral, a indiqué sa porte-parole à l'agence d'information Keystone-ATS. Elle dispose de trente jours pour le faire. Elle considère qu'elle agit principalement comme une plateforme entre les restaurants et les consommateurs. Les restaurants livrent eux-mêmes les repas.
La porte-parole ajoute que dans les communes où eat.ch recourt à des coursiers, ceux-ci sont aussi payés lorsqu'ils ne livrent pas. Ils reçoivent partout plus que le salaire minimum cantonal le plus élevé, soit 23 francs de l'heure.
Syndicom salue la décision de la commission. Le syndicat attend de l'entreprise eat.ch qu'elle entame rapidement des négociations pour une convention collective afin de régler les conditions de travail de ses employés. Les coursiers à vélo disposent d'une convention collective de travail (CCT), rappelle Syndicom. Le syndicat Unia indique également qu'il compte concentrer ses efforts sur les futures négociations.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les salariés dans la restauration veulent sortir des bas salaires
Meilleurs salaires, améliorations dans l'équilibre entre vie privée et travail et mesures contre le harcèlement sexuel et moral: telles sont les revendications des salariés de l'hôtellerie-restauration en vue du renouvellement de la convention collective de travail.
La convention collective nationale de travail (CCNT) sera négociée ce mois. Elle règle les salaires de plus de 250'000 salariés de la restauration, de l’hôtellerie et de la livraison de repas.
Dans ce contexte, l’organisation Hotel & Gastro Union et les syndicats Unia et Syna ont présenté lundi leurs revendications. Objectif principal: sortir des bas salaires. Le salaire minimum le plus bas est d’environ 3700 francs. Le salaire médian des employés sans fonction de cadre est de 4335 francs.
Concrètement, les organisations des travailleurs demandent une compensation automatique du renchérissement sur les salaires minimums et une augmentation réelle des salaires effectifs. "L’objectif est que les salariés titulaires d’un CFC ou d’un diplôme équivalent gagnent au moins 5000 francs", souligne Véronique Polito, vice-présidente du syndicat Unia.
Rendre le métier attractif
Hotel & Gastro Union et les syndicats demandent aussi que les employeurs participent davantage à la formation continue. La convention permet déjà de financer un vaste éventail d'offres, mais aujourd’hui, les salariés contribuent à 90% au financement de ces coûts.
Les associations demandent en outre une réduction de la durée de travail hebdomadaire qui, selon le type d’établissement, est actuellement de 42, 43,5 ou 45 heures. Une meilleure planification des jours de congé, l'élargissement du congé maternité ou plus de flexibilité pour le retour au travail permettrait de mieux concilier vie professionnelle et vie privée. Des mesures de protection contre le harcèlement sexuel sont aussi exigées.
Les partenaires sociaux sont parvenus à un accord sur les salaires minimaux pour les années 2026 et 2027. Ils entendent négocier jusqu'à fin 2026. L'objectif est que la nouvelle CCNT puisse entrer en vigueur au 1er janvier 2028. L'actuelle convention date de 2017.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La boutique Shein à Paris a attiré "plus de 50'000 personnes"
La boutique Shein du grand magasin BHV à Paris, dont l'inauguration mercredi s'est faite en plein scandale autour de la plateforme asiatique, a accueilli "plus de 50'000 visiteurs", a annoncé dimanche Frédéric Merlin, patron de la société possédant le BHV.
L'ouverture du premier magasin pérenne de la plateforme au monde a suscité l'émoi en France après la vente en ligne sur la plateforme de Shein de poupées sexuelles ressemblant à des fillettes, ainsi que d'armes de catégorie A.
Après avoir supprimé de son site tous les produits illicites, Shein échappe pour l'heure à une suspension en France, mais reste "sous surveillance rapprochée" du gouvernement et toujours sous le coup de procédures judiciaires.
Concernant la plateforme de vente en ligne, un nouveau point de situation est prévu la semaine prochaine à la demande du Premier ministre français Sébastien Lecornu, alors que le ministère de l'Intérieur a saisi vendredi le tribunal judiciaire de Paris pour "faire cesser les graves dommages à l'ordre public causés par les défaillances répétées de Shein".
Le patron du BHV s'est quant à lui félicité de la fréquentation de la boutique Shein, plateforme fondée en 2012 en Chine et désormais basée à Singapour, et régulièrement accusée de pollution environnementale et de conditions de travail indignes.
"En quelques jours, plus de 50'000 visiteurs sont venus découvrir la première capsule Shein au BHV", a déclaré dimanche Frédéric Merlin sur Instagram.
45 euros
Il a fait état d'"un panier moyen de 45 euros" pour les clients, et affirmé que "près de 15% d'entre eux ont poursuivi leurs achats dans les autres rayons" du grand magasin situé dans le centre de Paris, en face de l'hôtel de ville.
Le dirigeant a également dit vouloir "élargir la capsule avec une offre homme plus complète, un espace enfant, une gamme de robes plus large et des basiques plus accessibles pour répondre à tous les styles de vie".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Paralysie budgétaire: trafic aérien américain bientôt réduit
Les perturbations du trafic aérien américain se sont aggravées avec plus de 2000 vols annulés dimanche. Il s'agit de la conséquence directe d'une paralysie budgétaire qui pourrait être bientôt en voie de résolution après 40 jours de blocage.
Pour la première fois depuis des semaines, l'activité du Sénat semble indiquer une percée dans les négociations entre républicains et démocrates pour trouver une issue à ce qui est déjà le plus long "shutdown" de l'histoire du pays.
Cette perspective de résolution intervient alors que la pagaille dans les aéroports est devenue le principal point d'attention de la bataille politique sur le budget, chaque parti cherchant à rejeter sur l'autre la responsabilité des galères vécues par les voyageurs à travers le pays.
Plus de 2200 vols ont été annulés dimanche aux Etats-Unis, un chiffre bien plus important que samedi, selon le site spécialisé Flightaware. Les trajets internationaux sont pour l'essentiel épargnés.
Depuis vendredi, le régulateur américain de l'aviation, la FAA, demande aux compagnies de réduire progressivement leur programme de vols intérieurs, alors qu'un grand chassé-croisé s'approche dans le pays.
"Le trafic aérien va se réduire à peau de chagrin alors que tout le monde veut voyager pour voir sa famille" à l'occasion de la traditionnelle fête de Thanksgiving fin novembre, a alerté le ministre des Transports, Sean Duffy, sur Fox News.
"Vous allez voir moins de contrôleurs aériens venir au travail, ce qui signifie qu'il n'y aura qu'une poignée de vols qui vont décoller et atterrir", a-t-il ajouté.
"Grosses perturbations"
La réduction progressive du trafic doit atteindre 10% de vols annulés vendredi prochain, contre environ 4% aujourd'hui, a précisé le ministre de Donald Trump. "Ca va être de grosses perturbations, et les Américains vont être énervés par cela."
"Remerciez un démocrate", a lancé sur X l'un des comptes officiels de la Maison Blanche, qui accuse l'opposition d'être responsable du blocage.
L'Etat américain est depuis début octobre en situation de paralysie budgétaire. Des centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux travaillent sans être payés, dont les contrôleurs aériens.
Certains d'entre eux "vont être confrontés à l'idée (...) de trouver un boulot en plus pour boucler les fins de mois", a regretté le ministre des Transports sur CNN.
Mais, pour le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, les consignes d'annulation de vols sont "une combine" politique qui n'a "rien à voir avec la sécurité".
Rare progrès au Congrès
Depuis des semaines, la pression monte sur les parlementaires pour s'entendre sur une sortie de crise -- une pression qui semble dimanche en voie de déboucher sur de premiers progrès.
Un accord "s'approche", a déclaré à la presse américaine le chef de la majorité républicaine au Sénat, John Thune.
"Après 40 jours (de blocage), le Sénat montre de réels signes de progrès," a aussi expliqué sur X l'élu démocrate de la Chambre des représentants, Henry Cuellar, évoquant un "groupe de sénateurs des deux partis" tombés d'accord pour financer le gouvernement "jusqu'en janvier."
"C'est l'avancée la plus importante vers un compromis depuis des semaines", a-t-il ajouté.
Le Sénat pourrait voter dès dimanche soir.
Mais une approbation, pas acquise à ce stade, ne garantit pas la fin de l'impasse budgétaire, car le texte devrait ensuite passer à la Chambre des représentants, où la majorité républicaine est très fine.
La paralysie budgétaire perturbe aussi le programme fédéral d'aide alimentaire qui soutient 42 millions d'Américains - un sur huit - chaque mois. Son non-versement en raison du "shutdown" fait l'objet d'une procédure judiciaire mais, en attendant, des milliers de bénéficiaires sont plongés dans l'incertitude.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La Chine suspend l'interdiction de certains métaux vers les USA
Nouveau signe d'apaisement après la rencontre Trump-Xi de la semaine dernière: la Chine a confirmé dimanche suspendre une interdiction d'exportation vers les Etats-Unis de gallium, germanium et antimoine, des métaux rares cruciaux pour l'industrie moderne.
Pékin avait annoncé en décembre 2024 des restrictions sur ces métaux, dans le cadre d'une réglementation visant les biens à "double usage", c'est-à-dire pouvant être utilisés dans un cadre civil mais aussi militaire - par exemple pour fabriquer des armements.
Les interdictions sont suspendues dès ce dimanche et "jusqu'au 27 novembre 2026", a indiqué dimanche dans un communiqué le ministère chinois du Commerce. Il confirme ainsi une annonce de la Maison Blanche faite il y a quelques jours.
Cette annonce est un nouveau signe de bonne volonté de Pékin, dans la foulée de la rencontre entre les présidents chinois Xi Jinping et américain Donald Trump le 30 octobre en Corée du Sud. Ce sommet a permis de dissiper des mois de tensions qui ont crispé l'économie mondiale.
Capital pour l'économie
"En principe, l'exportation vers les Etats-Unis de produits à double usage liés au gallium, au germanium, à l'antimoine et aux matériaux superdurs ne sera pas autorisée", stipulait l'interdiction de décembre 2024 - désormais suspendue.
Le ministère chinois du Commerce n'a toutefois pas dit explicitement dimanche si des autorisations seraient désormais délivrées, ni quand ni à quelle échelle.
Ce dossier était devenu un sujet de contentieux entre Pékin et Washington. Car les deux pays rivalisent pour la domination technologique mondiale et ces métaux rares sont essentiels dans cette optique. La Chine en est un important producteur mondial.
Ils ne sont pas classés comme "terres rares", un autre groupe de métaux cruciaux, mais sont également nécessaires à des pans entiers de l'économie.
Le gallium, que l'on trouve notamment dans les circuits intégrés, les LED et les panneaux photovoltaïques, est ainsi considéré comme une matière première critique, selon l'Union européenne. Le germanium est indispensable pour les fibres optiques et l'infrarouge.
Enfin, l'antimoine est utilisé tant pour la transition énergétique, intégré aux batteries de véhicules électriques, que par l'industrie de l'armement, pour renforcer blindages et munitions.
Détente
Le ministère chinois du Commerce, dans son court communiqué de dimanche, a également annoncé l'assouplissement de restrictions sur les exportations de produits liés au graphite - toujours dans le cadre de ces réglementations sur les produits à "double usage". Les examens plus stricts des utilisations et utilisateurs finaux de ces produits, annoncés en décembre 2024, sont aussi suspendus jusqu'au 27 novembre 2026.
Il s'agit des dernières mesures d'apaisement en date prises par Pékin après la rencontre Xi-Trump. La Chine avait déjà annoncé mercredi prolonger d'un an la suspension d'une partie des droits de douane imposés aux produits américains en pleine guerre commerciale, pour les maintenir à 10%.
Le géant asiatique avait aussi indiqué "cesser d'appliquer des droits de douane supplémentaires" imposés depuis mars sur le soja et un certain nombre d'autres produits agricoles américains. Des mesures qui touchaient durement la base électorale de Donald Trump.
M. Trump avait par ailleurs annoncé fin octobre que la Chine avait accepté de suspendre pour un an les restrictions imposées le 9 octobre sur l'exportation de technologies liées aux terres rares - essentielles pour la défense, l'automobile ou l'électronique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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