International
Coresponsabilité des autorités dans les activités de Crypto
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2020/11/20201110143024872-1000x600.jpg&description=Coresponsabilité des autorités dans les activités de Crypto', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La Suisse a bénéficié de l'opération d'espionnage de la CIA avec la société Crypto AG. Le Conseil fédéral porte une part de responsabilité dans les activités de l'entreprise. La délégation des commissions de gestion du Parlement a livré mardi ses conclusions.
L'enquête parlementaire montre que le Service de renseignement stratégique, l'organisation qui a précédé le Service de renseignement de la Confédération (SRC), savait depuis 1993 que des services de renseignement étrangers se cachaient derrière la société Crypto AG. Les renseignements helvétiques ont ensuite collaboré avec leurs homologues étrangers pour collecter des informations sur l'étranger par le biais de cette entreprise basée en Suisse.
Cette collaboration était en principe conforme à la loi, mais elle avait aussi une portée politique. Pourtant, le Conseil fédéral n'en a été informé qu'en 2019, regrette la délégation. La dissimulation de ces faits montre des lacunes dans la gestion et la surveillance exercées par le gouvernement.
Celui-ci porte donc une partie de la responsabilité dans les exportations par la société Crypto d'appareils de cryptage "vulnérables", conclut le rapport.
Recommandations
La délégation, qui a repris l'enquête en février, fait douze recommandations. Destinée en majeure partie au Département fédéral de la défense (DDPS), elles vont des conditions pour informer rapidement les autorités à l'archivage des documents relevant du renseignement ou des dossiers des anciens ministres de la défense, en passant par l'acquisition des instruments de cryptage par l'armée.
Les révélations autour de la société Crytpo ont fait scandale mi-février. La CIA et les services de renseignement allemands (BND) auraient, durant des dizaines d'années, intercepté des milliers de documents via les appareils de chiffrement de l'entreprise Crypto. Grâce à des appareils truqués, la CIA et le BND ont écouté les conversations de plus de 100 Etats étrangers.
Les deux services de renseignement ont acheté l'entreprise zougoise à parts égales en 1970, en passant par une fondation du Liechtenstein. Le BND a quitté l'opération en 1993. Mais les Etats-Unis ont prolongé les écoutes jusqu'en 2018 au moins, selon des recherches conjointes de l'émission de la SRF Rundschau, de ZDF et du Washington Post.
Cet été, le Conseil fédéral a autorisé le Ministère public de la Confédération (MPC) à mener une procédure pénale qui ne concerne pas les activités d'espionnage. Le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) a déposé plainte contre inconnu pour des manipulations dans la vente de dispositifs de cryptage. Une procédure également épinglée par la délégation dans son rapport.
Le Parlement a quant à lui refusé de mettre sur pied une commission d'enquête parlementaire (CEP) pour faire la lumière sur l'affaire comme l'auraient souhaité les socialistes et les Verts.
Publication intégrale
Le rapport d'inspection de la délégation sera publié intégralement, pour faire autant que possible la transparence sur cette affaire, indique la délégation. Celui rédigé par l'ancien juge fédéral Niklaus Oberholzer, qui traite des activités de Crypto et des services de renseignement impliqué, ne sera pas publié. Classifié secret, il contient des informations qui pourraient nuire aux intérêts de la Suisse.
Le Conseil fédéral a maintenant jusqu'au 1er juin 2021 pour se prononcer et réagir aux recommandations que contient le rapport.
International
Un programme réduit à deux jours à Philadelphia
Le nouveau circuit de meetings Grand Slam Track réduit la durée de sa prochaine compétition à Philadelphie à deux jours, au lieu de trois. Deux courses sont supprimées, ont précisé les organisateurs.
Après deux compétitions à Kingston en avril puis Miami début mai, Grand Slam Track s'installe à Philadelphie les 31 mai et 1er juin, en supprimant le vendredi 30 mai pour condenser son programme sur le week-end.
"Nous avons toujours dit que nous voulons écouter les fans, les athlètes et les entraîneurs (...) nous voulons être la ligue la plus flexible, adaptable et dédiée aux fans dans le monde du sport, et nous pensons que ces changements vont améliorer l'expérience Grand Slam Track pour tous", explique le créateur Michael Johnson, ex-légende de la piste, dans un communiqué.
Grand Slam Track propose à douze groupes de huit athlètes deux courses, pour un classement cumulé qui offre notamment 100'000 dollars au vainqueur, la compétition ayant pour ambition de dépoussiérer l'athlétisme. Les groupes "longue distance" hommes et femmes ne disputeront plus qu'une seule course, un 3000 m, pour une prime réduite à 50'000 dollars.
L'Américaine Sydney McLaughlin-Levrone, l'une des têtes d'affiche de la compétition double championne olympique du 400 m haies, a décidé d'intégrer le groupe des "haies hautes" à Philadelphie, et s'alignera donc sur un 100 m haies et un 100 m. Elle aura notamment pour adversaire la Bernoise Ditaji Kambundji, première représentante de l'athlétisme suisse à être invitée sur le Grand Slam Track.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Parlement belge abroge la sortie du nucléaire
La Belgique a acté jeudi son renoncement à sortir du nucléaire par un vote des députés abrogeant une loi emblématique de 2003, conformément au voeu du gouvernement dirigé par le conservateur flamand Bart De Wever.
Concrètement le nouveau texte supprime toute référence à une sortie de l'atome en 2025, ainsi que l'interdiction qui était faite à la Belgique de construire de nouvelles capacités de production nucléaire. Il a été adopté par une large majorité de 102 voix pour, 8 contre et 31 abstentions.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Poutine limoge le commandant des forces terrestres de l'armée russe
Le président Vladimir Poutine a limogé le commandant des forces terrestres de l'armée russe, Oleg Salioukov, selon un décret publié jeudi par le Kremlin, avant des négociations directes attendues avec les Ukrainiens à Istanbul.
Oleg Salioukov est nommé secrétaire adjoint du Conseil de sécurité russe, un important organe consultatif qui se réunit régulièrement autour de Vladimir Poutine, et "est déchargé de ses fonctions actuelles", peut-on lire dans ce décret.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Kaden Groves remporte une 6e étape agitée
Kaden Groves (Alpecin) a remporté au sprint la 6e étape du Tour d'Italie jeudi à Naples.
Cette étape a été marquée par une grosse chute collective qui a contraint plusieurs coureurs, dont Jai Hindley, à l'abandon. Mads Pedersen conserve le maillot rose de leader à la veille de la première arrivée au sommet.
Groves s'est imposé largement lors d'un sprint massif devant le Belge Milan Fretin (Cofidis) et le Français Paul Magnier (Soudal Quick-Step). Il remporte sa deuxième victoire sur le Giro après celle décrochée en 2023.
L'étape a été marquée par une importante chute intervenue à environ 70 kilomètres de l'arrivée. Sur des routes rendue très glissantes par la pluie, de nombreux coureurs sont tombés, dont l'Equatorien Richard Carapaz, vainqueur du Giro en 2019, ou le Britannique Adam Yates.
L'Australien Jai Hindley a été l'un des plus durement touchés. Le principal lieutenant de Primoz Roglic chez Red Bull Bora et vainqueur lui-même du Giro en 2022 est resté assis pendant de longues minutes sur le trottoir avant de monter dans une ambulance.
Deux autres coureurs, l'Allemand Juri Hollmann, coéquipier de Kaden Groves chez Alpecin, et le Néo-Zélandais Dion Smith ont également quitté la course, le premier avec une suspicion de fracture à un bras.
Neutralisation
Après cette chute, la course a été neutralisée pendant une vingtaine de kilomètres. Les organisateurs ont ensuite annoncé que tous les coureurs allaient être classés dans le même temps et qu'il n'y aurait pas de bonifications attribuées à l'arrivée.
Les coureurs ont alors redoublé de prudence sur une chaussée toujours mouillée, et Mads Pedersen a profité du gel des classements pour se relever à plus de 20 km de l'arrivée.
Le final a été marqué par l'irruption dangereuse d'un spectateur sur la route et l'accélération de Wout Van Aert dans le dernier kilomètre. Mais le Belge, décevant jusque-là, a une nouvelle fois été trop juste, tout comme son coéquipier chez Visma, le sprinter Olav Kooij.
Place aux Apennins
Vendredi, les leaders pour le classement général devraient se dévoiler lors d'une septième étape comptant 3500 mètres de dénivelé positif dans les Apennins et qui arrivera à Tagliacozzo après une montée de 11,9 km, dont les quatre derniers à plus de 10% de moyenne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
InternationalIl y a 3 jours
Gaza: l'armée israélienne annonce avoir bombardé un hôpital
-
CultureIl y a 2 jours
Gérard Depardieu condamné à 18 mois de prison avec sursis
-
InternationalIl y a 3 jours
Un volcan en éruption aux Philippines
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Quatre cimetières valaisans profanés
-
FootballIl y a 3 jours
Belle occasion pour Sion et Winterthour
-
CultureIl y a 3 jours
Crash du MH17 en Ukraine: la Russie responsable, selon l'OACI
-
CultureIl y a 2 jours
Au procès de P. Diddy, la chanteuse Cassie raconte son calvaire
-
CultureIl y a 2 jours
Eurovision: la participation de Céline Dion reste incertaine