Suisse
L'espace alpin européen trop petit pour le loup dans cinq ans
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Il n'est quasi pas une semaine sans que le loup ne fasse l'actualité en Suisse. On apprenait ainsi lundi la découverte d'une huitième meute aux Grisons et l'attaque d'un bovin sur un alpage st-gallois. Et ce n'est pas fini. Leur population va encore croître cinq ans.
Si la population de loups continue de croître de la sorte, elle se trouvera à l'étroit dans l'espace alpin européen d'ici cinq ans, affirme lundi le Groupe Loup Suisse dans un communiqué. Selon ses estimations, on devrait alors compter quelque 800 meutes. Dès lors, l'espèce régulera elle-même les naissances.
En 2021, on comptait déjà plus de 250 meutes de loups dans l'espace alpin, écrit le Groupe Loup Suisse. Avec la nouvelle augmentation de cette année, à plus de 300 meutes, la moitié de l'espace vital sera bientôt colonisée. Pour arriver à ces chiffres, les spécialistes du Groupe Loup Suisse partent du principe qu'un loup a besoin de quelque 250 km2.
En raison de la qualité de l'habitat et des effectifs de gibier très élevés dans les Alpes, même des interventions de régulation renforcées ne freineraient guère la croissance de la population. Et comme l'espèce est très mobile, aucune zone ne lui échappera.
Devant ce constat, le Groupe Loup Suisse considère comme une nécessité absolue de généraliser et systématiser la protection des troupeaux d'animaux de rente menacés. Des tirs plus rapides de l'animal ne remplaceront jamais une telle mesure.
Bovin tué
On ignore si le jeune bovin d'un an trouvé mort sur un alpage près de Pfäfers (SG), une première dans le canton de St-Gall, se trouvait au sein d'un troupeau protégé. Tout au plus le garde-faune a-t-il pu confirmer grâce aux traces de morsures que le bovin a bien été attaqué par un ou plusieurs loups.
Des excréments et des poils ont aussi été retrouvés sur place, a indiqué lundi l'office de la nature, de la chasse et de la pêche du canton de St-Gall. Des analyses génétiques des poils et des excréments vont être effectuées afin de déterminer de quel loup il s'agit et son origine.
Une vache avait déjà été attaquée dans la vallée de Murg il y a un an, mais elle avait survécu. Depuis le début de l'année, 16 moutons et 15 chèvres ont été attaqués par des loups dans le canton de St-Gall, tous dans des pâturages non protégés.
Les conditions légales pour un abattage ne sont pas remplies. Il faudrait qu'au moins dix moutons ou chèvres d'un troupeau protégé soient tués en l'espace de quatre mois ou au moins deux pièces de gros bétail. De plus, l'attaque du bovin s'est produite dans un district franc fédéral où les tirs ne sont pas autorisés.
Huitième meute
Principal canton d'habitat des plus de 150 loups estimés en Suisse, celui des Grisons a annoncé lundi la présence d'une huitième meute sur son territoire. La photographie, dimanche, de deux louveteaux dans la région de Lumnezia (GR), confirme que l'espèce poursuit sa croissance.
La présence d'un couple de loups dans cette région du Wannaspitz, qui s'étend sur les territoires des communes de Vals, Lumnezia et Ilanz, était connue depuis l'année dernière, précise l'office de la chasse et de la pêche du canton des Grisons. Parmi les sept autres meutes recensées dans le canton, quatre ont eu des petits cette année de manière certaine ou très probable.
Parmi les meutes qui se sont reproduites avec certitude figure celle de Beverin où quatre louveteaux ont été observés. C'est la quatrième fois que cette meute se reproduit. Au début du mois, deux louveteaux ont été abattus sur un alpage à proximité d'un troupeau de moutons. Ces tirs ont été autorisés par l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) après l'attaque par la meute de Beverin de deux vaches-mères en l'espace de quelques jours au mois de juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Un appartement en feu à Gossau: un mort retrouvé et des évacuations
Une personne a été retrouvée morte samedi soir dans un immeuble d'habitation à Gosssau (SG) après qu'un incendie s'est déclaré dans un immeuble d'habitation, a indiqué la police cantonale saint-galloise. Au total, 25 personnes ont été évacuées des 36 appartements.
L'identité du mort n'a pas encore été établie, a précisé la police dans un communiqué diffusé dans la nuit de samedi à dimanche. Les personnes évacuées ont été hébergées dans une salle de gymnastique, située à proximité.
Le feu a nécessité l'intervention d'un grand nombre de pompiers, de services de secours et de policiers, précise le texte.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Deux nouveaux millionnaires au tirage du Swiss Loto
Le Swiss Loto a fait deux millionnaires samedi. L'un empoche 1 million de francs avec les six bons numéros et l'autre 1,8 million grâce au Joker.
Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 1, 8, 16, 24, 26 et 34. Le numéro chance était le 2, le rePLAY le 8 et le Joker le 494198.
Lors du prochain tirage mercredi, 5,8 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.
https://jeux.loro.ch/games/swissloto/
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Un cochon en goguette paralyse le trafic à Coire
Un cochon a bloqué l'autoroute A13 samedi à Coire. Le verrat s'est échappé d'une remorque, a annoncé la police grisonne. L'animal a été capturé contre son gré et l'autoroute a pu être rouverte à la circulation après une vingtaine de minutes.
Le cochon a été un peu étourdi, mais il se porte bien, précise la police. Il a été chargé dans la remorque et a poursuivi son voyage.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Süssli: la guerre en Ukraine n'a causé aucun électrochoc en Suisse
Le monde politique suisse n'a toujours pas pris la mesure du danger près de quatre ans après l'attaque russe en Ukraine, estime le chef de l'armée suisse Thomas Süssli. "Je n'ai pas l'impression qu'un électrochoc s'est produit depuis lors dans le pays", lâche-t-il.
Dans une démocratie, c'est la politique qui détermine les moyens de l'armée, explique dans un entretien diffusé samedi par la Neue Zürcher Zeitung le chef de l'armée suisse, qui quitte ses fonctions à la fin de l'année. Cette situation, il dit l'accepter. Mais comme responsable de la troupe, il trouve difficile d'accepter le fait qu'en cas d'urgence, seul un tiers des soldats serait entièrement équipé.
"Je me souviens très bien du 24 février 2022, lorsque la Russie a attaqué l'Ukraine. Pour moi, c'était clair: il fallait faire preuve d'une honnêteté totale. La population et les politiciens ne devaient pas croire que l'armée était capable de se défendre alors qu'elle ne l'est pas", raconte-t-il. Mais, s'interroge-t-il, pourquoi aucune réaction ne s'est-elle encore produite en Suisse?
La neutralité ne protège pas
Le commandant de corps y voit trois raisons: la première est que la dernière guerre sur le sol suisse remonte à près de 180 ans, la guerre civile du Sonderbund de 1847. "Nous n'avons donc [...] pas de mémoire collective des guerres, contrairement à l'Estonie ou à la Pologne par exemple".
Deuxième raison citée, la guerre en Ukraine semble lointaine pour beaucoup. "En réalité, seuls deux pays nous séparent de l'Ukraine: la Hongrie et l'Autriche", prévient M. Süssli.
Et troisièmement, ajoute-t-il, il y a l'idée que la neutralité protège automatiquement. "Mais c'est historiquement faux. Il y a plusieurs pays neutres qui n'étaient pas armés et qui ont été entraînés dans une guerre. La neutralité n'a de valeur que si elle peut être défendue par les armes".
Si la Suisse ne veut investir 1% de son produit intérieur brut qu'à partir de 2032 ou 2035, il faudra attendre 2050 pour que le pays soit prêt à se défendre, met en garde le responsable militaire.
Des achats plus flexibles
Il voit cependant des progrès au sein de l'armée. "Nous avons par exemple mis en place un système d'innovation avec lequel les soldats de milice peuvent apporter leurs idées", explique M. Süssli. Ce système "nous permet d'apporter rapidement de nouvelles techniques à la troupe, quelles qu'elles soient".
Il relève également la nouvelle voie mise en place pour l'acquisition rapide de nouvelles armes malgré la lourdeur des processus d'achat d'armement. "Pour les drones, par exemple, nous n'achetons pas un modèle particulier pour faire des stocks", explique-t-il.
"Nous cherchons plutôt des fabricants intéressants sur le plan technologique, avec lesquels nous concluons des contrats-cadres. Nous pouvons ainsi faire appel plus tard à la technique la plus récente. Ou bien nous ne mettons plus au concours un produit clairement défini, mais nous décrivons le problème que nous voulons voir résolu. C'est alors que joue la concurrence des idées".
Guerre numérique
Le chef de l'armée suisse remarque un déplacement croissant de la guerre dans le cyberespace. Le service de renseignement suisse affirme par exemple "que plus de 80 ressortissants russes liés aux services secrets russes vivent ici", en Suisse, ajoute-t-il.
Face aux nouvelles menaces, "la Suisse ne peut pas se défendre toute seule", avertit le militaire. "C'est pourquoi nous devons pouvoir coopérer avec d'autres armées et être interopérables, c'est-à-dire fonctionner ensemble. Pour cela, il faut des années de préparation, ce qui a déjà commencé".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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