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Suisse

Un nouveau standard pour un lait durable

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Le nouveau standard exige un affouragement des vaches laitières sans graisse et huile de palme (image d'illustration). (©KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La branche laitière suisse se veut plus durable. Elle a présenté mardi à Berne un nouveau standard en la matière, qui doit entrer en vigueur le 1er septembre, ainsi que la "charte du lait durable suisse", un texte déjà signé par une quarantaine d'organisations.

Les producteurs devront satisfaire dix exigences de base pour remplir le nouveau standard "swissmilk green" et pouvoir arborer ce logo, a indiqué mardi l'Interprofession du lait (IP Lait) dans un communiqué. Ils doivent notamment s'engager à affourager les vaches laitières sans graisse et huile de palme.

Les agriculteurs doivent aussi consacrer au moins 7% de la surface agricole utile de leur exploitation à des prestations favorisant la biodiversité. Le nouveau standard prévoit aussi la participation aux programmes éthologiques de la Confédération, relatifs au bien-être des animaux.

Trois centimes de plus

En outre, deux critères supplémentaires doivent être remplis dans les domaines de la formation et du perfectionnement, du climat, du bien-être animal ou de l'utilisation d'antibiotiques.

Les producteurs de lait de centrale qui répondent aux critères recevront un supplément de trois centimes par kilo, précise IP Lait sur son site internet. L'objectif est que tous les produits laitiers fabriqués en Suisse remplissent le nouveau standard sectoriel à moyen terme.

Valeurs pour l'avenir

Le même souci préside à la "charte du lait durable suisse", présenté à la presse en présence du président de la Confédération Ueli Maurer. Ce document contient "les valeurs que le secteur laitier suisse défend aujourd'hui et continuera de défendre à l'avenir", précise IP Lait dans son communiqué.

En font partie: le bien-être animal, une part élevée d'herbages dans l'affouragement, une transformation laitière durable et une rémunération transparente des paysans pour leurs prestations en faveur de la production durable de lait.

M. Maurer a félicité la branche laitière pour son engagement en faveur du développement durable. Le conseiller fédéral a estimé qu'un produit a simultanément un prix et une valeur.

Près de 40 organisations de la branche laitière et organisations proches de l'agriculture et de l'économie animale ont déjà signé cette charte. Elles s'engagent aussi à développer ces valeurs et à assumer de la sorte leurs responsabilités pour l'avenir de la branche.

Critiques

Le standard fait aussi l'objet de critiques. Aux yeux du WWF, le terme "vert" est galvaudé. Les producteurs de lait ont fait un petit pas vers l'amélioration du bien-être animal, juge l'organisation environnementale mardi dans un communiqué. La pollution due à l'ammoniac demeure, tout comme la forte consommation d'aliments concentrés.

La fondation alémanique de protection des consommateurs SKS se montre aussi critique. Selon elle, le nouveau label promet une valeur ajoutée qui n'existe pas, car les exigences ne vont guère au-delà des normes légales. IP Lait dit avoir placé la barre des exigences assez bas pour attirer un maximum des producteurs. Le niveau d'exigences devrait augmenter à l'avenir.

(KEYSTONE-ATS)

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Suisse

La COP28 à Dubai, le dernier moment pour agir, selon Alain Berset

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Lors de la 28e conférence de l'ONU sur les changements climatiques à Dubai, Alain Berset a insisté sur le fait que l’objectif de 1,5 degré ne peut être atteint que si tous les pays s’engagent (archives). (© KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

A Dubai, Alain Berset a estimé que la COP28 est le dernier moment pour agir et atteindre l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5 degré. La Suisse promet quelque 170 millions de francs en faveur des pays les plus touchés par le changement climatique.

La Suisse attend des mesures pour pallier les lacunes en matière de réduction des émissions de CO2, d'adaptation aux changements climatiques et de financement, a déclaré vendredi Alain Berset, selon un communiqué du DFI. Elle escompte aussi des décisions en vue de sortir du charbon d’ici 2040 et du pétrole et du gaz d’ici 2050.

La Suisse allouera sur quatre ans 135 millions de francs au Fonds vert pour le climat, 15 millions au Fonds d'adaptation au changement climatique, autant au volet climat de la Banque africaine de développement, 5 millions au Fonds pour l'Amazonie et 1 million au réseau Santiago.

Le président de la Confédération participe jusqu’à samedi aux discussions. Le conseiller fédéral Albert Rösti est lui aussi attendu à la 28e conférence de l'ONU sur le climat (COP28).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'emploi, variable d'ajustement des PME industrielles à la peine

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La composante des commandes a légèrement progressé, mais reste très faible. (KEYSTONE/Christian Beutler) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les petites et moyennes entreprises (PME) industrielles voient leur activité pécloter, avec des carnets de commandes qui continuent de se vider. Les PME, sous pression, ont supprimé des effectifs, selon Raiffeisen.

L'indice PMI PME a légèrement augmenté à 46,8 points en novembre, contre 45,2 points précédemment, note la banque coopérative de saint-galloise, mais il est resté nettement sous le seuil de croissance de 50. "L'évolution de l'activité est donc restée négative, tout juste un peu moins forte qu'en octobre".

La légère amélioration de l'indice global s'explique avant tout par la composante "production", qui a nettement progressé, passant de 42,5 à 48,5 points, se rapprochant de nouveau du seuil d'expansion. Or il ne s'agit que d'une contre-réaction au plongeon d'octobre, qui avait enregistré un volume de production extrêmement faible en raison des vacances. "Les signes d'un véritable retournement de tendance ne sont pas perceptibles", souligne Raiffeisen, et sont même imprévisibles "dans un contexte de faible évolution de la demande étrangère".

La composante des commandes a légèrement progressé, mais reste très faible.

"La récession industrielle persistante se répercute désormais plus fréquemment sur l'emploi", chutant à 44,4 points de 48,6 points, et constituant désormais la lanterne rouge des sous-indices.

Pénurie de main-d'oeuvre

S'appuyant sur les derniers chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS), Raiffeisen note que l'emploi a légèrement baissé dans l'industrie manufacturière pour la première fois depuis la pandémie. Un peu moins de 1000 postes ont été supprimés en équivalents temps plein. C'est moins que lors des récessions industrielles précédentes, comme le choc du franc de janvier 2015, avec la suppression de 3000 postes dans un premier temps puis de 4000.

"Pour l'instant, la plupart des entreprises industrielles suisses hésite encore à licencier", patientant en attendant le redémarrage de l'activité. D'autant que la pénurie de main d'oeuvre qualifiée "constitue une autre raison majeure de ne pas précipiter la suppression des effectifs" pour éviter une pénurie de personnel. Près de la moitié des entreprises industrielles est concernée par les difficultés de recrutement, selon l'OFS.

Les réserves de commandes et les difficultés de recrutement dissuadent pour l'instant les licenciements sur une large échelle. Mais la banque cite le Centre de recherches conjoncturelles KOF selon lequel, au cours des prochains mois une majorité d'entreprises anticipe une nouvelle réduction des effectifs, et donc un impact sur le marché du travail.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La croissance de retour au troisième trimestre (Seco)

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Le secteur des services a quant à lui de nouveau livré des "impulsions positives", malgré d'importantes disparités dans les différents domaines d'activité. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le PIB de la Suisse est reparti à la hausse (+0,3%) au troisième trimestre 2023, après le recul de 0,1% accusé entre avril et juin, selon les chiffres du Secrétariat d'État à l'économie (Seco) publiés vendredi.

"La création de valeur a stagné dans l'industrie en raison du contexte international qui reste difficile", relève le Seco dans son communiqué, soulignant la demande toujours souffreteuse dans le secteur des machines et des métaux, alors que la chimie et pharmacie, peu exposés aux aléas conjoncturels, ont progressé (+1,2%).

Le secteur des services a quant à lui de nouveau livré des "impulsions positives", malgré d'importantes disparités dans les différents domaines d'activité. Alors que la création de valeur a grimpé dans le commerce (+1,1%), la santé et le social (+0,7%) les transports et communication (+0,3%), elle s'est affaissée modérément dans les services aux entreprises (-0,1%) et de manière plus marquée dans l'hôtellerie-restauration (-3,7%).

Corollaire de la faible demande intérieure, les importations de biens et de services ont connu une évolution timide (+0,7%). "L'un dans l'autre, la contribution du commerce extérieur à la croissance du PIB a été nettement positive" au cours du trimestre sous revue, à la faveur de la hausse marquée des exportations, signalent les experts du Seco.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Nouvelle baisse des revenus dans le tertiaire en septembre

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Reflet de la reprise post-Covid, les activités liées au voyage ont redécollé (+21,5%). (KEYSTONE/Martial Trezzini) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les chiffres d'affaires du secteur des services ont reculé de 11,0% en septembre sur un an, selon les chiffres corrigés des jours ouvrables publiés vendredi par l'Office fédéral de la statistique (OFS).

On observe cependant une forte disparité entre les différents segments, le commerce et les activités immobilières accusant des replis de respectivement 18,4 et 7,4%, alors que les postes Hébergement et restauration (+10,9%), Information et communication (+7,8%) et Activités de services administratifs et de soutien (+5,4%) ont vu leurs recettes s'étoffer en rythme annuel.

Reflet de la reprise post-Covid, les activités liées au voyage ont redécollé (+21,5%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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