Suisse
Les syndicats réclament 2% de hausses de salaires
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Les salaires doivent augmenter d'au moins 2% lors des négociations salariales de cet automne, a affirmé Travail.Suisse mardi à Berne. Les travailleurs ont subi des pertes de salaires réels ces deux dernières années en raison du renchérissement.
Cela faisait longtemps que l'évolution économique des dernières années n'avait pas été aussi bonne, rappelle l'organisation dans un communiqué. Ces deux dernières années, l'économie a augmenté de 4,2% et les prévisions indiquent une croissance stable de 1,2% pour cette année et de 1,7% pour 2020.
Les travailleurs n'ont toutefois pas vu la couleur de cette reprise économique. Les augmentations salariales sont restées extrêmement modestes et le renchérissement les a complètement absorbées, explique Gabriel Fischer, responsable de la politique économique chez Travail.Suisse. Sans compter la hausse des primes d'assurance maladie.
Dans ce contexte, Travail.Suisse et les fédérations affiliées Syna, transfair et Hotel & Gastro Union demandent "des augmentations de salaire substantielles au début de l'an prochain". Les négociations ne doivent pas se contenter de compenser le renchérissement et les pertes de salaires réelles mais surtout permettre aux travailleurs de participer à la croissance économique.
Pour Syna, la hausse d'au moins 2% doit concerner "tous les travailleurs", alors que transfair exige "des augmentations de salaires adéquates".
Offensive pour les femmes
En cette année marquée par la grève des femmes, il faut notamment "déclencher une offensive salariale" dans les professions employant une proportion particulièrement élevée de femmes, comme le commerce de détail, la restauration, les salons de coiffure ou le secteur de la santé, insiste la vice-présidente de Syna, Irene Darwich.
"On ne peut plus accepter que le salaire d'une femme soit en moyenne inférieur de plus de 1500 francs à celui d'un homme", ajoute-t-elle. Dans ce contexte, Syna attend que les entreprises, indépendamment de leur taille, examinent tous les deux ans leurs salaires pour débusquer les discriminations et qu'elles compensent immédiatement les différences de salaire inexplicables.
La révision de la Loi sur l'égalité impose désormais aux entreprises de plus de cent employés d'effectuer une analyse de l'égalité salariale chaque quatre ans, sans toutefois prévoir de sanction.
Hausses générales
Les syndicats demandent également des hausses des salaires minimaux. Les travailleurs aux revenus les plus bas ont été particulièrement touchés ces dernières années par la stagnation salariale, explique Travail.Suisse.
Le syndicat demande par ailleurs des hausses "régulières" de salaires - en lieu et place de bonus - et un retour à davantage d'augmentations de salaires générales - plutôt que des mesures individuelles.
Car, si seul un tiers des augmentations de salaires étaient accordées individuellement il y a dix ans, la proportion s'est complètement inversée. "Actuellement, deux tiers des augmentations salariales sont donc réparties de manière individuelle et souvent selon des critères obscurs", dénonce ainsi Mme Darwich.
Echec dans l'hôtellerie
En revanche, les négociations salariales ont d'ores et déjà "échoué" dans le secteur de l'hôtellerie-restauration, a annoncé Hotel & Gastro Union. Comme le prévoit la Convention collective nationale de travail (CCNT), un tribunal arbitral va maintenant devoir se prononcer.
Cette procédure devrait durer plusieurs semaines. Les salaires 2019 resteront en vigueur jusqu'à sa décision. Sur la base du jugement de 2018, le tribunal devrait accorder au moins la compensation du renchérissement et une légère augmentation des salaires réels, estime le syndicat.
(KEYSTONE-ATS)
Suisse
Les primes maladie préoccupent toujours autant les Suisses
Les coûts de la santé restent le principal souci des Suisses. Les incertitudes géopolitiques et l'immigration prennent toutefois une place de plus en plus importante dans les esprits, selon le baromètre des préoccupations UBS 2025.
Le système de santé, en particulier les primes d'assurance maladie, inquiète 45% de la population en 2025, montre le baromètre publié mardi. Le souci s'explique par des augmentations continues des primes, une population vieillissante et une infrastructure de santé de plus en plus soumise à une pression sur les coûts.
En deuxième position, avec 31%, vient la protection de l'environnement ou le changement climatique, suivie par la prévoyance vieillesse à la troisième place (30%). Malgré les réformes récentes, comme l'introduction de la 13e rente AVS, la sécurité financière à la retraite reste un sujet brûlant.
L'immigration et la libre circulation des personnes (30%), ainsi que l'asile (27%) comptent à nouveau parmi les problèmes les plus urgents. Les relations de la Suisse avec l'Union européenne (25%) gagnent clairement en importance. Ces développements reflètent les tensions internationales actuelles et les questions en suspens concernant la voie bilatérale de la Suisse.
Donald Trump
Ce qui frappe le plus, c'est le sursaut de l'inquiétude suscitée par la présidence de Donald Trump. Quelques mois seulement après son entrée en fonction, ce sujet est passé du 41e rang (2024) au 8e rang. Il s'agit du changement le plus significatif dans le baromètre cette année. Les conflits en Ukraine (14%) et au Proche-Orient (9%) préoccupent également beaucoup plus la population que l'année dernière.
La situation économique de la Suisse est toujours perçue de manière positive. Néanmoins, les préoccupations financières au quotidien augmentent. Des sujets tels que les coûts du logement (24%), les impôts et les finances fédérales (12%), ainsi que l'inflation (11%) sont de plus en plus présents. Alors que le chômage n'est presque plus considéré comme un problème (6%), la question de savoir si le revenu du ménage est suffisant passe au premier plan.
La confiance envers presque tous les acteurs politiques nationaux a diminué par rapport à l'année précédente. Dans le contexte international, la population souhaite que la Suisse adopte une attitude plus offensive. Une nette majorité estime que la politique étrangère helvétique est trop défensive et réclame davantage d'assurance dans les relations avec les grandes puissances ou les instances supranationales.
Le baromètre 2025 a pris en compte 2190 électeurs de toute la Suisse, interrogés entre juillet et août par l'institut gfs.bern. La marge d'erreur statistique de l'échantillon est de ±2,1 points de pourcentage.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
L'ONG SOS Méditerranée en difficulté financière
L'ONG SOS Méditerranée fait face à des difficultés financières après la fin d'un partenariat à Genève. Elle doit trouver 2,7 millions de francs pour maintenir les mêmes opérations de sauvetage en mer jusqu'à fin 2026.
Elle-même confrontée à des coupes, la Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a décidé de mettre un terme à sa collaboration avec SOS Méditerranée. La contribution est réduite de 700'000 francs pour cette année et un montant de 2 millions pour 2026 sera perdu, soit un quart du budget requis pour maintenir le sauvetage en mer, avertit mardi l'ONG.
Pendant quatre ans, les deux entités ont mené ensemble plus de 150 opérations de secours auprès de milliers de personnes en Méditerranée centrale. SOS Méditerranée va devoir internaliser les activités médicales et de protection sur son navire.
Dispositif réduit
Les défis financiers sont augmentés par le besoin de renforcer ces fonctions par l'ONG. Celle-ci va reprendre la mer prochainement mais avec un dispositif réduit.
"Nos équipes ont été confrontées à des défis particulièrement intenses, notamment l'attaque violente" par les forces de sécurité libyennes l'été dernier, affirme le directeur général de SOS Méditerranée Suisse, Elliot Guy, cité dans un communiqué.
"Nous lutterons sans relâche pour éviter toute interruption de notre mission", a-t-il ajouté. Et d'appeler les soutiens à aider l'ONG, alors que la solution actuelle ne pourra être poursuivie qu'à court terme, selon lui.
En une dizaine d'années, près de 33'000 personnes sont décédées en tentant de rejoindre l'Europe par la Méditerranée centrale. Depuis 2016, près de 43'000 ont été secourues par l'ONG.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Condamnation à Fribourg de 71 militants antispécistes
Le Ministère public fribourgeois a sanctionné 71 activistes antispécistes qui avaient pénétré et bloqué le 1er juillet 2024 l’abattoir de l’entreprise Micarna à Courtepin. Il leur a infligé des peines pécuniaires de jours-amende avec sursis.
"A de rares exceptions", le Ministère public les a reconnus coupables de dommages à la propriété, de contrainte, de violation de domicile, de violence ou menace contre les autorités et les fonctionnaires, de délit contre la loi fédérale sur la protection des animaux et de délit contre la loi fédérale sur les étrangers et l’intégration, indique-t-il mardi dans un communiqué.
L’enquête a révélé que la quasi-totalité des activistes membres du collectif "269 libération animale" étaient des ressortissants étrangers domiciliés essentiellement en Allemagne, en Italie et en France. Ils étaient venus en Suisse pour réaliser cette action, a précisé le Ministère public fribourgeois.
Les ordonnances pénales rendues le 27 novembre ne sont pas définitives et peuvent faire l’objet d’oppositions.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Vaud: La filière ergothérapie va intégrer la Haute Ecole de Santé
La filière ergothérapie sera intégrée à la Haute Ecole de Santé - Vaud (HESAV) dès la rentrée de septembre 2026. Elle était jusqu'à présent rattachée à la Haute école de travail social et de la santé à Lausanne (HETSL).
Ce changement coïncidera avec le déménagement d'HESAV sur le futur Campus Santé, à Chavannes-près-Renens, aux abords de l’Université de Lausanne (UNIL) et de l’EPFL, ont fait savoir les deux hautes écoles mardi dans un communiqué. Ce rattachement vaudra à HESAV 270 étudiants et une trentaine de collaborateurs supplémentaires.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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